Abidjan - A la demande du Gouvernement de Madagascar à travers sa Primature, un expert international en nutrition de la FAO est en mission à Madagascar pour l’évaluation du PNAN II (Programme National d’Action pour la Nutrition) et la réflexion sur la pertinence du programme, pour une amélioration de la sécurité nutritionnelle à Madagascar.
Depuis la mise en place de sa Politique Nationale de Nutrition en 2004, Madagascar a connu la mise en œuvre en deux phases du Programme National d’Action pour la Nutrition (PNAN), rapporte un communiqué de la FAO publié mardi.
La période charnière qu’a représenté l’année 2015 au niveau international a mis en évidence un nouveau contexte qui place la nutrition parmi les priorités pour le développement inclusif des pays en Afrique, et ailleurs.
Pour Madagascar, pays n’ayant atteint aucun OMD, il est important de créer des conditions viables à l’atteinte des ODD, à la mise en œuvre des résolutions de la CIN-21 de 2014, qui mettent mieux en exergue l’importance de la nutrition pour le développement. Pour cela, il faudra réactualiser la Politique Nationale de Nutrition. « La politique de 2004 est dépassée et le pays a besoin d’un nouveau document de politique intégrant les nouveaux objectifs mondiaux », souligne l’expert de la FAO, Cheikh M.H. Dehah.
A l’issue de la deuxième Conférence Internationale sur la Nutrition, organisée conjointement par la FAO et l'OMS, il est ressorti que l’amélioration de la nutrition visait à relever de multiples défis et devait donc être soutenue par des politiques intégrées et multisectorielles des pouvoirs publics.
Un atelier de restitution est prévu au terme de cette première mission de l’expert de la FAO, mercredi à l’Ibis Ankorondrano, afin de statuer sur la nouvelle vision du pays en termes de nutrition, les priorités, les axes stratégiques, le cadre de facilitation et la mise en œuvre de l’approche multisectorielle.
(AIP)
cmas
Depuis la mise en place de sa Politique Nationale de Nutrition en 2004, Madagascar a connu la mise en œuvre en deux phases du Programme National d’Action pour la Nutrition (PNAN), rapporte un communiqué de la FAO publié mardi.
La période charnière qu’a représenté l’année 2015 au niveau international a mis en évidence un nouveau contexte qui place la nutrition parmi les priorités pour le développement inclusif des pays en Afrique, et ailleurs.
Pour Madagascar, pays n’ayant atteint aucun OMD, il est important de créer des conditions viables à l’atteinte des ODD, à la mise en œuvre des résolutions de la CIN-21 de 2014, qui mettent mieux en exergue l’importance de la nutrition pour le développement. Pour cela, il faudra réactualiser la Politique Nationale de Nutrition. « La politique de 2004 est dépassée et le pays a besoin d’un nouveau document de politique intégrant les nouveaux objectifs mondiaux », souligne l’expert de la FAO, Cheikh M.H. Dehah.
A l’issue de la deuxième Conférence Internationale sur la Nutrition, organisée conjointement par la FAO et l'OMS, il est ressorti que l’amélioration de la nutrition visait à relever de multiples défis et devait donc être soutenue par des politiques intégrées et multisectorielles des pouvoirs publics.
Un atelier de restitution est prévu au terme de cette première mission de l’expert de la FAO, mercredi à l’Ibis Ankorondrano, afin de statuer sur la nouvelle vision du pays en termes de nutrition, les priorités, les axes stratégiques, le cadre de facilitation et la mise en œuvre de l’approche multisectorielle.
(AIP)
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