La situation sécuritaire de la Côte d’Ivoire est «restée stable» mais «fragile» entre décembre 2015 et mars 2016, relève un rapport spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Ban Ki-moon.
Selon ce rapport sur l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) publié, mardi, sur le site internet de l'organisation, pendant la plupart de la période considérée, l'environnement était caractérisé sur le territoire ivoirien par des grèves des travailleurs et des étudiants, des manifestations de jeunes et des conflits entre communautés.
« On a également constaté» poursuit le texte «des incidents de violence sexuelle, dont des viols d'enfants, des affrontements entre les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) et les communautés et des crimes violents, comme des vols armés et du banditisme».
Toujours selon le rapport, une attaque terroriste contre le complexe balnéaire de Grand-Bassam (Sud), le 13 mars 2016, dont la responsabilité a été revendiquée par les Mourabitoun, groupe implanté au nord du Mali et affilié à Al-Qaida au Maghreb islamique et qui a fait une vingtaine de morts et plusieurs blessés, a insufflé une nouvelle dynamique à l 'état de la sécurité dans ce pays.
« D'autres incidents en matière de sécurité se sont produits pendant la période considérée » ajoute le texte, énumérant entre autres quelques incidents, dont un poste des Forces républicaines de Côte d'Ivoire attaqué le 27 décembre 2015 dans le village de Nougoua (Sud-Est), à proximité du poste frontière de Noé avec le Ghana.
Une grève des travailleurs organisée à Ferkessedougou (extrême Nord) le 22 janvier 2016 qui a dégénéré et donné lieu à de violents affrontements entre les manifestants et les forces de sécurité ivoiriennes, a occasionné au moins un mort.
Le 20 février 2016, les détenus de la prison d 'Abidjan (Sud) ont organisé un soulèvement durant lequel certains des prisonniers étaient armés de fusils d'assaut. Un garde et neuf prisonniers ont été tués pendant l'échange de coups de feu et 10 prisonniers ont été blessés.
Le 6 mars 2016, des habitants de la localité d 'Assuéffry (Nord-Est), près de Bondoukou, ont affronté les FRCI à l 'occasion de manifestations menées pour protester contre les extorsions de fonds auxquelles se livrent continuellement les militaires. Par ailleurs, d'autres sources indiquent que les FRCI qui ont ouvert le feu sur les manifestants, faisant trois morts et un blessé tentaient d'empêcher la fuite de la production de l'anacarde vers le Ghana, voisin.
Toujours selon ce rapport, « précédemment, le 25 janvier 2016, des habitants de la localité de Kouassi Niaguini, près de Boudoukou, se sont affrontés aux FRCI à l'occasion de manifestations contre les rapines des militaires ».
« Le 2 mars 2016, le Gouvernementivoirien a adopté un décret portant création d'un centre national de coordination de l'intervention d'urgence, en collaboration avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Ce mécanisme vise à prévenir les conflits, à lutter contre le terrorisme et à réduire les délais d'interventions suite à des alertes» conclut le rapport de l'ONU.
CK/ls/APA
Selon ce rapport sur l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) publié, mardi, sur le site internet de l'organisation, pendant la plupart de la période considérée, l'environnement était caractérisé sur le territoire ivoirien par des grèves des travailleurs et des étudiants, des manifestations de jeunes et des conflits entre communautés.
« On a également constaté» poursuit le texte «des incidents de violence sexuelle, dont des viols d'enfants, des affrontements entre les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) et les communautés et des crimes violents, comme des vols armés et du banditisme».
Toujours selon le rapport, une attaque terroriste contre le complexe balnéaire de Grand-Bassam (Sud), le 13 mars 2016, dont la responsabilité a été revendiquée par les Mourabitoun, groupe implanté au nord du Mali et affilié à Al-Qaida au Maghreb islamique et qui a fait une vingtaine de morts et plusieurs blessés, a insufflé une nouvelle dynamique à l 'état de la sécurité dans ce pays.
« D'autres incidents en matière de sécurité se sont produits pendant la période considérée » ajoute le texte, énumérant entre autres quelques incidents, dont un poste des Forces républicaines de Côte d'Ivoire attaqué le 27 décembre 2015 dans le village de Nougoua (Sud-Est), à proximité du poste frontière de Noé avec le Ghana.
Une grève des travailleurs organisée à Ferkessedougou (extrême Nord) le 22 janvier 2016 qui a dégénéré et donné lieu à de violents affrontements entre les manifestants et les forces de sécurité ivoiriennes, a occasionné au moins un mort.
Le 20 février 2016, les détenus de la prison d 'Abidjan (Sud) ont organisé un soulèvement durant lequel certains des prisonniers étaient armés de fusils d'assaut. Un garde et neuf prisonniers ont été tués pendant l'échange de coups de feu et 10 prisonniers ont été blessés.
Le 6 mars 2016, des habitants de la localité d 'Assuéffry (Nord-Est), près de Bondoukou, ont affronté les FRCI à l 'occasion de manifestations menées pour protester contre les extorsions de fonds auxquelles se livrent continuellement les militaires. Par ailleurs, d'autres sources indiquent que les FRCI qui ont ouvert le feu sur les manifestants, faisant trois morts et un blessé tentaient d'empêcher la fuite de la production de l'anacarde vers le Ghana, voisin.
Toujours selon ce rapport, « précédemment, le 25 janvier 2016, des habitants de la localité de Kouassi Niaguini, près de Boudoukou, se sont affrontés aux FRCI à l'occasion de manifestations contre les rapines des militaires ».
« Le 2 mars 2016, le Gouvernementivoirien a adopté un décret portant création d'un centre national de coordination de l'intervention d'urgence, en collaboration avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Ce mécanisme vise à prévenir les conflits, à lutter contre le terrorisme et à réduire les délais d'interventions suite à des alertes» conclut le rapport de l'ONU.
CK/ls/APA