Les greffiers de Côte d’Ivoire sont très en colère. En tout cas, c’est ce qui ressort de la conférence de presse qu’ils ont donnée hier vendredi 29 janvier à 10 heures à l’espace Kotibé à Yopougon. La coordination nationale des présidents des sections et sous-sections de l’union nationale des greffiers de Côte d’Ivoire a traduit son mécontentement face au blocage que connait la signature du décret de loi N° 2015-492 du 7 juillet 2015 portant statut des greffiers. « Du fait du manque d’informations précises sur la situation du dossier et du défaut de lisibilité, l’espoir fait place au doute », s’est inquiété Me Boli Bi Youan Abel, président de ladite coordination. Pourtant selon le conférencier, les greffiers étaient entrés en grève pour la même cause du 8 au 23 décembre 2015. « C’est alors que le Premier ministre s’est saisi du dossier sur instruction du chef de l’Etat. Cela a suscité beaucoup d’espoir chez les greffiers, qui ont décidé la levée du mot d’ordre », a-t-il précisé. Malheureusement depuis la reprise du travail, cinq (05) semaines déjà, les greffiers sont toujours dans l’attente du décret d’application de la loi portant leur statut. Une situation qui amène les greffiers à interpeler le gouvernement, le chef de l’Etat en premier pour qu’une issue rapide soit trouvée à leur revendication. La coordination de l’union nationale des greffiers sera en assemblée générale extraordinaire, le samedi 06 février pour définir la position à tenir si leur revendication n’est pas satisfaite. Pour la circonstance, Me Boli Bi était assisté de Me Flan Raymond, Me Yebi, Me Assié Marcel, Me Douahi Jean-Paul, tous présidents de sections et sous-sections.
David Gbedia (stg)
David Gbedia (stg)