Se doter d’outils adéquats afin de faire face aux changements climatiques et ses aléas. C’est à cela que s’attèlent le ministère de l’Environnement et du Développement Durable, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité (MEMIS) et du Pnud. A cet effet, le MEMIS organise un atelier de formation-sensibilisation à l’intention des collectivités territoriales et des agents du MEMIS qui se tient du 08 au 09 mars 2016, à la Résidence Niablé dans la commune de Cocody. Il s’agit pour les initiateurs de cet atelier, à travers le « projet de renforcement du système de gestion de l’information environnementale pour le développement de la zone côtière en réponse aux objectifs des conventions de Rio » de renforcer les capacités des acteurs locaux et nationaux en matière de gestion de l’information environnementale en vue d’améliorer la prise de décision dans la gestion de environnement en zone côtière dans le pays ( Bonoua, Sassandra, Tiapoum, Fresco, Adiaké, Tabou, Jacqueville, Port-Bouët, Grand-Bassam…) et contribuer à atteindre ainsi les objectifs environnementaux locaux et nationaux. En effet, cette action du ministère de l’Environnement et du Développement Durale s’inscrit dans la mise en œuvre des conclusions du sommet de Rio de 92 qui avaient invité, au chapitre 28 de l’Agenda 21, les collectivités territoriales à préparer et à mettre en œuvre, avec les habitants et les acteurs locaux, à l’échelle, des politiques de développement durable dénommées agendas 21 locaux. Les participants de cet atelier, durant ces deux jours, seront instruits sur huit (08) communications. Entre autre sur : l’essence du développement durable, la loi sur le développement durable, la stratégie à adopter pour le développement durable… Gnonzou Dénis, représentant du ministre de l’Environnement et du Développement Durable, a, au cours de son intervention souligné que le changement climatique « menace dangereusement la planète ». C’est pourquoi, il a qualifié ce projet de « porteur véritable d’espoir pour tout le monde ». Il a donc invité à s’approprier le projet si « le monde veut aller plus vers le progrès et la justice ». Car dit-il, il reste persuadé que la volonté du président Alassane Ouattara de faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020, exige la prise en compte d’un programme plus visionnaire et plus juste. Le développement durable ne vise rien que ces éléments que je viens d’énumérer. Dans les éléments fondateurs de ce projet, il est dit en principe 1 que l’homme doit être mis au centre des préoccupations. L’agenda 21 qui est associé à ce modèle. Cet atelier vise donc le renforcement vos capacités dans l’élaboration et l’application des mesures prises dans le domaine du développement durable».
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