Nations unies (Etats-Unis) - L’ONU va continuer de réduire la taille de sa mission en Côte d’Ivoire (Onuci) et prévoit sa fermeture définitive en juin 2017, selon le dernier rapport de son secrétaire général Ban Ki-moon.
"Au 30 juin 2017, la fermeture de la mission sera achevée" et aucune autre ne lui succédera "étant donné la trajectoire positive de la Côte d’Ivoire", indique le rapport dont l’AFP a eu copie.
Dans l’intervalle, M. Ban recommande au Conseil de sécurité de prolonger le mandat de l’Onuci "pour une période finale, jusqu’au 30 juin 2017". Ses effectifs militaires doivent passer de près de 4.000 actuellement à 2.000 d’ici au 31 août 2016.
Ensuite, de janvier à fin avril 2017, l’ONU lui retirera encore les 650 hommes de sa force de réaction rapide, un bataillon d’infanterie (un millier d’hommes) déployé dans le sud-ouest du pays, une région troublée, et son aviation.
Mai et juin seront consacrés à fermer la mission et rapatrier le matériel.
Le gouvernement a demandé à conserver les installations de radio FM de la
mission.
Les effectifs policiers (1.500) et civils (1.225) seront retirés à peu près
dans les mêmes délais.
Le sort de la force de réaction rapide reste à déterminer, précise le
rapport. Il suggère qu’elle pourrait "rester un outil pour la paix et la
stabilité régionales" et être mise à la disposition des missions de l’ONU au
Liberia ou au Mali voisins.
En attendant son départ, souligne le rapport, l’Onuci devra se concentrer
sur les efforts de réconciliation nationale, la démobilisation des anciens
rebelles, la promotion des droits de l’homme et la livraison d’aide
humanitaire.
Selon le rapport, les conditions de sécurité "restent stables mais fragiles", en particulier dans le sud-ouest malgré une amélioration le long de la frontière avec le Liberia.
Le gouvernement ivoirien avait souhaité que les Casques bleus se retirent
totalement fin 2017 ou début 2018. A son apogée en 2012, la mission comptait
9.762 hommes.
La Côte d’Ivoire a connu une décennie de crise politico-militaire, marquée
par une partition du pays entre le Nord aux mains d’une rébellion et le Sud
contrôlé par le camp de l’ex-président Laurent Gbagbo (au pouvoir entre 2000
et 2011).
Cinq ans après cette crise, note M. Ban, le pays "a bien progressé sur la voie d’une paix et d’une stabilité durables et de la prospérité économique".
avz/faa
"Au 30 juin 2017, la fermeture de la mission sera achevée" et aucune autre ne lui succédera "étant donné la trajectoire positive de la Côte d’Ivoire", indique le rapport dont l’AFP a eu copie.
Dans l’intervalle, M. Ban recommande au Conseil de sécurité de prolonger le mandat de l’Onuci "pour une période finale, jusqu’au 30 juin 2017". Ses effectifs militaires doivent passer de près de 4.000 actuellement à 2.000 d’ici au 31 août 2016.
Ensuite, de janvier à fin avril 2017, l’ONU lui retirera encore les 650 hommes de sa force de réaction rapide, un bataillon d’infanterie (un millier d’hommes) déployé dans le sud-ouest du pays, une région troublée, et son aviation.
Mai et juin seront consacrés à fermer la mission et rapatrier le matériel.
Le gouvernement a demandé à conserver les installations de radio FM de la
mission.
Les effectifs policiers (1.500) et civils (1.225) seront retirés à peu près
dans les mêmes délais.
Le sort de la force de réaction rapide reste à déterminer, précise le
rapport. Il suggère qu’elle pourrait "rester un outil pour la paix et la
stabilité régionales" et être mise à la disposition des missions de l’ONU au
Liberia ou au Mali voisins.
En attendant son départ, souligne le rapport, l’Onuci devra se concentrer
sur les efforts de réconciliation nationale, la démobilisation des anciens
rebelles, la promotion des droits de l’homme et la livraison d’aide
humanitaire.
Selon le rapport, les conditions de sécurité "restent stables mais fragiles", en particulier dans le sud-ouest malgré une amélioration le long de la frontière avec le Liberia.
Le gouvernement ivoirien avait souhaité que les Casques bleus se retirent
totalement fin 2017 ou début 2018. A son apogée en 2012, la mission comptait
9.762 hommes.
La Côte d’Ivoire a connu une décennie de crise politico-militaire, marquée
par une partition du pays entre le Nord aux mains d’une rébellion et le Sud
contrôlé par le camp de l’ex-président Laurent Gbagbo (au pouvoir entre 2000
et 2011).
Cinq ans après cette crise, note M. Ban, le pays "a bien progressé sur la voie d’une paix et d’une stabilité durables et de la prospérité économique".
avz/faa