Dimbokro – La gare routière de Dimbokro connait une forte affluence de passagers voulant se rendre dans les différents villages du département pour célébrer la fête de Pâques (Paquinou en pays Baoulé), a constaté vendredi l’AIP.
Munis de sacs de voyage, de sacs de riz, de cartons de boissons et autres kits devant servir à la confection des mets pour cette fête de Pâques, plusieurs voyageurs attendent d’éventuels cars à destination de leurs villages.
Il y règne une animation qui contraste avec les appels habituels et incessants des apprentis-chauffeurs et coxers, les jours ordinaires, pour indiquer les différentes destinations.
« Je suis venue d’Abidjan et depuis 8H, je suis à la gare, il n’y a pas de ‘Badjan’ pour le moment, pour aller dans mon village, Adjoumanikro. Déjà, ça été difficile à la gare d’Abidjan pour venir à Dimbokro. Bien qu’étant présente à 6H là-bas, j’ai dû attendre le neuvième départ. Je suis fatiguée, mais il faut bien que je sois au village pour la Pâques », a affirmé dame N’zi Ahou Marcelline, la trentaine, assise sur son sac de voyage, allaitant son enfant.
Elle se lève soudain, attache son bébé au dos et court en direction d’un minicar de 22 places, appelé « Badjan », qui rentre à la gare.
De son côté, Paul N’guessan Amani qui veut aller à Ebiniakro, arrêté sous les arbres en face de la gare ferroviaire, semble indifférent à ce remue-ménage autour de lui. Il grille, coup sur coup, plusieurs cigarettes montrant ainsi des signes d’une certaine nervosité. « Je fais partie du comité d’organisation de la Paquinou chez moi, si je suis encore en route, ce n’est pas la peine », a-t-il dit en écrasant du pied un mégot qu’il venait de jeter à terre.
Malgré, l’insuffisance de véhicules, le transporteur Ouattara Drissa rassure. « Tout le monde va voyager. Les cars sont partis déposer des gens, ils vont arriver sous peu. En cette période de fête, c’est toujours comme ça ici. A cause de la forte demande, il y a une pénurie, mais ça finit toujours par s’arranger », a-t-il déclaré.
Ik/kp
Munis de sacs de voyage, de sacs de riz, de cartons de boissons et autres kits devant servir à la confection des mets pour cette fête de Pâques, plusieurs voyageurs attendent d’éventuels cars à destination de leurs villages.
Il y règne une animation qui contraste avec les appels habituels et incessants des apprentis-chauffeurs et coxers, les jours ordinaires, pour indiquer les différentes destinations.
« Je suis venue d’Abidjan et depuis 8H, je suis à la gare, il n’y a pas de ‘Badjan’ pour le moment, pour aller dans mon village, Adjoumanikro. Déjà, ça été difficile à la gare d’Abidjan pour venir à Dimbokro. Bien qu’étant présente à 6H là-bas, j’ai dû attendre le neuvième départ. Je suis fatiguée, mais il faut bien que je sois au village pour la Pâques », a affirmé dame N’zi Ahou Marcelline, la trentaine, assise sur son sac de voyage, allaitant son enfant.
Elle se lève soudain, attache son bébé au dos et court en direction d’un minicar de 22 places, appelé « Badjan », qui rentre à la gare.
De son côté, Paul N’guessan Amani qui veut aller à Ebiniakro, arrêté sous les arbres en face de la gare ferroviaire, semble indifférent à ce remue-ménage autour de lui. Il grille, coup sur coup, plusieurs cigarettes montrant ainsi des signes d’une certaine nervosité. « Je fais partie du comité d’organisation de la Paquinou chez moi, si je suis encore en route, ce n’est pas la peine », a-t-il dit en écrasant du pied un mégot qu’il venait de jeter à terre.
Malgré, l’insuffisance de véhicules, le transporteur Ouattara Drissa rassure. « Tout le monde va voyager. Les cars sont partis déposer des gens, ils vont arriver sous peu. En cette période de fête, c’est toujours comme ça ici. A cause de la forte demande, il y a une pénurie, mais ça finit toujours par s’arranger », a-t-il déclaré.
Ik/kp