Où est passé François Hollande avec son rêve de combattre les chefs d’Etat d’Afrique qui tripatouillent leurs Constitutions et s’accrochent au pouvoir ? Et pourtant, le chef de l’Etat français sait bien que les nuages s’annoncent au-dessus de la République Démocratique du Congo, où Joseph Kabila ne veut pas quitter le fauteuil présidentiel. Au Congo-Brazzaville, Sassou N’guesso a une nouvelle ambition de gouverner après plus de 30 ans au pouvoir. Le Burundais Pierre Nkuruziza ne veut pas respecter l’accord d’Arusha, en Tanzanie. Face à Idriss Deby du Tchad, François Hollande affiche un bilan négatif de sa coopération, et chute lourdement devant l’opinion tchadienne parce qu’Idriss Deby renforce de 50%, l’opération Barkhane au Mali et au Sahel. La politique africaine de la France est en perte de vitesse au Gabon. Une perte de confiance au plus mal, quand le Premier ministre, Manuel Valls disait que le président Ali Bongo n’avait pas été élu. Quand la France s’investit dans autant d’erreurs, et de moins attention, François Hollande ne peut se cacher, et éviter de parler d’Afrique. Le climat politique est lourd entre les locataires des palais africains et l’Elysée. Et pourtant, François Hollande a eu des propos rassurants, assumés et bien réfléchis au dernier sommet de la Francophonie à Dakar, au Sénégal qu’il combattrait les chefs d’Etat d’Afrique qui ne respectent pas les délais constitutionnels de leur fonction présidentielle. Aujourd’hui, François Hollande a ‘’disparu’’ des radars à Brazzaville, Kinshasa, Bujumbura, et peut-être N’djamena. François Hollande a raté sa coopération avec l’Afrique ; Il est tout à fait sous pression, et manque de sérénité, de vigilance et de sérénité devant des présidents africains « anormaux ». En vérité, François Hollande devrait être en ‘’examen’’ par les institutions françaises pour fraudes politiques et d’avoir trop vite parlé au nom de la France. Car, la politique africaine de la France n’est pas une affaire personnelle. François Hollande a manqué de tac diplomatique devant Sassou N’guesso, 30 ans de pouvoir d’Etat, 71 ans. Idriss Deby, 25 ans de règne sans partage.
BEN Ismaël
BEN Ismaël
