L’Union des ressortissants du département de Ferké résidants à Bouaké (URDFRB) ont tenu un point de presse le mercredi 27 janvier 2016 au foyer des jeunes de Kôkô. L’objectif était de réitérer leur soutien à Soro Kigbafory Guillaume, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, par ailleurs fils de la région de Tchologo. D’entrée, Ouattara Jean-Marie, porte-parole de l’URDFRB, a abordé dans la déclaration, d’importants points en vue afin de permettre de décrire l’atmosphère politique entre la Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso dans un sens commun, celui du maintien des relations fraternelles et de la quiétude sociale entre « ces deux pays frères ». En premier lieu, Ouattara Jean-Marie a condamné fermement les « humiliations faites au PAN. Notamment, le mandat d’amener délivré par une juge française, les écoutes téléphoniques et le mandat d’arrêt de la justice militaire burkinabé. « Ce qui se passe actuellement est franchement une humiliation pour les Ivoiriens, la Côte d’Ivoire, mais également pour toute l’Afrique. Nous sommes outrés et ulcérés par de telles allégations », a dit-il. Cependant, il a rappelé les efforts du président de l’hémicycle ivoirien pour le renforcement des relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso. Citant en exemple sa contribution à la mise en place du Conseil des ministres mixte qui s’est tenu le 15 septembre 2009 à Yamoussoukro, la suppression de la carte de séjour. « Nous ne comprenons pas cet acharnement des autorités burkinabé à l’endroit de notre fils quand on sait les liens sacrés qui unissent nos deux pays. La situation difficile que traverse Guillaume Soro ne peut altérer notre engagement à ses côtés. Compte tenu de ce qui précède, nous demandons le retrait pur et simple du mandat d’arrêt international émis contre Guillaume Kigbafori Soro, deuxième personnalité de la Côte d’Ivoire » a-t-il déclaré. Confiant, il affirme être sûr que les nouvelles autorités vont tout mettre en œuvre pour le retour à la normale. Par ailleurs, il a appelé les Ivoiriens à réitérer leur confiance à Soro Guillaume. « Car a-t-il insisté, notre fils Guillaume Soro tel que nous le connaissons ne peut être auteur d’un tel acte surtout à l’encontre d’un pays frère comme le Burkina-Faso. Nous allons mener des actions pacifiques pour dire aux gens et particulièrement aux nouvelles autorités burkinabé que, le peuple ivoirien et le peuple burkinabé sont une famille. Donc des frères ». Enfin, les ressortissants du département de Ferké résidants à Bouaké ont apprécié par la voix de leur porte-parole, les actions de Président Alassane Ouattara et du gouvernement pour leur diplomatie afin de trouver une solution durable.
Aboubacar Al Syddick à Bouaké
Aboubacar Al Syddick à Bouaké