Ouagadougou, Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon s’est dit jeudi à Ouagadougou "préoccupé" par les attaques terroristes dans le Sahel et appelé à une riposte "globale", a constaté l’AFP.
"Je suis profondément préoccupé par les attaques terroristes perpétrées
dans la région" du Sahel, a déclaré le secrétaire général des Nations unies à Ouagadougou, première étape d’une tournée africaine qui doit le mener
également en Mauritanie et en Algérie, deux pays également concernés par le problème.
"La riposte contre le terrorisme doit être globale, dans le strict respect
des droits de l’homme et du droit international humanitaire", a estimé M. Ban qui s’exprimait à l’issue d’un entretien au palais présidentiel avec le chef de l’Etat burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.
Le Burkina Faso, pays pauvre d’Afrique de l’ouest jadis épargné des
attaques, a été frappé le 15 janvier par une série d’attentats apparemment
coordonnées qui ont fait 31 morts dont 28 dans la capitale Ouagadougou où les assaillants s’en sont pris à l’hôtel Splendid et au restaurant Cappuccino, des lieux de rendez-vous privilégiés des Occidentaux.
Les attaques ont été revendiquées par le groupe Al-Mourahbitoune de
l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, chassé du Nord du Mali en 2012 par une
intervention française.
"Le président (Kaboré) et moi pensons tous deux que tout en s’attaquant aux problèmes de sécurité, notre action doit être concentrée sur les causes profondes de l’instabilité, de la pauvreté, du chômage, de l’exclusion sociale, de la discrimination et de l’exclusion", a indiqué M. Ban.
"Je suis revenu dans la région pour engager la communauté internationale à continuer à apporter son soutien à la région du Sahel. Ce soir je me rendrai en Mauritanie pour poursuivre ce travail de sensibilisation", a indiqué M. Ban.
Le président Kaboré a affirmé que les Nations unies se sont engagées à
aider la "sous-région" dans le cadre de la lutte contre le terrorisme surtout par "la prévention".
"Nous avons non seulement reçu la volonté (des Nations unies) de nous
appuyer (...) pour améliorer notre vision de la lutte contre le terrorisme et
également dans la réforme de nos forces armées mais également de nous aider dans la sous-région à ce que nous puissions améliorer par la prévention, la lutte contre le terrorisme", a indiqué M. Kaboré.
Le secrétaire général s’est aussi entretenu avec plusieurs personnalités du
Burkina notamment le Premier ministre Paul Kaba Tiéba, le président du
parlement Salif Diallo et a visité une "unité de réhabilitation nutritionnelle
des enfants et une unité de prise en charge pédiatrique du VIH/Sida" dans le centre de Ouagadougou.
M. Ban doit se rendre en fin d’après-midi au Mauritanie puis en Algérie, dernière étape de sa tournée sous-régionale.
roh/pgf/sla
"Je suis profondément préoccupé par les attaques terroristes perpétrées
dans la région" du Sahel, a déclaré le secrétaire général des Nations unies à Ouagadougou, première étape d’une tournée africaine qui doit le mener
également en Mauritanie et en Algérie, deux pays également concernés par le problème.
"La riposte contre le terrorisme doit être globale, dans le strict respect
des droits de l’homme et du droit international humanitaire", a estimé M. Ban qui s’exprimait à l’issue d’un entretien au palais présidentiel avec le chef de l’Etat burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.
Le Burkina Faso, pays pauvre d’Afrique de l’ouest jadis épargné des
attaques, a été frappé le 15 janvier par une série d’attentats apparemment
coordonnées qui ont fait 31 morts dont 28 dans la capitale Ouagadougou où les assaillants s’en sont pris à l’hôtel Splendid et au restaurant Cappuccino, des lieux de rendez-vous privilégiés des Occidentaux.
Les attaques ont été revendiquées par le groupe Al-Mourahbitoune de
l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, chassé du Nord du Mali en 2012 par une
intervention française.
"Le président (Kaboré) et moi pensons tous deux que tout en s’attaquant aux problèmes de sécurité, notre action doit être concentrée sur les causes profondes de l’instabilité, de la pauvreté, du chômage, de l’exclusion sociale, de la discrimination et de l’exclusion", a indiqué M. Ban.
"Je suis revenu dans la région pour engager la communauté internationale à continuer à apporter son soutien à la région du Sahel. Ce soir je me rendrai en Mauritanie pour poursuivre ce travail de sensibilisation", a indiqué M. Ban.
Le président Kaboré a affirmé que les Nations unies se sont engagées à
aider la "sous-région" dans le cadre de la lutte contre le terrorisme surtout par "la prévention".
"Nous avons non seulement reçu la volonté (des Nations unies) de nous
appuyer (...) pour améliorer notre vision de la lutte contre le terrorisme et
également dans la réforme de nos forces armées mais également de nous aider dans la sous-région à ce que nous puissions améliorer par la prévention, la lutte contre le terrorisme", a indiqué M. Kaboré.
Le secrétaire général s’est aussi entretenu avec plusieurs personnalités du
Burkina notamment le Premier ministre Paul Kaba Tiéba, le président du
parlement Salif Diallo et a visité une "unité de réhabilitation nutritionnelle
des enfants et une unité de prise en charge pédiatrique du VIH/Sida" dans le centre de Ouagadougou.
M. Ban doit se rendre en fin d’après-midi au Mauritanie puis en Algérie, dernière étape de sa tournée sous-régionale.
roh/pgf/sla