Divo – La fête de Pâques, fête de la résurrection de Christ Sauveur revêt un caractère particulier en Côte d’Ivoire depuis quelques années avec le déplacement massif des populations originaires du centre du pays, les Baoulé, vers leurs localités d’origine pour une fête qu’ils ont rebaptisée ‘’paquinou’’.
Toutefois, ces déplacements, même s’ils sont préparés toute une année durant, ne sont pas évidents pour tout le monde.
Pour des raisons économiques et pour bien d’autres encore plus profondes certains baoulés qui peuplent des milliers de campements, notamment dans le centre-ouest, ne font pas la paquinou comme les autres. Pourtant ils se sentent concernés et solidaires des fêtards.
A Divo, est né la ‘’paquinou version Amédé Kouakou’’ du nom du maire de la ville. Elle consiste à offrir sur place aux baoulés tout le folklore de l’événement tel que vécu par leurs parents au centre. De plus l’occasion est choisie pour impliquer davantage la communauté dans le processus de développement économique et social de leurs terres d’accueil aux côtés de leur ‘’tuteurs’’.
« Il s’agit de leur faire oublier la nostalgie de leurs terres d’origine et de les impliquer beaucoup plus dans le développement économique et social de Divo », a expliqué le responsable de la communication à la mairie de Divo, Maxime Kouamé.
L’idée a germé il y a maintenant deux ans et après le village de ‘’Kpakossou’’ en 2014 , celui de ‘’Djetrankro’’ en 2015, c’est ‘’petit Bouaké’’ qui a abrité l’édition de 2016.
A côté donc des réjouissances populaires avec notamment les bals poussière et les prestations d’artistes originaires du centre de la Côte d’Ivoire, l’on réfléchit sur les questions de développement local.
A petit Bouaké les populations ont insisté sur le mauvais état des pistes villageoises. Selon un de leurs porte-paroles, Kouassi Brou Etienne, beaucoup trop de produits agricoles pourrissent dans les champs faute de routes pour les transporter vers la ville.
Pour vaincre ce type de questions préoccupantes pour les populations, le maire de Divo a prôné l’entente et la cohésion. Après avoir écarté toute coloration et connotation politique de l’événement, il a appelé l’ensemble des cadres de Divo à faire chorus pour atteindre le développement tel que souhaité par leurs ‘’parents’’.
« Ce que nous souhaitons c’est que l’ensemble des cadres du Lôh-Djiboua, nous nous mettions ensemble. Car c’est ensemble que nous sommes forts. Il n’y a pas de place pour la désunion. Nous sommes les enfants d’Houphouët Boigny. Et les enfants d’Houphouët, c’est la paix, la cohésion, l’entente pour que nous puissions développer notre région. C’est vraiment le sens de cette fête ».
Le ‘’paquinou version Amédé Kouakou’’ va sillonner chaque année les plus gros campements de la sous-préfecture de Divo pour apporter le message de la cohésion et de la paix, indique-t-on.
En attendant de mesurer les premiers effets de cette initiative de la mairie de Divo, il est bon de noter que le peuple baoulé, principal concerné, salue cette manière de célébrer la pâque. Pour preuve l’effervescence constatée à chaque édition. Une communion populaire qui en dit long sur un vide que ‘’paquinou version Amédé Kouakou’’ vient combler.
(AIP)
gso/ask
Toutefois, ces déplacements, même s’ils sont préparés toute une année durant, ne sont pas évidents pour tout le monde.
Pour des raisons économiques et pour bien d’autres encore plus profondes certains baoulés qui peuplent des milliers de campements, notamment dans le centre-ouest, ne font pas la paquinou comme les autres. Pourtant ils se sentent concernés et solidaires des fêtards.
A Divo, est né la ‘’paquinou version Amédé Kouakou’’ du nom du maire de la ville. Elle consiste à offrir sur place aux baoulés tout le folklore de l’événement tel que vécu par leurs parents au centre. De plus l’occasion est choisie pour impliquer davantage la communauté dans le processus de développement économique et social de leurs terres d’accueil aux côtés de leur ‘’tuteurs’’.
« Il s’agit de leur faire oublier la nostalgie de leurs terres d’origine et de les impliquer beaucoup plus dans le développement économique et social de Divo », a expliqué le responsable de la communication à la mairie de Divo, Maxime Kouamé.
L’idée a germé il y a maintenant deux ans et après le village de ‘’Kpakossou’’ en 2014 , celui de ‘’Djetrankro’’ en 2015, c’est ‘’petit Bouaké’’ qui a abrité l’édition de 2016.
A côté donc des réjouissances populaires avec notamment les bals poussière et les prestations d’artistes originaires du centre de la Côte d’Ivoire, l’on réfléchit sur les questions de développement local.
A petit Bouaké les populations ont insisté sur le mauvais état des pistes villageoises. Selon un de leurs porte-paroles, Kouassi Brou Etienne, beaucoup trop de produits agricoles pourrissent dans les champs faute de routes pour les transporter vers la ville.
Pour vaincre ce type de questions préoccupantes pour les populations, le maire de Divo a prôné l’entente et la cohésion. Après avoir écarté toute coloration et connotation politique de l’événement, il a appelé l’ensemble des cadres de Divo à faire chorus pour atteindre le développement tel que souhaité par leurs ‘’parents’’.
« Ce que nous souhaitons c’est que l’ensemble des cadres du Lôh-Djiboua, nous nous mettions ensemble. Car c’est ensemble que nous sommes forts. Il n’y a pas de place pour la désunion. Nous sommes les enfants d’Houphouët Boigny. Et les enfants d’Houphouët, c’est la paix, la cohésion, l’entente pour que nous puissions développer notre région. C’est vraiment le sens de cette fête ».
Le ‘’paquinou version Amédé Kouakou’’ va sillonner chaque année les plus gros campements de la sous-préfecture de Divo pour apporter le message de la cohésion et de la paix, indique-t-on.
En attendant de mesurer les premiers effets de cette initiative de la mairie de Divo, il est bon de noter que le peuple baoulé, principal concerné, salue cette manière de célébrer la pâque. Pour preuve l’effervescence constatée à chaque édition. Une communion populaire qui en dit long sur un vide que ‘’paquinou version Amédé Kouakou’’ vient combler.
(AIP)
gso/ask