Le secrétaire général de la préfecture de San-Pedro (330 Km d’Abidjan), Grâce Camara a indiqué samedi que l’Etat de Côte d’Ivoire souhaite faire des ex-combattants de la crise la crise postélectorale ivoirienne (décembre 2010-avril 2011) des bâtisseurs de l’économie pour atteindre l’émergence en 2020, lors d’une cérémonie.
"L’Etat de Côte d’Ivoire grâce à l’appui de ses partenaires entend convertir ces jeunes autrefois ex-combattants en bâtisseurs confirmés et outillés assurant l’émergence en 2020", a déclaré Mme Camara lors de la cérémonie de remise d’attestation de fin de formation à 92 ex-combattants à San-Pedro (sud-ouest ivoirien).
Dans le cadre du programme désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), piloté par la Cellule de coordination, de suivi et de réinsertion (CCSR),l'organe chargé du suivi des ex-combattants depuis juin 2015 en Côte d'Ivoire 1.700 ex-combattants dont 41 femmes ont été formés à San-Pedro en 10 mois.
Cela "traduit" selon Mme Camara "la volonté des Ivoiriens à apporter leur contribution à la reconstruction du pays".
Financé par l’Union européenne, le projet a été mis en œuvre par l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).
L’ancienne structure en charge des ex-combattants, l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR) avait identifié 74.000 ex-combattants après la crise postélectorale ivoirienne (décembre 2010-avril 2011) qui a fait officiellement 3.000 morts.
De 2012 à 2015, l’ADDR a permis de réintégrer "69.506" ex-combattants dans plusieurs secteurs dont l’artisanat, le transport, l’agropastoral, de collecter "39.279" armes et explosifs ainsi que "3,3 millions de munitions".
ABL
"L’Etat de Côte d’Ivoire grâce à l’appui de ses partenaires entend convertir ces jeunes autrefois ex-combattants en bâtisseurs confirmés et outillés assurant l’émergence en 2020", a déclaré Mme Camara lors de la cérémonie de remise d’attestation de fin de formation à 92 ex-combattants à San-Pedro (sud-ouest ivoirien).
Dans le cadre du programme désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), piloté par la Cellule de coordination, de suivi et de réinsertion (CCSR),l'organe chargé du suivi des ex-combattants depuis juin 2015 en Côte d'Ivoire 1.700 ex-combattants dont 41 femmes ont été formés à San-Pedro en 10 mois.
Cela "traduit" selon Mme Camara "la volonté des Ivoiriens à apporter leur contribution à la reconstruction du pays".
Financé par l’Union européenne, le projet a été mis en œuvre par l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).
L’ancienne structure en charge des ex-combattants, l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR) avait identifié 74.000 ex-combattants après la crise postélectorale ivoirienne (décembre 2010-avril 2011) qui a fait officiellement 3.000 morts.
De 2012 à 2015, l’ADDR a permis de réintégrer "69.506" ex-combattants dans plusieurs secteurs dont l’artisanat, le transport, l’agropastoral, de collecter "39.279" armes et explosifs ainsi que "3,3 millions de munitions".
ABL