La règle semble être la même partout. La gouvernance repose beaucoup plus sur des slogans que sur des actes concrets pour sortir de la misère et de la pauvreté. Quand il briguait la magistrature suprême, il y a 6 ans, Alassane Ouattara a promis de faire de la Côte d’Ivoire un pays où on ne trouverait plus de famille qui ne se conterait que d’un repas par jour, où le taux de chômage baisserait considérablement, où 1 million d’emplois seraient créés chaque année et où l’accès aux soins de santé serait gratuit.
Mais voilà un peu plus de cinq ans que Ouattara préside aux destinées de la Côte d’Ivoire et tout le beau rêve qu’il avait peint tarde à devenir une réalité vivante. La construction des routes et des ponts ne saurait cacher la grande misère que certaines familles vivent. De nombreux logements précaires, des espaces de commerce sont quotidiennement détruits, sans qu’un plan de recasement ne soit envisagé.
La grande galère que vivent les Ivoiriens est bien exprimée par le fait que « l’argent ne circule ». Le million d’emplois promis est resté à l’étape de slogan de campagne. A ce niveau d’ailleurs, des nombreux électeurs de Monsieur Ouattara pourraient l’accuser de trahison et se poser la question suivante : quel est donc ce régime qui promet des emplois et qui dans le même temps encourage la fermeture des entreprises et assiste, l’air amusé, à la mise au chômage de nombreux jeunes pour lesquels on dit se battre.
Le cas le plus récent est la fermeture des sociétés de téléphonie mobile. Il leur est reproché de ne pas tenir leurs engagements financiers au point même où les points d’arrangement entre elles et l’Etat n’ont pas été respectés. Ces entreprises peuvent fermer, mourir de leur plus belle mort, les employés eux peuvent aller mourir de faim, l’Etat lui veut son pognon. Un point, un trait. Mais dis donc ! Le rôle de l’Etat n’est-il pas de soutenir les sociétés mourantes et de préserver des emplois.
Alain BOUABRE
Mais voilà un peu plus de cinq ans que Ouattara préside aux destinées de la Côte d’Ivoire et tout le beau rêve qu’il avait peint tarde à devenir une réalité vivante. La construction des routes et des ponts ne saurait cacher la grande misère que certaines familles vivent. De nombreux logements précaires, des espaces de commerce sont quotidiennement détruits, sans qu’un plan de recasement ne soit envisagé.
La grande galère que vivent les Ivoiriens est bien exprimée par le fait que « l’argent ne circule ». Le million d’emplois promis est resté à l’étape de slogan de campagne. A ce niveau d’ailleurs, des nombreux électeurs de Monsieur Ouattara pourraient l’accuser de trahison et se poser la question suivante : quel est donc ce régime qui promet des emplois et qui dans le même temps encourage la fermeture des entreprises et assiste, l’air amusé, à la mise au chômage de nombreux jeunes pour lesquels on dit se battre.
Le cas le plus récent est la fermeture des sociétés de téléphonie mobile. Il leur est reproché de ne pas tenir leurs engagements financiers au point même où les points d’arrangement entre elles et l’Etat n’ont pas été respectés. Ces entreprises peuvent fermer, mourir de leur plus belle mort, les employés eux peuvent aller mourir de faim, l’Etat lui veut son pognon. Un point, un trait. Mais dis donc ! Le rôle de l’Etat n’est-il pas de soutenir les sociétés mourantes et de préserver des emplois.
Alain BOUABRE