Casablanca, Le royaume du Maroc s’est déjà engagé dans la dynamique d’une production d’énergie renouvelable au regard de ses parcs éoliens, notamment celui de Tarfaya, le plus grand d’Afrique, se positionnant dans cet élan, comme un exemple à suivre pour l’Afrique.
Un voyage de presse, en marge de la 4ème édition du forum international Afrique développement, a permis mardi à une trentaine de journalistes africains, de s’imprégner de cette technologie, sur le parc éolien de Tarfaya situé à 70 km de Laayoune, géré par Nareva Holding Energie.
"Le parc est le plus grand de l’Afrique; il fait une puissance de 301 mégawatts, 131 turbines Siemens de 3 mégawatts chacune avec la hauteur de la tour qui fait 80 mètres et la longueur des pattes qui fait 49 mètres soit un diamètre de rotor de 101 mètres", a décrit le directeur d’exploitation de Tarfaya Energie Company (TAREC), Abdelali El Ghali.
Selon lui, le produit cible dépasse les mille gigawatts soit l’équivalent de la consommation d’une ville de 1,5 millions d’habitants. "Avec ce parc nous évitons des émissions de 900 milles tonnes de Co2, soit l’équivalent de ce qui est absorbé par 150 millions d’arbres annuellement, et on évite l’exportation de la devise, à peu près 190 millions de dollars par an", a-t-il indiqué.
Pour Abdelali El Ghali, le royaume du Maroc compte accroître la capacité de production de ses parcs en construisant davantage. "Sous peu on commencera la construction de cinq autres parcs éoliens. Maintenant le gouvernement a déjà fixé un autre objectif. On était pour 2020 à 42% en énergies renouvelables, maintenant on va passer à 52% à l’horizon de 2030. Il y a donc des gisements", a-t-il relevé.
Selon lui, les ressources tant naturelles que financières, existent pour la mise en œuvre de ce projet voulu et soutenu par sa Majesté, le roi Mohammed VI, soulignant qu’il faut de l’espace et du gisement de vent pour la mise en place de cette technologie. "Au Maroc on est passé à 400 kilovolts, au Canada il y en a de plus de 700. Un parc comme celui-là on ne peut pas le construire à côté de Casablanca, il n’y a pas de terrain, il n’y pas de gisement de vents", a-t-il indiqué.
(AIP)
gak/ask
Un voyage de presse, en marge de la 4ème édition du forum international Afrique développement, a permis mardi à une trentaine de journalistes africains, de s’imprégner de cette technologie, sur le parc éolien de Tarfaya situé à 70 km de Laayoune, géré par Nareva Holding Energie.
"Le parc est le plus grand de l’Afrique; il fait une puissance de 301 mégawatts, 131 turbines Siemens de 3 mégawatts chacune avec la hauteur de la tour qui fait 80 mètres et la longueur des pattes qui fait 49 mètres soit un diamètre de rotor de 101 mètres", a décrit le directeur d’exploitation de Tarfaya Energie Company (TAREC), Abdelali El Ghali.
Selon lui, le produit cible dépasse les mille gigawatts soit l’équivalent de la consommation d’une ville de 1,5 millions d’habitants. "Avec ce parc nous évitons des émissions de 900 milles tonnes de Co2, soit l’équivalent de ce qui est absorbé par 150 millions d’arbres annuellement, et on évite l’exportation de la devise, à peu près 190 millions de dollars par an", a-t-il indiqué.
Pour Abdelali El Ghali, le royaume du Maroc compte accroître la capacité de production de ses parcs en construisant davantage. "Sous peu on commencera la construction de cinq autres parcs éoliens. Maintenant le gouvernement a déjà fixé un autre objectif. On était pour 2020 à 42% en énergies renouvelables, maintenant on va passer à 52% à l’horizon de 2030. Il y a donc des gisements", a-t-il relevé.
Selon lui, les ressources tant naturelles que financières, existent pour la mise en œuvre de ce projet voulu et soutenu par sa Majesté, le roi Mohammed VI, soulignant qu’il faut de l’espace et du gisement de vent pour la mise en place de cette technologie. "Au Maroc on est passé à 400 kilovolts, au Canada il y en a de plus de 700. Un parc comme celui-là on ne peut pas le construire à côté de Casablanca, il n’y a pas de terrain, il n’y pas de gisement de vents", a-t-il indiqué.
(AIP)
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