Ouagadougou (Burkina) - "Il est nécessaire que les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso soient renforcées", a déclaré vendredi, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à l’issue d’un entretien avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, en marge du 26e Sommet de l’Union africaine (UA) qui se déroule actuellement à Addis-Abeba en Ethiopie.
"Nous avons échangé sur les voies et moyens pour consolider les relations d’amitié et de fraternité entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire", a déclaré le président Kaboré à l’issue de l’audience et dont les propos son rapportés dans les médias.
"Il est de notre devoir de faire en sorte que nos relations soient renforcées’’, a-t-il indiqué.
Les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso sont brouillées depuis un certains temps, notamment, après le lancement d’un mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale ivoirienne.
Ce mandat d’arrêt est lancé par la justice militaire burkinabè aux fins d’entendre M. Soro sur sa présumée implication dans le putsch du 16 septembre 2015 perpétré par le Général Gilbert Diendéré contre la Transition dirigée alors par Michel Kafando.
Le président Alassane Ouattara avait affirmé avoir accusé réception de ce mandat, mais avait indiqué qu’il privilégiait la voie diplomatique pour le règlement de cette affaire.
De leur côté, les parlementaires ivoiriens avaient dénoncé un mandat d’arrêt ‘’inopportun’’ et ‘’inamical’’, exigeant son retrait immédiat et sans condition.
Dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du président Thomas Sankara, un autre mandat a aussi été lancé contre l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré, réfugié à Abidjan depuis sa chute du pouvoir en octobre 2014.
Selon la Radio France internationale (RFI) qui a évoqué la rencontre entre Ouattara et Kaboré, les deux présidents ont ‘’apparu tout sourire’’ à la sortie de leur entretien qui a duré environ 1 H 30 mn, hier vendredi.
ALK/od/AP
"Nous avons échangé sur les voies et moyens pour consolider les relations d’amitié et de fraternité entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire", a déclaré le président Kaboré à l’issue de l’audience et dont les propos son rapportés dans les médias.
"Il est de notre devoir de faire en sorte que nos relations soient renforcées’’, a-t-il indiqué.
Les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso sont brouillées depuis un certains temps, notamment, après le lancement d’un mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale ivoirienne.
Ce mandat d’arrêt est lancé par la justice militaire burkinabè aux fins d’entendre M. Soro sur sa présumée implication dans le putsch du 16 septembre 2015 perpétré par le Général Gilbert Diendéré contre la Transition dirigée alors par Michel Kafando.
Le président Alassane Ouattara avait affirmé avoir accusé réception de ce mandat, mais avait indiqué qu’il privilégiait la voie diplomatique pour le règlement de cette affaire.
De leur côté, les parlementaires ivoiriens avaient dénoncé un mandat d’arrêt ‘’inopportun’’ et ‘’inamical’’, exigeant son retrait immédiat et sans condition.
Dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du président Thomas Sankara, un autre mandat a aussi été lancé contre l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré, réfugié à Abidjan depuis sa chute du pouvoir en octobre 2014.
Selon la Radio France internationale (RFI) qui a évoqué la rencontre entre Ouattara et Kaboré, les deux présidents ont ‘’apparu tout sourire’’ à la sortie de leur entretien qui a duré environ 1 H 30 mn, hier vendredi.
ALK/od/AP