Abidjan - "La Côte d'Ivoire projette à l'horizon 2020, un objectif minimum de 50% de transformation de sa production de cacao et un taux de 100% pour la première transformation'', a annoncé mercredi le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, lors d'une séance de travail avec des transformateurs de cacao nationaux et internationaux, à la primature au Plateau.
Selon le Premier ministre, la transformation locale des fèves de cacao représente un des enjeux majeurs de l'économie cacaoyère de la Côte d'Ivoire. Cet enjeu transparaît, a-t-il ajouté, dans les cinq grands chantiers définis par le Président de la République sur la période 2016-2020, notamment celui de la transformation structurelle de l'économie.
Pour l'atteinte de cet objectif, l'Etat entend instaurer un cadre d'échanges caractérisé par un partenariat ''gagnant-gagnant'' permettant de lever les contraintes qui entravent la transformation du cacao , notamment l'approvisionnement en fèves des unités de broyage, la fiscalité, les coûts élevés et les lenteurs observées dans les modalités d'exportation.
Douze entreprises de broyage de fève de cacao et deux entreprises de broyage de cacao hors normes et de résidus sont installées en Côte d'Ivoire. "La reforme de la filière et l'amélioration rapide de l'environnement des affaires en Côte d'Ivoire ont entraîné au niveau de l'industrie de la transformation une hausse des quantités transformées qui sont passé de 375.000 tonnes au cours de la campagne 2010-2011 à 520.000 tonnes en 2014-2015", a signifié M. Duncan, ajoutant que le taux de transformation est d'environ 33% à ce jour.
Quant au porte-parole des transformateurs, Arouna Coulibaly, il a souligné que des réflexions sur la fiscalité attachée à la transformation et l'accès aux fèves seront menées dans des groupes de travail afin d'apporter de nouvelles mesures qui permettront de faire de la Côte d'Ivoire le premier pays transformateur de cacao dans le monde. "L' ambition de la Côte d'Ivoire est de conforter sa capacité de transformation au premier niveau et d'envisager une seconde étape qui permettrait d'aller plus loin dans les produits chocolatés", a-t-il poursuivi.
(AIP)
tad/cmas
Selon le Premier ministre, la transformation locale des fèves de cacao représente un des enjeux majeurs de l'économie cacaoyère de la Côte d'Ivoire. Cet enjeu transparaît, a-t-il ajouté, dans les cinq grands chantiers définis par le Président de la République sur la période 2016-2020, notamment celui de la transformation structurelle de l'économie.
Pour l'atteinte de cet objectif, l'Etat entend instaurer un cadre d'échanges caractérisé par un partenariat ''gagnant-gagnant'' permettant de lever les contraintes qui entravent la transformation du cacao , notamment l'approvisionnement en fèves des unités de broyage, la fiscalité, les coûts élevés et les lenteurs observées dans les modalités d'exportation.
Douze entreprises de broyage de fève de cacao et deux entreprises de broyage de cacao hors normes et de résidus sont installées en Côte d'Ivoire. "La reforme de la filière et l'amélioration rapide de l'environnement des affaires en Côte d'Ivoire ont entraîné au niveau de l'industrie de la transformation une hausse des quantités transformées qui sont passé de 375.000 tonnes au cours de la campagne 2010-2011 à 520.000 tonnes en 2014-2015", a signifié M. Duncan, ajoutant que le taux de transformation est d'environ 33% à ce jour.
Quant au porte-parole des transformateurs, Arouna Coulibaly, il a souligné que des réflexions sur la fiscalité attachée à la transformation et l'accès aux fèves seront menées dans des groupes de travail afin d'apporter de nouvelles mesures qui permettront de faire de la Côte d'Ivoire le premier pays transformateur de cacao dans le monde. "L' ambition de la Côte d'Ivoire est de conforter sa capacité de transformation au premier niveau et d'envisager une seconde étape qui permettrait d'aller plus loin dans les produits chocolatés", a-t-il poursuivi.
(AIP)
tad/cmas