Abidjan – Une mission d’évaluation stratégique de l’Organisation des Nations unies (ONU) qui séjourne dans la capitale économique ivoirienne, a rencontré, jeudi, la Commission électorale indépendante (CEI) à son siège à Abidjan en vue de capitaliser les acquis des élections de 2015 pour le retrait de l’Organisation internationale de la Côte d’ivoire, prévu à l’horizon 2017.
Pour le chef de mission, Samuel Gahigi, l’organisation d’élection présidentielle apaisée en Côte d’Ivoire est la preuve que le pays est sorti de façon résolue de la crise. " Il faut donc définir des priorités, comment procéder au retrait de l’ONUCI en capitalisant sur les élections de 2015, en tenant compte des prochaines échéances électorales et des enjeux sécuritaires. Il nous faut donc une bonne connaissance de tous les enjeux à venir", a-t-il expliqué.
M. Gahigi a rassuré le président de la CEI, Youssouf Bakayoko qui a plaidé pour le maintien du soutien du système des Nations Unies "pour conduire à bonne fin les consultations électorales prévues pour cette année 2016 ". "Ce n’est pas parce que l’ONUCI s’en va que les Nations unies se retirent du pays, nous verrons quelles sont les tâches résiduelles qui seront transférées à l’équipe-pays notamment avec le PNUD", a-t-il tranquillisé.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, de retour d’un séjour en Ethiopie et en France, samedi, a affirmé avoir demandé à l’ONU de prolonger le mandat de ses forces en Côte d’Ivoire qui expire le 30 juin, jusqu’en 2017, Alors que le Conseil de sécurité a décidé, il y a deux semaines de réduire "l’effectif de (sa) composante militaire" en Côte d’Ivoire qui devrait passer de 5.437 à 4.000 hommes d’ici fin mars.
(AIP)
ik/kam
Pour le chef de mission, Samuel Gahigi, l’organisation d’élection présidentielle apaisée en Côte d’Ivoire est la preuve que le pays est sorti de façon résolue de la crise. " Il faut donc définir des priorités, comment procéder au retrait de l’ONUCI en capitalisant sur les élections de 2015, en tenant compte des prochaines échéances électorales et des enjeux sécuritaires. Il nous faut donc une bonne connaissance de tous les enjeux à venir", a-t-il expliqué.
M. Gahigi a rassuré le président de la CEI, Youssouf Bakayoko qui a plaidé pour le maintien du soutien du système des Nations Unies "pour conduire à bonne fin les consultations électorales prévues pour cette année 2016 ". "Ce n’est pas parce que l’ONUCI s’en va que les Nations unies se retirent du pays, nous verrons quelles sont les tâches résiduelles qui seront transférées à l’équipe-pays notamment avec le PNUD", a-t-il tranquillisé.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, de retour d’un séjour en Ethiopie et en France, samedi, a affirmé avoir demandé à l’ONU de prolonger le mandat de ses forces en Côte d’Ivoire qui expire le 30 juin, jusqu’en 2017, Alors que le Conseil de sécurité a décidé, il y a deux semaines de réduire "l’effectif de (sa) composante militaire" en Côte d’Ivoire qui devrait passer de 5.437 à 4.000 hommes d’ici fin mars.
(AIP)
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