Le président du Stella Club d’Adjamé, Salif Bictogo s’est prononcé sur la décision de la Commission de recours relative à sa plainte formulée en invalidation de la candidature Sidy Diallo. C’était, le lundi 1er février 2016, au cours d’une conférence de presse dans un hôtel du Plateau.
Salif Bictogo a dénoncé et remis en cause l’ensemble du processus électoral mis en place pour l’élection du 20 février 2016. Il s’est ensuite prononcé sur la récente décision de la Commission de recours. « Nous avons reçu une lettre de la Commission électorale qui nous dit qu’elle a statué sur le cas de chaque membre. Laquelle lettre dit qu’aucun courrier de la commission de discipline n’indique qu’un membre de la liste Sidy Diallo n’a écopé d’une sanction disciplinaire. Dans nos recherches, nous savions que le candidat Vagba avait écopé d’une décision disciplinaire. Nous avons reçu de la commission recours qui nous dit qu’elle invalide la candidature de Vagba Alexis, parce qu’elle a constaté qu’il a bel et bien écopé d’une sanction disciplinaire. La commission nous dit aussi que nous sommes mal fondés pour demander l’annulation de la liste de Sidy Diallo. Elle ajoute qu’elle ne peut pas prendre sur elle d’invalider la liste du candidat Sidy Diallo, mais c’est à l’assemblée générale du 20 février de décider de la recevabilité ou non de la candidature de Sidy Diallo. A ce moment précis, nous disons qu’il y a un déni de justice. Parce que si c’est à l’Assemblée Générale de décider de nos candidatures, la Commission électorale n’a plus sa raison d’être. Cela signifie que je demeure candidat. Parce que, ce sera à l’Assemblée de décider du sort de ma candidature. Si elle doit être retenu ou non. Dans l’arrêté de la commission de recours, il demande à la commission électorale indépendante de permettre au candidat Sidy Diallo de remplacer le nom de Vagba sur sa liste. Si le dépôt de candidature est clos depuis le 4 janvier 2016, comment l’autre candidat peut compléter sa liste. Si on peut ouvrir pour compléter sa liste, cela veut dire que d’autres peuvent compléter leur liste. Raison pour laquelle, nous disons qu’il y a un déni de justice quand on vous ramène à l’Assemblée. L’assemblée générale qui n’a pas compétence pour choisir les candidats. Ce n’est pas le rôle de l’assemblée », a expliqué Salif Bictogo. Au regard des défaillances relevées, Salif Bictogo a décidé de saisir la justice ivoirienne. Mieux, il décide de saisir la FIFA où un membre de son staff s’envolera le mercredi 3 janvier 2016 pour Zurich, au siège de la FIFA, afin de porter l’affaire devant les instances internationales du football. En dépit de ce fait, Salif Bictogo a invité l’actuel patron du football ivoirien à se remettre en cause et d’accepter la dissolution de la Commission électorale. Au-delà du processus électoral, Salif Bictogo a exigé un audit à la FIF. Car selon lui, la ‘’Maison de verre’’’ a, en quatre ans, empoché 30 milliards FCFA. Une somme qui n’a pas servi au développement du football local.
Ange Kouadio
Salif Bictogo a dénoncé et remis en cause l’ensemble du processus électoral mis en place pour l’élection du 20 février 2016. Il s’est ensuite prononcé sur la récente décision de la Commission de recours. « Nous avons reçu une lettre de la Commission électorale qui nous dit qu’elle a statué sur le cas de chaque membre. Laquelle lettre dit qu’aucun courrier de la commission de discipline n’indique qu’un membre de la liste Sidy Diallo n’a écopé d’une sanction disciplinaire. Dans nos recherches, nous savions que le candidat Vagba avait écopé d’une décision disciplinaire. Nous avons reçu de la commission recours qui nous dit qu’elle invalide la candidature de Vagba Alexis, parce qu’elle a constaté qu’il a bel et bien écopé d’une sanction disciplinaire. La commission nous dit aussi que nous sommes mal fondés pour demander l’annulation de la liste de Sidy Diallo. Elle ajoute qu’elle ne peut pas prendre sur elle d’invalider la liste du candidat Sidy Diallo, mais c’est à l’assemblée générale du 20 février de décider de la recevabilité ou non de la candidature de Sidy Diallo. A ce moment précis, nous disons qu’il y a un déni de justice. Parce que si c’est à l’Assemblée Générale de décider de nos candidatures, la Commission électorale n’a plus sa raison d’être. Cela signifie que je demeure candidat. Parce que, ce sera à l’Assemblée de décider du sort de ma candidature. Si elle doit être retenu ou non. Dans l’arrêté de la commission de recours, il demande à la commission électorale indépendante de permettre au candidat Sidy Diallo de remplacer le nom de Vagba sur sa liste. Si le dépôt de candidature est clos depuis le 4 janvier 2016, comment l’autre candidat peut compléter sa liste. Si on peut ouvrir pour compléter sa liste, cela veut dire que d’autres peuvent compléter leur liste. Raison pour laquelle, nous disons qu’il y a un déni de justice quand on vous ramène à l’Assemblée. L’assemblée générale qui n’a pas compétence pour choisir les candidats. Ce n’est pas le rôle de l’assemblée », a expliqué Salif Bictogo. Au regard des défaillances relevées, Salif Bictogo a décidé de saisir la justice ivoirienne. Mieux, il décide de saisir la FIFA où un membre de son staff s’envolera le mercredi 3 janvier 2016 pour Zurich, au siège de la FIFA, afin de porter l’affaire devant les instances internationales du football. En dépit de ce fait, Salif Bictogo a invité l’actuel patron du football ivoirien à se remettre en cause et d’accepter la dissolution de la Commission électorale. Au-delà du processus électoral, Salif Bictogo a exigé un audit à la FIF. Car selon lui, la ‘’Maison de verre’’’ a, en quatre ans, empoché 30 milliards FCFA. Une somme qui n’a pas servi au développement du football local.
Ange Kouadio