Le Premier ministre du Burkina Paul Thiéba a soutenu vendredi devant les députés que le règlement par "la voie diplomatique" de la question du mandat d’arrêt de la justice burkinabè lancé contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro pour son présumé implication dans le coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, "ne fait pas obstruction à l’action judiciaire".
"Il n’y a pas de clash entre l’exécutif et l’appareil judiciaire", a précisé le ministre Thiéba soutenant que le règlement par "la voie diplomatique" de l’affaire des écoutes téléphoniques mettant en cause M. Soro, "en aucun cas ne fait obstruction à l’action" de la justice.
Le 31 janvier, le président burkinabè Roch Marc Chistian Kaboré a marqué son "accord pour un règlement diplomatique" de l’affaire des écoutes téléphoniques mettant en cause Guillaume Soro, après que la Côte d’Ivoire a déploré un mandat d’arrêt visant son président de l’Assemblée nationale émis "aux mépris des règles".
Le 12 novembre 2015, un enregistrement sonore a été diffusé sur Internet et présenté comme une conversation entre M. Soro et l’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibril Bassolé, discutant des moyens d'éviter l'échec du putsch de Gilbert Diendéré au Burkina Faso.
Le 16 septembre, des éléments de l’ex-garde prétorienne (Régiment de sécurité présidentielle) du président déchu, Blaise Compaoré, ont perpétré un coup d’Etat qui s’est soldé par la mort de 15 civils et 250 blessés.
DZO
"Il n’y a pas de clash entre l’exécutif et l’appareil judiciaire", a précisé le ministre Thiéba soutenant que le règlement par "la voie diplomatique" de l’affaire des écoutes téléphoniques mettant en cause M. Soro, "en aucun cas ne fait obstruction à l’action" de la justice.
Le 31 janvier, le président burkinabè Roch Marc Chistian Kaboré a marqué son "accord pour un règlement diplomatique" de l’affaire des écoutes téléphoniques mettant en cause Guillaume Soro, après que la Côte d’Ivoire a déploré un mandat d’arrêt visant son président de l’Assemblée nationale émis "aux mépris des règles".
Le 12 novembre 2015, un enregistrement sonore a été diffusé sur Internet et présenté comme une conversation entre M. Soro et l’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibril Bassolé, discutant des moyens d'éviter l'échec du putsch de Gilbert Diendéré au Burkina Faso.
Le 16 septembre, des éléments de l’ex-garde prétorienne (Régiment de sécurité présidentielle) du président déchu, Blaise Compaoré, ont perpétré un coup d’Etat qui s’est soldé par la mort de 15 civils et 250 blessés.
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