Les travaux de la 29ème conférence régionale de la FAO pour l’Afrique se sont achevés le vendredi 8 avril 2016, en présence du ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Amadou Gon Coulibaly. Au terme de quatre jours d’intenses réflexions autour du thème «La transformation du système agroalimentaire africain pour une croissance inclusive et une prospérité partagée», le ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural, Sangafowa Mamadou Coulibaly a lancé un message à ses pairs ministres africains de l’Agriculture : «Après avoir écouté les différents panélistes, j’ai noté que nous avons de bonnes idées aussi bien en ce qui concerne les diagnostics à travers le continent que les solutions que nous voulons proposer. Mais c’est dans la mise en œuvre que nous avons des difficultés et très souvent quand les résultats ne sont pas au rendez-vous, au lieu de revoir la mise en œuvre, on est tenté de croire qu’il faut reprendre le processus. J’ai suggéré à mes pairs que nous puissions désormais nous consacrer à une bonne mise en œuvre des decisions que nous avons déjà prises. L’une des raisons pour lesquelles la mise en oeuvre des recommandations ne suit pas, c’est que les moyens financiers font souvent défaut. C’est pourquoi, j’ai suggéré que nous puissions faire la politique de nos moyens et non des politiques pour lesquels les moyens ne viennent pas. Par exemple si nous prenons les engagements de Maputo, très peu de pays ont atteint les 10% de ressources dans le secteur à mobiliser pour un objectif de croissance agricole de 6%». Selon le ministre Sangafowa Mamadou Coulibaly qui a présidé la réunion ministérielle de cette conférence régionale, cette rencontre s’est tenue à un moment où les questions de changement climatique sont à la fois un défi et une opportunité pour le secteur agricole en Afrique : «Notre objectif, c’est que la Cop 22 tienne beaucoup plus compte de la contribution du secteur agricole dans les négociations. C’est un défi parce que le changement climatique désoriente les petits producteurs. Il faut donc voir en amont comment agir sur les causes du changement climatique et comment s’y adapter. C’est une opportunité parce que si nous reconnaissons le rôle que le secteur agricole peut jouer dans les questions de changement climatique, alors les ressources de ce secteur seront plus importantes ».
Un bureau de liaison de la FAO pour la sous-région basé à Abidjan
Au cours des travaux de la conférence d’Abidjan, le ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural à soumis la candidature de la Côte d’Ivoire pour abriter le bureau sous-régional de la FAO. En attendant la réponse du conseil de cette organisation des Nations-Unies, le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Albert Mabri Toikeusse et le directeur général de la FAO, Jose Graziano da Silva ont signé, le vendredi 8 avril 2016 pour la création d’un bureau de liaison et partenariat de la FAO à Abidjan. Ce bureau qui ne sera plus une représentation de la FAO en Côte d’Ivoire, couvrira l’ensemble des pays de la sous-région ouest-africaine. «Nous avons bon espoir que le conseil de la FAO accède à notre demande», a indiqué le ministre Sangafowa Coulibaly.
Olivier Dion
Un bureau de liaison de la FAO pour la sous-région basé à Abidjan
Au cours des travaux de la conférence d’Abidjan, le ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural à soumis la candidature de la Côte d’Ivoire pour abriter le bureau sous-régional de la FAO. En attendant la réponse du conseil de cette organisation des Nations-Unies, le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Albert Mabri Toikeusse et le directeur général de la FAO, Jose Graziano da Silva ont signé, le vendredi 8 avril 2016 pour la création d’un bureau de liaison et partenariat de la FAO à Abidjan. Ce bureau qui ne sera plus une représentation de la FAO en Côte d’Ivoire, couvrira l’ensemble des pays de la sous-région ouest-africaine. «Nous avons bon espoir que le conseil de la FAO accède à notre demande», a indiqué le ministre Sangafowa Coulibaly.
Olivier Dion