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Société Publié le mardi 23 février 2016 | APA

Lancement d’un plan de lutte contre les mouches des fruits en Afrique de l’Ouest

© APA Par DR
Une mouche
Dakar (Sénégal) - Le projet d’appui du plan régional de lutte et de contrôle des mouches des fruits en Afrique de l’Ouest (PLMF) a été officiellement lancé ce mardi à Dakar par La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), l’Union européenne (UE), l’Agence française de développement (AFD).

« Le projet a été initié par la CEDEAO et l’UEMOA avec le soutien financier de l’UE et l’AFD », a indiqué Dr Paco Sérémé, directeur exécutif du Coraf.

Selon lui, ce projet revêt une importance capitale pour le secteur fruitier en général et plus particulièrement la filière mangue de l’Afrique de l’Ouest. « Au niveau régional, a relevé M. Sérémé, il s’agit de coordonner les efforts en matière de surveillance et de contrà´le des mouches des fruits et au niveau national de partager les meilleures pratiques et de diffuser les résultats de la recherche au profit de tous ».

Pour sa part, Laurence Hart, directrice de l’AFD, a mis l’accent sur les menaces que font peser les mouches des fruits pour les pays bénéficiaires du projet (Benin, Burkina Faso, Cà´te d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Mali, et Sénégal). « Les pertes pour les mangues représentent le tiers de leurs exportations, soit 10 millions d’euros », a révélé Mme Hart.

Marc Boucey chef du département Coopération de l’UE au Sénégal, a laissé entendre que devant la découverte en 2005 d’une nouvelle espèce de mouches des fruits en Afrique de l’Ouest a multiplié les interceptions de cargaison en Europe.

« Ce qui a accru les risques de perte d’accès aux marchés internationaux », a-t-il souligné avant d’ajouter que devant la faiblesse des ressources des institutions nationales des Etats, l’UE été obligée d’apporter son soutien financier au projet.

Selon lui, ce soutien se justifie compte tenu du fait que « c’est un secteur à fort potentiel d’exportation ».

Le coà»t global du projet a été évalué à 23,5 millions d’euros, soit 15,8 milliards FCFA par Ousseini Salifou, directeur régional de l’agriculture et de la sécurité alimentaire de la CEDEAO.

Il a détaillé la contribution des différents partenaires, précisant que l’UE a déboursé 17 millions d’euros, l’AFD 1,5 million d’euros, la CEDEAO et les pays bénéficiaires 5 millions d’euros.

MS/cat
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