Les transferts d’argent des migrants vers la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui s’élèvent à 25 milliards de dollars par an, ont été cités parmi les financements innovants par un responsable de cette organisation qui regroupe quinze pays.
"Les transferts d’argent des migrants pourraient être exploités (...) pour le financement du développement de notre région", a affirmé Ibrahim Bocar Ba, Commissaire en charge des Politiques macroéconomiques de la CEDEAO, lors d’une réunion d’experts de la sous-région, mardi, à Dakar.
Ces experts sont réunis pour discuter des financements innovants pour la transformation structurelle des économies de la sous-région et d’analyser les options disponibles et l’état des lieux des mécanismes de financement innovants en Afrique de l’Ouest.
"Au niveau de la commission de la CEDEAO, la création du Fonds pour le développement et le financement des infrastructures de transport et d’énergies (Fodete), à travers une taxe sur les exportations des produits agricoles, miniers et hydrocarbures, a la capacité de générer plus de 300 millions de dollars par an", a indiqué M. Ba.
Il a estimé que des sources de financements innovants existent dans la région CEDEAO et méritent d’être davantage développées.
"Ces financements font souvent référence à des mécanismes permettant de générer de nouvelles ressources publiques (les taxes, les obligations, etc.), des instruments basés sur la dette et le préfinancement et des partenariats publics-privés qui permettent l’utilisation de fonds publics afin de créer un effet de levier pour l’investissement privé", a-t-il dit.
Sur le plan de l’intégration financière, M. Ba soutient que la CEDEAO oeuvre à l’approfondissement du marché financier régional. "Avec une capitalisation boursière d’environ 74 milliards de dollars en 2014, le marché financier régional est en forte croissance, sous l’impulsion du dynamisme de la bourse nigériane", a-t-il ajouté.
"Les transferts d’argent des migrants pourraient être exploités (...) pour le financement du développement de notre région", a affirmé Ibrahim Bocar Ba, Commissaire en charge des Politiques macroéconomiques de la CEDEAO, lors d’une réunion d’experts de la sous-région, mardi, à Dakar.
Ces experts sont réunis pour discuter des financements innovants pour la transformation structurelle des économies de la sous-région et d’analyser les options disponibles et l’état des lieux des mécanismes de financement innovants en Afrique de l’Ouest.
"Au niveau de la commission de la CEDEAO, la création du Fonds pour le développement et le financement des infrastructures de transport et d’énergies (Fodete), à travers une taxe sur les exportations des produits agricoles, miniers et hydrocarbures, a la capacité de générer plus de 300 millions de dollars par an", a indiqué M. Ba.
Il a estimé que des sources de financements innovants existent dans la région CEDEAO et méritent d’être davantage développées.
"Ces financements font souvent référence à des mécanismes permettant de générer de nouvelles ressources publiques (les taxes, les obligations, etc.), des instruments basés sur la dette et le préfinancement et des partenariats publics-privés qui permettent l’utilisation de fonds publics afin de créer un effet de levier pour l’investissement privé", a-t-il dit.
Sur le plan de l’intégration financière, M. Ba soutient que la CEDEAO oeuvre à l’approfondissement du marché financier régional. "Avec une capitalisation boursière d’environ 74 milliards de dollars en 2014, le marché financier régional est en forte croissance, sous l’impulsion du dynamisme de la bourse nigériane", a-t-il ajouté.