Abuja (Nigeria) - L’ONG nigériane Projet pour la responsabilité et les droits socio-économiques (SERAP) a appelé le Bureau du Code de conduite (CCB) à enquêter sur les anciens et actuels fonctionnaires publics nigérians cités dans les «Panama Papers», indique un communiqué signé par le Directeur exécutif de SERAP, Adetokunbo Mumuni.
Mumuni a déclaré, dans un communiqué daté de jeudi dernier, que son ONG donne 14 jours au CCB pour mener à bien l'enquête et demande que toute personne reconnue coupable réponde devant la justice.
Le communiqué ajoute que si le Bureau n'enquête pas sur cette affaire, l'ONG n'hésitera pas à utiliser les moyens légaux pour l'obliger à assumer cette responsabilité constitutionnelle.
« Le SERAP estime que les Panama Papers ont prouvé comment les agents publics du pays dissimulent leurs richesses volées dans des paradis fiscaux et des juridictions opaques », a ajouté le communiqué.
« Nous demandons à M. Sam Saba, Président du Bureau du Code de conduite, d'utiliser ses bons offices et son leadership pour enquêter d'urgence sur les anciens et actuel hauts fonctionnaires de l'Etat cités dans l'affaire « Panama Papers ».
« Ils devraient également enquêter sur d'autres qui détiennent et profitent ou ont détenu et profité des comptes à l'étranger, dans d'autres paradis fiscaux et si nécessaire, saisir le Tribunal du Code de conduite à des fins de poursuites judiciaires», a demandé l'ONG.
Selon elle, au cas échéant, la crédibilité du régime de déclaration de patrimoine comme outil de prévention et de lutte contre la corruption continuera à être mise en doute.
L'ONG insiste sur la nécessité de prendre des mesures concrètes et proactives pour répondre aux violations croissantes des dispositions constitutionnelles par les hauts responsables publiques du pays.
« Cette action sera entièrement conciliable avec la Constitution de 1999 du Nigeria (telle que modifiée), la loi portant création du Bureau et répondra à la revendication des Nigérians relative à une amélioration de la transparence en ce qui concerne les déclarations de patrimoine et les sanctions contre les agents publics responsables d'infractions ».
MM/daj/nbd/od/APA
Mumuni a déclaré, dans un communiqué daté de jeudi dernier, que son ONG donne 14 jours au CCB pour mener à bien l'enquête et demande que toute personne reconnue coupable réponde devant la justice.
Le communiqué ajoute que si le Bureau n'enquête pas sur cette affaire, l'ONG n'hésitera pas à utiliser les moyens légaux pour l'obliger à assumer cette responsabilité constitutionnelle.
« Le SERAP estime que les Panama Papers ont prouvé comment les agents publics du pays dissimulent leurs richesses volées dans des paradis fiscaux et des juridictions opaques », a ajouté le communiqué.
« Nous demandons à M. Sam Saba, Président du Bureau du Code de conduite, d'utiliser ses bons offices et son leadership pour enquêter d'urgence sur les anciens et actuel hauts fonctionnaires de l'Etat cités dans l'affaire « Panama Papers ».
« Ils devraient également enquêter sur d'autres qui détiennent et profitent ou ont détenu et profité des comptes à l'étranger, dans d'autres paradis fiscaux et si nécessaire, saisir le Tribunal du Code de conduite à des fins de poursuites judiciaires», a demandé l'ONG.
Selon elle, au cas échéant, la crédibilité du régime de déclaration de patrimoine comme outil de prévention et de lutte contre la corruption continuera à être mise en doute.
L'ONG insiste sur la nécessité de prendre des mesures concrètes et proactives pour répondre aux violations croissantes des dispositions constitutionnelles par les hauts responsables publiques du pays.
« Cette action sera entièrement conciliable avec la Constitution de 1999 du Nigeria (telle que modifiée), la loi portant création du Bureau et répondra à la revendication des Nigérians relative à une amélioration de la transparence en ce qui concerne les déclarations de patrimoine et les sanctions contre les agents publics responsables d'infractions ».
MM/daj/nbd/od/APA