Le président tchadien Idriss Deby Itno a succédé à son homologue zimbabwéen et doyen des dirigeants du continent Robert Mugabe à la présidence tournante annuelle de l’Union africaine (UA) samedi à l’ouverture du 26e sommet ordinaire de cette organisation continentale à Addis-Abeba, en Ethiopie.
En prenant ses fonctions, le nouveau président en exercice de l’organisation panafricaine a promis de "s’employer à la restructuration de l’Union africaine", entamée depuis plus d’une décennie, et à la résolution des crises et conflits qui ensanglantent le continent, par ailleurs en proie à la montée en puissance du terrorisme.
Il a insisté sur la solidarité et l’unité pour résoudre ces crises, dont celles en cours au Soudan du Sud, en Libye, en Somalie, au Burundi, au Sahel et dans le bassin du lac Tchad.
"Nous devons être soudés dans l’action et la réflexion", a-t-il préconisé.
Par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) pour le compte de laquelle il a été désigné à cette nouvelle fonction à l’échelle continentale jusqu’au 30 janvier 2017, le dirigeant tchadien a fustigé l’attitude des "Etats qui ne veulent rien céder de leurs souverainetés respectives" et bloquent par conséquent l’intégration économique régionale.
Il en a en outre appelé à rompre avec la dépendance financière de l’Union africaine vis-à-vis de l’extérieur et demandé un leadership politique qui fait défaut pour l’opérationnalisation de la Force africaine en attente (FAA) destinée à faire en sorte que l’Afrique puisse répondre à ses défis de paix et de sécurité.
Le 26e sommet de l’Union africaine s’est ouvert pour deux jours, en présence d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains, du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, et du secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, parmi les invités spéciaux.
En prenant ses fonctions, le nouveau président en exercice de l’organisation panafricaine a promis de "s’employer à la restructuration de l’Union africaine", entamée depuis plus d’une décennie, et à la résolution des crises et conflits qui ensanglantent le continent, par ailleurs en proie à la montée en puissance du terrorisme.
Il a insisté sur la solidarité et l’unité pour résoudre ces crises, dont celles en cours au Soudan du Sud, en Libye, en Somalie, au Burundi, au Sahel et dans le bassin du lac Tchad.
"Nous devons être soudés dans l’action et la réflexion", a-t-il préconisé.
Par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) pour le compte de laquelle il a été désigné à cette nouvelle fonction à l’échelle continentale jusqu’au 30 janvier 2017, le dirigeant tchadien a fustigé l’attitude des "Etats qui ne veulent rien céder de leurs souverainetés respectives" et bloquent par conséquent l’intégration économique régionale.
Il en a en outre appelé à rompre avec la dépendance financière de l’Union africaine vis-à-vis de l’extérieur et demandé un leadership politique qui fait défaut pour l’opérationnalisation de la Force africaine en attente (FAA) destinée à faire en sorte que l’Afrique puisse répondre à ses défis de paix et de sécurité.
Le 26e sommet de l’Union africaine s’est ouvert pour deux jours, en présence d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains, du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, et du secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, parmi les invités spéciaux.