Le ministre Roger Kacou et un pool d’experts ivoiriens séjournent au Royaume chérifien, à la faveur de la 1ère Journée de cette vision touristique intégrée.
Le mardi 26 janvier, le Royaume du Maroc a adopté une charte dite du «Tourisme responsable et durable», en marge de la 1ère Journée nationale organisée par ce pays dont l’expertise en matière touristique n’est plus à démontrer. Y participant, Roger Kacou, ministre du Tourisme ivoirien, à la tête d’une délégation d’experts de son cabinet, soutient être en phase avec la vision marocaine. Avec à la clé, le passage en revue des projets communs en matière d’infrastructures, de formation et d’ajustements réglementaires en matière touristique. C’est du moins ce qu’affirme, par le canal d’une correspondance, la direction de la communication du ministère ivoirien du Tourisme.
Le Maroc, en effet, ambitionne de se positionner comme destination de référence en matière de développement durable et responsable sur le pourtour méditerranéen. Le tourisme responsable, ou tourisme éthique, étant un terme qui s'oppose au tourisme de masse englobant plusieurs formes de pratique de tourisme alternatif. Objectifs: le développement économique et l’épanouissement des populations locales par l'implication du tourisme ethnique dans l'économie locale, une rémunération juste et stable des partenaires, des conditions de travail décentes, des échanges de connaissances et de bonnes pratiques... (Tourisme équitable), la préservation à long terme des ressources naturelles, culturelles et sociales (tourisme durable), une rencontre authentique entre les voyageurs et les populations locales (tourisme participatif).
Du respect de la culture et de la nature
La délégation ivoirienne, au-delà de la journée ponctuelle, selon l’agence officielle de presse marocaine (Map), prendra part également au séminaire régional sur les modes de production et de consommation propres appliqués au secteur du tourisme, jusqu’au 30 janvier, à l’invitation du ministre marocain du Tourisme, Lahcen Haddad. Au cours de ce séjour, les Ivoiriens et les Marocains auront des échanges approfondis sur des sujets d’intérêts communs. D’autant plus qu’Abidjan accueille, en mars prochain, les assises de l’Organisation mondiale du tourisme (Omt). Notamment l’implémentation de la donne du tourisme équitable et solidaire. Il faut entendre par tourisme équitable et solidaire, surtout le rapport Nord-Sud. Le tourisme équitable permet aux populations locales (du Sud) de tirer davantage de bénéfices socio-économiques du tourisme, car il est développé par ou au minimum avec elles, dans le but d’améliorer leurs conditions de vie. Le tourisme solidaire regroupe les formes de tourisme alternatif qui mettent au centre du voyage l’homme et la rencontre et qui s’inscrivent dans une logique de développement des territoires. L’implication des populations locales dans les différentes phases du projet touristique, le respect de la personne, des cultures et de la nature et une répartition plus équitable des ressources générées sont les fondements de ce type de tourisme.
Source : Fraternité Matin
REMI COULIBALY
Le mardi 26 janvier, le Royaume du Maroc a adopté une charte dite du «Tourisme responsable et durable», en marge de la 1ère Journée nationale organisée par ce pays dont l’expertise en matière touristique n’est plus à démontrer. Y participant, Roger Kacou, ministre du Tourisme ivoirien, à la tête d’une délégation d’experts de son cabinet, soutient être en phase avec la vision marocaine. Avec à la clé, le passage en revue des projets communs en matière d’infrastructures, de formation et d’ajustements réglementaires en matière touristique. C’est du moins ce qu’affirme, par le canal d’une correspondance, la direction de la communication du ministère ivoirien du Tourisme.
Le Maroc, en effet, ambitionne de se positionner comme destination de référence en matière de développement durable et responsable sur le pourtour méditerranéen. Le tourisme responsable, ou tourisme éthique, étant un terme qui s'oppose au tourisme de masse englobant plusieurs formes de pratique de tourisme alternatif. Objectifs: le développement économique et l’épanouissement des populations locales par l'implication du tourisme ethnique dans l'économie locale, une rémunération juste et stable des partenaires, des conditions de travail décentes, des échanges de connaissances et de bonnes pratiques... (Tourisme équitable), la préservation à long terme des ressources naturelles, culturelles et sociales (tourisme durable), une rencontre authentique entre les voyageurs et les populations locales (tourisme participatif).
Du respect de la culture et de la nature
La délégation ivoirienne, au-delà de la journée ponctuelle, selon l’agence officielle de presse marocaine (Map), prendra part également au séminaire régional sur les modes de production et de consommation propres appliqués au secteur du tourisme, jusqu’au 30 janvier, à l’invitation du ministre marocain du Tourisme, Lahcen Haddad. Au cours de ce séjour, les Ivoiriens et les Marocains auront des échanges approfondis sur des sujets d’intérêts communs. D’autant plus qu’Abidjan accueille, en mars prochain, les assises de l’Organisation mondiale du tourisme (Omt). Notamment l’implémentation de la donne du tourisme équitable et solidaire. Il faut entendre par tourisme équitable et solidaire, surtout le rapport Nord-Sud. Le tourisme équitable permet aux populations locales (du Sud) de tirer davantage de bénéfices socio-économiques du tourisme, car il est développé par ou au minimum avec elles, dans le but d’améliorer leurs conditions de vie. Le tourisme solidaire regroupe les formes de tourisme alternatif qui mettent au centre du voyage l’homme et la rencontre et qui s’inscrivent dans une logique de développement des territoires. L’implication des populations locales dans les différentes phases du projet touristique, le respect de la personne, des cultures et de la nature et une répartition plus équitable des ressources générées sont les fondements de ce type de tourisme.
Source : Fraternité Matin
REMI COULIBALY