Saisie par le candidat recalé, Salif Bictogo, à l’effet de suspendre le processus électoral à la Fédération ivoirienne de football (Fif), en attendant le verdict de la juridiction de fond, la juge des référés du Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, s’est déclarée incompétence, hier. « La juge des référés du Tribunal de première instance d'Abidjan-Plateau a estimé que le fait de la saisir pour solliciter la suspension du processus électoral jusqu'à ce que la juridiction de fond, saisit pour trancher le litige, ne vide sa saisine, est au-delà de sa compétence. Alors, elle s'est déclarée incompétente au profit du Tribunal arbitral du sport (Tas) », nous a confié, hier, un conseil du plaignant. Il n’a pas manqué d’indiquer que la juge « a préjudicié au fond du litige alors que la loi le lui interdit. Par voie de conséquence, c'est une décision qui ne se justifie nullement en droit ». C’est aujourd’hui que le premier délibéré de la juridiction de fond a lieu. Et pour le camp Bictogo, c’est sûr que le juge de fond le ramènera au Tribunal arbitral du sport à Lausanne en Suisse pour trancher l’affaire. Quant au camp Sidy Diallo, il fera le point de sa campagne, ce jeudi, et se prépare déjà pour l’assemblée générale élective du 20 février à Yamoussoukro, contre vents et marées. Le salut du candidat recalé, Salif Bictogo, ne peut venir que de la Fifa et du Tas qui ont la possibilité de faire reporter l’AG. « Le combat sera long et acharné. Il peut s’entêter à faire son AG, mais la décision qui tombera après, s’appliquera à lui », prévient Bictogo qui fait remarquer que c’est la toute première fois qu’un point relatif au bilan financier ne figure pas à l’ordre du jour d’une assemblée générale élective de la Fif.
AS
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