L’eau source de vie est désormais une denrée rare au quartier millionnaire et à Barouhio, village de la commune, situé sur la voie allant à Guibéroua.
Il est 18h, le jeudi 7 avril, lorsque nous recevons un appel d’un membre de la notabilité de Barouhio, nous informant que son village de plus de 1000 âmes, est confronté à un réel problème d’eau potable. Une fois dans le village, nous apercevons des femmes, bidons sur la tête, accompagnées de leurs progénitures, qui vont chercher de l’eau au marigot. G.D. l’une d’entre elles nous lance au visage «monsieur le journaliste, faites quelque chose pour nous car nous souffrons depuis plus d’un mois sans que la Sodeci ne nous vienne en aide. Nous bravons la nuit pour aller chercher de l’eau au puits ». Un vendeur de porc au four renchérit « Nous n’avons pas d’eau dans nos ménages, nous buvions l’eau non potable mais chose bizarre, nous recevons des factures. Cela parait paradoxale et difficile à comprendre», se plaint-il, avec un bidon d’eau en main
Au quartier millionnaire, les populations ne sont pas contentes de la Sodeci qui, selon eux, les prive d’eau. « La rareté de l’eau ici a déjà fait partir des fonctionnaires de notre quartier», révèle M.O, un enseignant qui a précisé que le Centre d’animation et de formation pédagogique(Cafop) souffre également de cette pénurie d’eau. Selon, lui les futurs instituteurs ont de réelles difficultés à s’approvisionner en eau potable pour des besoins quotidiens. A l’en croire, c’est une citerne de l’Onuci basée dans la ville qui vole à leur secours tous les soirs.
Pour en savoir davantage sur cette situation, nous nous rendons à la direction régionale de la Sodeci. Notre interlocuteur, un agent de la société qui a bien voulu garder l’anonymat « Les installations ne sont plus en bon état. Nous, nous avons pour rôle de distribuer l’eau. L’achat du matériel est à la charge de l’Etat. Nous donnons toujours des factures pour permettre aux villages qui n’ont pas encore reçu l’eau d’en recevoir. Et c’est l’Etat qui nous ne le recommande». La Directrice régionale de la Sodeci du Goh, Léontine Koffi a expliqué que « la production d’eau dans la région du Goh est insuffisante, il n’y a pas que Barouhio qui soufre du manque d’eau, il faut citer également le quartier millionnaire où l’eau se fait rare depuis plus de deux mois ». Quant aux raisons de cette pénurie, elle ne peut en dire plus sans l’accord de la direction générale de la Sodeci
Face à cette situation, des habitants de Barouhio projettent de faire un sit-in dans les prochains jours à la Sodeci de Gagnoa pour exprimer leur mécontentement.
Doumbia Namory
Correspondant de la région du Goh
Il est 18h, le jeudi 7 avril, lorsque nous recevons un appel d’un membre de la notabilité de Barouhio, nous informant que son village de plus de 1000 âmes, est confronté à un réel problème d’eau potable. Une fois dans le village, nous apercevons des femmes, bidons sur la tête, accompagnées de leurs progénitures, qui vont chercher de l’eau au marigot. G.D. l’une d’entre elles nous lance au visage «monsieur le journaliste, faites quelque chose pour nous car nous souffrons depuis plus d’un mois sans que la Sodeci ne nous vienne en aide. Nous bravons la nuit pour aller chercher de l’eau au puits ». Un vendeur de porc au four renchérit « Nous n’avons pas d’eau dans nos ménages, nous buvions l’eau non potable mais chose bizarre, nous recevons des factures. Cela parait paradoxale et difficile à comprendre», se plaint-il, avec un bidon d’eau en main
Au quartier millionnaire, les populations ne sont pas contentes de la Sodeci qui, selon eux, les prive d’eau. « La rareté de l’eau ici a déjà fait partir des fonctionnaires de notre quartier», révèle M.O, un enseignant qui a précisé que le Centre d’animation et de formation pédagogique(Cafop) souffre également de cette pénurie d’eau. Selon, lui les futurs instituteurs ont de réelles difficultés à s’approvisionner en eau potable pour des besoins quotidiens. A l’en croire, c’est une citerne de l’Onuci basée dans la ville qui vole à leur secours tous les soirs.
Pour en savoir davantage sur cette situation, nous nous rendons à la direction régionale de la Sodeci. Notre interlocuteur, un agent de la société qui a bien voulu garder l’anonymat « Les installations ne sont plus en bon état. Nous, nous avons pour rôle de distribuer l’eau. L’achat du matériel est à la charge de l’Etat. Nous donnons toujours des factures pour permettre aux villages qui n’ont pas encore reçu l’eau d’en recevoir. Et c’est l’Etat qui nous ne le recommande». La Directrice régionale de la Sodeci du Goh, Léontine Koffi a expliqué que « la production d’eau dans la région du Goh est insuffisante, il n’y a pas que Barouhio qui soufre du manque d’eau, il faut citer également le quartier millionnaire où l’eau se fait rare depuis plus de deux mois ». Quant aux raisons de cette pénurie, elle ne peut en dire plus sans l’accord de la direction générale de la Sodeci
Face à cette situation, des habitants de Barouhio projettent de faire un sit-in dans les prochains jours à la Sodeci de Gagnoa pour exprimer leur mécontentement.
Doumbia Namory
Correspondant de la région du Goh