- Monsieur le Ministre de la Culture et de la Francophonie, Monsieur Maurice Kouakou BANDAMA, parrain de ce congrès ;
- Excellences Mesdames et Messieurs les ambassadeurs ou leurs représentants
- Excellence Monsieur le représentant de l’Union Européenne
- Monsieur le Préfet d’Abidjan,
- Monsieur le Maire de la Commune du Plateau ;
- Messieurs les Présidents des autorités de régulation des médias,
- Monsieur le président de la Commission d’Accès à l’Information d’intérêt public et aux Documents Publics (CAIDP)
- Monsieur le Président de l’OLPED,
- Mesdames et Messieurs les représentants des Organisations Professionnelles et Syndicales des Médias,
- Monsieur le Président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire,
- Mesdames et Messieurs les membres des organes dirigeants de l’UNJCI
- Honorables invités,
- Mesdames et Messieurs, en vos rangs grades et qualités respectifs
C’est un honneur pour moi de prendre la parole à cette importante occasion au nom de Madame le Ministre de la Communication, Porte-parole adjointe du Gouvernement, Me Affoussiata BAMBA-LAMINE.
Qu’il me soit permis avant tout propos de vous demander de bien vouloir excuser l’absence de Madame le Ministre qui en dépit de tout l’intérêt qu’elle porte à cet évènement n’a pu être présente ce jour pour des raisons de calendrier. Cependant, elle m’a chargé de vous porter un message que je vais vous lire in extenso.
Chers congressistes,
Après certains malentendus et incompréhensions, voilà qu’enfin, le 9e Congrès de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire, ouvre ses portes. C’est le lieu de rendre un hommage appuyé au Conseil d’Administration de cette Union, qui a su gérer avec habileté, sagesse et lucidité les reports successifs de la tenue de ce congrès.
Monsieur le Ministre de la Culture et de la Francophonie,
Je tiens à vous exprimer mon infinie gratitude pour avoir bien voulu accepter le parrainage de cet évènement. Cette attitude qui est la preuve de la solidarité gouvernementale, venant de vous ; ne me surprend guère eu égard à votre acharnement au travail au sein du gouvernement.
Monsieur le président du Conseil d’Administration de l’UNJCI, Il m’est revenu que pendant les travaux préliminaires de ces assises, vous avez su, avec vos camarades développer l’esprit de concorde. Cet esprit a conduit au consensus et à la conciliation, à travers la mise en place de 3 structures consensuelles pour un congrès apaisé, à savoir :
- Un Comité électoral ;
- Un Comité Scientifique tripartite ;
- Un comité d’organisation.
Je salue votre patience et votre heureuse initiative. Cette belle inspiration a ramené la confiance et le calme dans les deux camps, en compétition. Je vous félicite, vous et votre équipe encore une fois, pour votre sens élevé du devoir et de la responsabilité.
Je voudrais dire un mot également au président sortant et à son challenger.
Messieurs les candidats,
L’enjeu principal de ce Congrès, ce n’est pas la victoire d’un candidat.
L’enjeu de cette rencontre réside plutôt dans l’affirmation de la maturité dont chacun saura faire preuve pour honorer l’image de la presse ivoirienne. Vous devez démontrer, à la face de l’opinion nationale et internationale, que notre presse est capable de s’élever au-dessus des contingences immédiates pour considérer les intérêts supérieurs de la corporation.
Dignité, responsabilité et indépendance doivent guider vos actes.
Chers amis congressistes
Le thème de ce 9e Congrès: «L’UNJCI, 25 ans après : bilan et perspectives », vous interpelle tous. Il dégage un double problématique à savoir, relever le défi d’une presse nationale de qualité et celui des journalistes bien formés et compétents.
Cette problématique constitue l’une des grandes préoccupations des plus hautes autorités nationales, en l’occurrence, le Président de la République, Son Excellence Alassane OUATTARA, le Premier Ministre Monsieur Daniel KABLAN DUNCAN de même que le Gouvernement dans son ensemble.
Nul n’ignore le rôle de premier plan, je dirais le rôle de sentinelle que jouent les médias dans la vie de la Nation et, surtout, dans l’animation du débat démocratique.
Au regard de cette responsabilité sociale et aussi face à la nécessité de consolider les pratiques démocratiques, le Président de la République a instruit le gouvernement dans le sens d’un plus grand soutien au secteur des médias, surtout privés.
La décision annoncée par lui-même, le mercredi 20 janvier dernier, d’augmenter la subvention annuelle à la presse, de moins de 200 millions à 800 millions de FCFA, en est l’illustration parfaite.
Chers amis congressistes,
Cette volonté vient mettre en exergue, si besoin en est encore, l’engagement du Chef de l’Etat à consolider le secteur des médias afin d’enraciner la culture de la liberté de presse, pilier de la liberté d’expression et de la démocratie.
Et il le dit si bien, lui-même, et je cite : « je voudrais indiquer que je suis optimiste quant à l’avenir des médias. L’Etat continuera de faire sa part. Il vous revient d’être plus imaginatif, de faire preuve d’innovation et de volonté, de mieux faire profiter vos entreprises de l’embellie économique que connaît la Côte d’Ivoire. Je sais que vous en avez la capacité et que vous allez offrir à nos compatriotes une information de qualité… » Fin de Citation.
A travers ces propos, nous devons noter la vision du Président Alassane Ouattara de hisser les médias de notre pays au même niveau que celui des nations développées, dans un avenir proche.
Ces médias, de l’ère émergente, doivent être le premier allié, que dis-je, le premier soutien de l’Ivoirien Nouveau. Et qui d’autres que les organisations professionnelles de journalistes et de professionnels de la communication pour promouvoir, au plan national, cet Ivoirien Nouveau ?
Mesdames et Messieurs, membres de l’UNJCI,
Ce moment de réflexion dans cette salle de Conférence du Ministère des Affaires Etrangères, doit être un excellent prétexte, pour dresser un bilan, sans complaisance, de vos actions et scruter, avec discernement, l’avenir.
Ce Congrès doit vous servir de tribune pour envoyer un signal fort à l’ensemble de la communauté nationale. Cela passera nécessairement par un questionnement profond sur certaines pratiques qui ont suscité, quelquefois, chez nos compatriotes : vos lecteurs, auditeurs et téléspectateurs, un sentiment proche du dépit amoureux.
Oui, Chers amis congressistes
De grands défis collectifs nous assaillent et nous avons le devoir, en tant que filles et fils de cette chère Côte d’Ivoire, de les relever ensemble.
A l’heure où notre pays doit faire face à des impératifs de lutte contre des périls venant de l’extérieur, à savoir la menace terroriste ; au moment où notre pays se trouve face à des impératifs de Réconciliation nationale, de Renforcement de la Cohésion sociale, de Développement économique et social, de Consolidation de la Démocratie, bref, au moment où toute une nation rêve d’Emergence, vous devez vous sentir encore plus responsables, devant l’Histoire.
Pour ma part, je réitère l’engagement du Ministère de la Communication à poursuivre inlassablement les efforts nécessaires afin que vous, les acteurs décisifs des médias, exerciez dans des conditions meilleures.
Aussi, soyez assurés que je continuerai d’être l’avocate du secteur, auprès du Gouvernement, afin que les capacités des professionnels soient davantage renforcées et que les entreprises du secteur soient mieux structurées.
Mesdames et Messieurs, Chers amis congressistes,
Permettez-moi, pour conclure, de paraphraser le Président de la République, en déclarant ici, que moi aussi, « je suis optimiste quant à l’avenir des médias de notre pays ».
C’est pourquoi, je vous exhorte à faire en sorte que les résolutions de votre congrès traduisent votre engagement, votre responsabilité et votre professionnalisme dans la marche de la Côte d’Ivoire vers l’émergence.
Tel est Mesdames et Messieurs les congressistes la teneur du message de Madame le Ministre de la Communication à votre endroit.
Je vous souhaite un bon déroulement des travaux de ce 9ème congrès de l’UNJCI. Je vous remercie !
- Excellences Mesdames et Messieurs les ambassadeurs ou leurs représentants
- Excellence Monsieur le représentant de l’Union Européenne
- Monsieur le Préfet d’Abidjan,
- Monsieur le Maire de la Commune du Plateau ;
- Messieurs les Présidents des autorités de régulation des médias,
- Monsieur le président de la Commission d’Accès à l’Information d’intérêt public et aux Documents Publics (CAIDP)
- Monsieur le Président de l’OLPED,
- Mesdames et Messieurs les représentants des Organisations Professionnelles et Syndicales des Médias,
- Monsieur le Président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire,
- Mesdames et Messieurs les membres des organes dirigeants de l’UNJCI
- Honorables invités,
- Mesdames et Messieurs, en vos rangs grades et qualités respectifs
C’est un honneur pour moi de prendre la parole à cette importante occasion au nom de Madame le Ministre de la Communication, Porte-parole adjointe du Gouvernement, Me Affoussiata BAMBA-LAMINE.
Qu’il me soit permis avant tout propos de vous demander de bien vouloir excuser l’absence de Madame le Ministre qui en dépit de tout l’intérêt qu’elle porte à cet évènement n’a pu être présente ce jour pour des raisons de calendrier. Cependant, elle m’a chargé de vous porter un message que je vais vous lire in extenso.
Chers congressistes,
Après certains malentendus et incompréhensions, voilà qu’enfin, le 9e Congrès de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire, ouvre ses portes. C’est le lieu de rendre un hommage appuyé au Conseil d’Administration de cette Union, qui a su gérer avec habileté, sagesse et lucidité les reports successifs de la tenue de ce congrès.
Monsieur le Ministre de la Culture et de la Francophonie,
Je tiens à vous exprimer mon infinie gratitude pour avoir bien voulu accepter le parrainage de cet évènement. Cette attitude qui est la preuve de la solidarité gouvernementale, venant de vous ; ne me surprend guère eu égard à votre acharnement au travail au sein du gouvernement.
Monsieur le président du Conseil d’Administration de l’UNJCI, Il m’est revenu que pendant les travaux préliminaires de ces assises, vous avez su, avec vos camarades développer l’esprit de concorde. Cet esprit a conduit au consensus et à la conciliation, à travers la mise en place de 3 structures consensuelles pour un congrès apaisé, à savoir :
- Un Comité électoral ;
- Un Comité Scientifique tripartite ;
- Un comité d’organisation.
Je salue votre patience et votre heureuse initiative. Cette belle inspiration a ramené la confiance et le calme dans les deux camps, en compétition. Je vous félicite, vous et votre équipe encore une fois, pour votre sens élevé du devoir et de la responsabilité.
Je voudrais dire un mot également au président sortant et à son challenger.
Messieurs les candidats,
L’enjeu principal de ce Congrès, ce n’est pas la victoire d’un candidat.
L’enjeu de cette rencontre réside plutôt dans l’affirmation de la maturité dont chacun saura faire preuve pour honorer l’image de la presse ivoirienne. Vous devez démontrer, à la face de l’opinion nationale et internationale, que notre presse est capable de s’élever au-dessus des contingences immédiates pour considérer les intérêts supérieurs de la corporation.
Dignité, responsabilité et indépendance doivent guider vos actes.
Chers amis congressistes
Le thème de ce 9e Congrès: «L’UNJCI, 25 ans après : bilan et perspectives », vous interpelle tous. Il dégage un double problématique à savoir, relever le défi d’une presse nationale de qualité et celui des journalistes bien formés et compétents.
Cette problématique constitue l’une des grandes préoccupations des plus hautes autorités nationales, en l’occurrence, le Président de la République, Son Excellence Alassane OUATTARA, le Premier Ministre Monsieur Daniel KABLAN DUNCAN de même que le Gouvernement dans son ensemble.
Nul n’ignore le rôle de premier plan, je dirais le rôle de sentinelle que jouent les médias dans la vie de la Nation et, surtout, dans l’animation du débat démocratique.
Au regard de cette responsabilité sociale et aussi face à la nécessité de consolider les pratiques démocratiques, le Président de la République a instruit le gouvernement dans le sens d’un plus grand soutien au secteur des médias, surtout privés.
La décision annoncée par lui-même, le mercredi 20 janvier dernier, d’augmenter la subvention annuelle à la presse, de moins de 200 millions à 800 millions de FCFA, en est l’illustration parfaite.
Chers amis congressistes,
Cette volonté vient mettre en exergue, si besoin en est encore, l’engagement du Chef de l’Etat à consolider le secteur des médias afin d’enraciner la culture de la liberté de presse, pilier de la liberté d’expression et de la démocratie.
Et il le dit si bien, lui-même, et je cite : « je voudrais indiquer que je suis optimiste quant à l’avenir des médias. L’Etat continuera de faire sa part. Il vous revient d’être plus imaginatif, de faire preuve d’innovation et de volonté, de mieux faire profiter vos entreprises de l’embellie économique que connaît la Côte d’Ivoire. Je sais que vous en avez la capacité et que vous allez offrir à nos compatriotes une information de qualité… » Fin de Citation.
A travers ces propos, nous devons noter la vision du Président Alassane Ouattara de hisser les médias de notre pays au même niveau que celui des nations développées, dans un avenir proche.
Ces médias, de l’ère émergente, doivent être le premier allié, que dis-je, le premier soutien de l’Ivoirien Nouveau. Et qui d’autres que les organisations professionnelles de journalistes et de professionnels de la communication pour promouvoir, au plan national, cet Ivoirien Nouveau ?
Mesdames et Messieurs, membres de l’UNJCI,
Ce moment de réflexion dans cette salle de Conférence du Ministère des Affaires Etrangères, doit être un excellent prétexte, pour dresser un bilan, sans complaisance, de vos actions et scruter, avec discernement, l’avenir.
Ce Congrès doit vous servir de tribune pour envoyer un signal fort à l’ensemble de la communauté nationale. Cela passera nécessairement par un questionnement profond sur certaines pratiques qui ont suscité, quelquefois, chez nos compatriotes : vos lecteurs, auditeurs et téléspectateurs, un sentiment proche du dépit amoureux.
Oui, Chers amis congressistes
De grands défis collectifs nous assaillent et nous avons le devoir, en tant que filles et fils de cette chère Côte d’Ivoire, de les relever ensemble.
A l’heure où notre pays doit faire face à des impératifs de lutte contre des périls venant de l’extérieur, à savoir la menace terroriste ; au moment où notre pays se trouve face à des impératifs de Réconciliation nationale, de Renforcement de la Cohésion sociale, de Développement économique et social, de Consolidation de la Démocratie, bref, au moment où toute une nation rêve d’Emergence, vous devez vous sentir encore plus responsables, devant l’Histoire.
Pour ma part, je réitère l’engagement du Ministère de la Communication à poursuivre inlassablement les efforts nécessaires afin que vous, les acteurs décisifs des médias, exerciez dans des conditions meilleures.
Aussi, soyez assurés que je continuerai d’être l’avocate du secteur, auprès du Gouvernement, afin que les capacités des professionnels soient davantage renforcées et que les entreprises du secteur soient mieux structurées.
Mesdames et Messieurs, Chers amis congressistes,
Permettez-moi, pour conclure, de paraphraser le Président de la République, en déclarant ici, que moi aussi, « je suis optimiste quant à l’avenir des médias de notre pays ».
C’est pourquoi, je vous exhorte à faire en sorte que les résolutions de votre congrès traduisent votre engagement, votre responsabilité et votre professionnalisme dans la marche de la Côte d’Ivoire vers l’émergence.
Tel est Mesdames et Messieurs les congressistes la teneur du message de Madame le Ministre de la Communication à votre endroit.
Je vous souhaite un bon déroulement des travaux de ce 9ème congrès de l’UNJCI. Je vous remercie !
