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Le ministre de l’Environnement et du Développement durable a remis, le vendredi 8 avril 2016, dans un hôtel à Port-Bouët au Premier ministre Kablan Duncan, la feuille de route de la mise en œuvre de l’Accord climat de Paris auquel a pris part la Côte d’Ivoire du 30 novembre au 12 décembre 2015. Cette cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs ministres africains chargés des questions d’environnement.
Lors de son allocution, le Premier ministre a rappelé que la Côte d’Ivoire a participé activement à la 21ème Conférence des Parties (COP 21) à Paris, France qui a aboutie à un accord universel et juridiquement contraignant sur le climat. Selon lui, la Côte d’Ivoire et l’Afrique ont fait entendre leur voix. Cet accord, selon lui, est non seulement très favorable au pays et à toute la sous-région, mais ouvre des opportunités pour mieux faire face aux effets néfastes des changements climatiques. Le Premier ministre a rappelé que les pays développés se sont engagés à prévoir des ressources financières au profit des pays en voie de développement dont le monde entier a reconnu la vulnérabilité au changement climatique. Kablan Duncan a rappelé que le Plan National de Développement (PND) 2016-2020 et les planifications stratégiques sectorielles intègrent, dans une large mesure, la dimension de la lutte contre les changements climatiques. « Nous avons besoin de conjuguer nos efforts afin d’aboutir à un réel transfert de technologies, à un renforcement de nos capacités et à la mise à disposition effective des ressources financières promises », a-t-il plaidé.
Capter les 55.000 milliards de FCFA du Fonds vert
Dr. Remi Allah-Kouadio, ministre de l’Environnement et du Développement durable, négociateur principal pour la Côte d’Ivoire a, quant à lui, fait un résumé de la COP 21. Il a souligné que le pays a soutenu de bout en bout la position commune du Groupe Africain. Cette position comportait les éléments clés suivant : objectif global de baisse de température à 1,5°C ; initiative sur les énergies renouvelables en Afrique ; les garanties du soutien de la communauté internationale à la mise en œuvre des mesures d’adaptation ; les garanties de la mise à disposition de financements nouveaux, additionnels et prévisibles avec un palier minimum de 100 milliards de dollars (55.000 milliards de FCFA)par an dès 2020 en respect des engagements faits depuis 2009.
Le ministre de l’Environnement a révélé que le Président Alassane Ouattara sera entre le 22 avril 2016 au 21 avril 2017 à New York, au siège des Nations Unies pour la signature de cet accord-cadre sur la COP 21. Allah-Kouadio a affirmé, en conclusion, que la feuille de route pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat sera non seulement alignée sur cet Accord, mais sera bâtis sur la base des contributions prévues déterminées au niveau national (CPDN) et du PND 2016-2020. Cette feuille de route vise à tirer les meilleurs bénéfices de cet accord pour l’émergence de la Côte d’Ivoire dans une perspective de développement durable. Des projets structurant bancables à fort impact positif sur la vie des populations permettront d’accroître leur mieux-être dans un environnement sain, sans détruire le précieux capital écologique.
La Côte d’Ivoire est engagée dans le processus de ratification de l’Accord Climat de Paris. Elle se prépare aussi d’ores et déjà pour la prochaine COP 22, qui aura lieu du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech au Maroc.
Olivier Guédé
Lors de son allocution, le Premier ministre a rappelé que la Côte d’Ivoire a participé activement à la 21ème Conférence des Parties (COP 21) à Paris, France qui a aboutie à un accord universel et juridiquement contraignant sur le climat. Selon lui, la Côte d’Ivoire et l’Afrique ont fait entendre leur voix. Cet accord, selon lui, est non seulement très favorable au pays et à toute la sous-région, mais ouvre des opportunités pour mieux faire face aux effets néfastes des changements climatiques. Le Premier ministre a rappelé que les pays développés se sont engagés à prévoir des ressources financières au profit des pays en voie de développement dont le monde entier a reconnu la vulnérabilité au changement climatique. Kablan Duncan a rappelé que le Plan National de Développement (PND) 2016-2020 et les planifications stratégiques sectorielles intègrent, dans une large mesure, la dimension de la lutte contre les changements climatiques. « Nous avons besoin de conjuguer nos efforts afin d’aboutir à un réel transfert de technologies, à un renforcement de nos capacités et à la mise à disposition effective des ressources financières promises », a-t-il plaidé.
Capter les 55.000 milliards de FCFA du Fonds vert
Dr. Remi Allah-Kouadio, ministre de l’Environnement et du Développement durable, négociateur principal pour la Côte d’Ivoire a, quant à lui, fait un résumé de la COP 21. Il a souligné que le pays a soutenu de bout en bout la position commune du Groupe Africain. Cette position comportait les éléments clés suivant : objectif global de baisse de température à 1,5°C ; initiative sur les énergies renouvelables en Afrique ; les garanties du soutien de la communauté internationale à la mise en œuvre des mesures d’adaptation ; les garanties de la mise à disposition de financements nouveaux, additionnels et prévisibles avec un palier minimum de 100 milliards de dollars (55.000 milliards de FCFA)par an dès 2020 en respect des engagements faits depuis 2009.
Le ministre de l’Environnement a révélé que le Président Alassane Ouattara sera entre le 22 avril 2016 au 21 avril 2017 à New York, au siège des Nations Unies pour la signature de cet accord-cadre sur la COP 21. Allah-Kouadio a affirmé, en conclusion, que la feuille de route pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat sera non seulement alignée sur cet Accord, mais sera bâtis sur la base des contributions prévues déterminées au niveau national (CPDN) et du PND 2016-2020. Cette feuille de route vise à tirer les meilleurs bénéfices de cet accord pour l’émergence de la Côte d’Ivoire dans une perspective de développement durable. Des projets structurant bancables à fort impact positif sur la vie des populations permettront d’accroître leur mieux-être dans un environnement sain, sans détruire le précieux capital écologique.
La Côte d’Ivoire est engagée dans le processus de ratification de l’Accord Climat de Paris. Elle se prépare aussi d’ores et déjà pour la prochaine COP 22, qui aura lieu du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech au Maroc.
Olivier Guédé
