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Vingt-et-unième conférence des parties (Cop21) sur le climat. Le rapport national de la participation de la Côte d’Ivoire a été présenté au Premier ministre Daniel Kablan Duncan. C’était hier, à l’hôtel Radisson Blu en présence de huit (08) ministres africains en charge des questions environnementales. Au cours de cette cérémonie, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a rappelé que la Cop21 qui a eu lieu le 11 décembre à Paris (France) est favorable à la Côte d’Ivoire mais aussi à la sous-région. « Il nous ouvre des opportunités pour mieux faire face aux effets néfastes des changements climatiques », a-t-il déclaré. D’ailleurs vu l’intérêt de cet accord, le chef du gouvernement a rappelé que le président de la République l’a instruit d’élaborer une feuille de route qui devra permettre à la Côte d’Ivoire de tirer un maximum de profit de la Cop21. Pour y arriver, le Premier ministre a dit compter sur tout le monde. « Aujourd’hui, nous avons besoin plus que jamais de conjuguer nos efforts afin d’aboutir à un réel développement et transfert de technologies », a-t-il conseillé. Et d’insister « Nous avons fait pencher la balance en notre faveur à la Cop21. Cependant si nous nous arrêtons en bon chemin, nos acquis seront perdus et nos efforts anéantis. Nous devons nous préparer tous à la mise en œuvre de l’accord de Paris ». Avant cette intervention officielle d’ouverture, le ministre Rémi Allah-Kouadio, ministre de l’Environnement et du développement durable, a remis le rapport national au Premier ministre après en avoir donné les grandes lignes. Parcourant le document, il a conclu que « La participation à la conférence de Paris sur les changements climatiques a été enrichissante et fructueuse pour la Côte d’Ivoire au regard des acquis de la Cop21 ». C’est d’ailleurs pour cela qu’il a annoncé que le pays est engagé dans le processus de ratification de l’accord de Paris. Abdoulaye Mar Dieye, directeur régional du Pnud pour l’Afrique, pour sa part, a ajouté « Je voudrais exhorter tous les pays africains à se faire représenter au plus haut niveau et surtout engager la procédure nationale de ratification », a-t-il indiqué avant de rassurer « Nous avons les moyens de limiter le changement climatique et de construire un avenir meilleur. Pour cela, il nous faut continuer d’anticiper, de prévenir et de miser sur la durabilité ». Pour le ministre de l’Environnement du Niger, Ousmane K., il faut conduire les Etats à un monde plus sain.
Par DJE KM
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