Invité à se prononcer sur le financement des stratégies numériques nationales, le Directeur général de l’Agence national du service universel des télécommunications (ANSUT), Eloge Soro-Kipeya a affirmé que la politique de financement dans le cadre des PPP ne sied pas vraiment aux projets TIC. Il justifie son assertion par le fait que les prêts contractés dans le cadre des projets TIC ne peuvent être amortis que sur une période plus ou moins longue. Alors que dans le cadre du PPP, il faut déjà avoir un mode de rentabilité de l’infrastructure à déployer.
Concernant l’ANSUT, les 20 milliards de francs CFA de ressources mis à la disposition de l’entreprise ne sont pas utilisés de front, sinon pour le remboursement des traites des emprunts. l’ANSUT est certes une entreprise publique, mais fonctionne selon le modèle d’une entreprise privée, offrant toutes les garanties requises pour procéder à des levées de fonds auprès des organismes de financement, a assuré Euloge Soro-Kipeya.
Intervention du DG de l’ANSUT
Samatra Elmi Omar, du département des transports Urbain et TIC à la Banque africaine de Développement (BAD), a proposé que les entreprises puissent de plus en plus s’orienter vers l’utilisation des fonds du service universel, qu’il qualifie de manne dormante au sein de la quasi totalité des Etats africains. Il a encouragé les entreprises à initier des projets allant dans le sens de l’utilisation de ces fonds. Car lorsqu’ils ne sont pas utilisés, l’Etat les oriente à d’autres fins. Selon l’expert africain, il faut aller vers des solutions régionales et non individuelles, au regard du coût excessif des investissements.
Joseph Nana, conseiller Technique au Ministère des TIC du Burkina Faso, a relevé la qualité du mode de financement des projets TIC en vigueur en Côte d’Ivoire. Il a souhaité que cette expérience ivoirienne soit capitalisée au profit de son voisin du Burkina.
La sixième édition de l’AFRICA IT & TF s’est ouverte jeudi en présence du ministre ivoirien de la Poste et de l’Economie numérique, Bruno Koné Nabagné.
Elisée B.
Concernant l’ANSUT, les 20 milliards de francs CFA de ressources mis à la disposition de l’entreprise ne sont pas utilisés de front, sinon pour le remboursement des traites des emprunts. l’ANSUT est certes une entreprise publique, mais fonctionne selon le modèle d’une entreprise privée, offrant toutes les garanties requises pour procéder à des levées de fonds auprès des organismes de financement, a assuré Euloge Soro-Kipeya.
Intervention du DG de l’ANSUT
Samatra Elmi Omar, du département des transports Urbain et TIC à la Banque africaine de Développement (BAD), a proposé que les entreprises puissent de plus en plus s’orienter vers l’utilisation des fonds du service universel, qu’il qualifie de manne dormante au sein de la quasi totalité des Etats africains. Il a encouragé les entreprises à initier des projets allant dans le sens de l’utilisation de ces fonds. Car lorsqu’ils ne sont pas utilisés, l’Etat les oriente à d’autres fins. Selon l’expert africain, il faut aller vers des solutions régionales et non individuelles, au regard du coût excessif des investissements.
Joseph Nana, conseiller Technique au Ministère des TIC du Burkina Faso, a relevé la qualité du mode de financement des projets TIC en vigueur en Côte d’Ivoire. Il a souhaité que cette expérience ivoirienne soit capitalisée au profit de son voisin du Burkina.
La sixième édition de l’AFRICA IT & TF s’est ouverte jeudi en présence du ministre ivoirien de la Poste et de l’Economie numérique, Bruno Koné Nabagné.
Elisée B.