Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara se rendra le 30 avril à Bouna, dans le Nord-est de la Côte d’Ivoire, après les conflits intercommunautaires qui ont fait plus d’une trentaine de morts en mars dans cette localité, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement Bruno Koné, à l’issue d’un Conseil des ministres.
M. Ouattara "a confirmé qu'il se rendra en visite à Bouna le 30 avril, suite aux évènements douloureux que cette région a connu dernièrement", a dit M. Koné
Du 19 au 25 mars à Bouna, des affrontements intercommunautaires entre éleveurs et agriculteurs ont fait officiellement 33 morts, 52 blessés et entrainé un flux de déplacés dont 2.168 ont trouvé refuge dans des villages frontaliers du Burkina Faso.
"La majorité de ceux qui se sont déplacés sont revenus", a indiqué M. Koné, évoquant des mesures d’"accompagnement" du gouvernement "pour le retour des derniers déplacés".
Des Lobis, population autochtone principalement agricole, ont brûlé des cases appartenant à des Peuhls, éleveurs allogènes, leur reprochant de laisser leurs bétails saccager les champs.
Le conflit s’est par la suite étendu entre Lobis et Koulangos, une autre communauté autochtone de Bouna dont des membres sont des "employeurs" de certains Peulhs.
DEK
M. Ouattara "a confirmé qu'il se rendra en visite à Bouna le 30 avril, suite aux évènements douloureux que cette région a connu dernièrement", a dit M. Koné
Du 19 au 25 mars à Bouna, des affrontements intercommunautaires entre éleveurs et agriculteurs ont fait officiellement 33 morts, 52 blessés et entrainé un flux de déplacés dont 2.168 ont trouvé refuge dans des villages frontaliers du Burkina Faso.
"La majorité de ceux qui se sont déplacés sont revenus", a indiqué M. Koné, évoquant des mesures d’"accompagnement" du gouvernement "pour le retour des derniers déplacés".
Des Lobis, population autochtone principalement agricole, ont brûlé des cases appartenant à des Peuhls, éleveurs allogènes, leur reprochant de laisser leurs bétails saccager les champs.
Le conflit s’est par la suite étendu entre Lobis et Koulangos, une autre communauté autochtone de Bouna dont des membres sont des "employeurs" de certains Peulhs.
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