Ouagadougou, Le mandat d'arrêt international lancé par la justice burkinabè contre le président de l'Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro n'affecte pas les relations entre Abidjan et Ouagadougou, a assuré mercredi le chef de l'Etat burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.
"Jusqu'à présent le mandat d'arrêt est toujours intact et les relations avec la Côte d'Ivoire sont suffisamment intactes", a déclaré M. Kaboré à la télévision nationale lors d'une émission interactive appelée "Dialogue citoyen".
"Il était important (...) que les rapports avec la Côte d'Ivoire soient consolidés, renforcés parce que ce sont des relations que nous ne pouvons pas rompre, parce qu'il y a simplement un mandat d'arrêt contre Guillaume Soro", a expliqué le chef de l'Etat burkinabè.
La justice militaire burkinabè a émis début janvier un mandat d'arrêt contre Guillaume Soro pour son implication présumée dans le coup d'Etat manqué contre le gouvernement de transition burkinabè en septembre.
La justice se base sur l'enregistrement d'une conversation téléphonique supposée entre Djibrill Bassolé, ex-ministre des Affaires étrangères du Burkina, et Guillaume Soro.
Djibrill Bassolé, homme clé du régime de Blaise Compaoré tombé en 2014, et Guillaume Soro, ancien chef de la rébellion ivoirienne (2002-2010) ont tous les deux nié avoir eu cette conversation, dénonçant une "manipulation".
Début mars, une expertise commanditée par l'avocat français de M. Bassolé, Me William Bourdon, a mis en doute l'authenticité de ces enregistrements téléphoniques qui empoisonnent depuis les relations entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire.
La justice burkinabè a indiqué qu'elle n'a jusque-là pas encore authentifié ces enregistrements, base des poursuites engagées contre l'ancien chef de la diplomatie burkinabè inculpé de six chefs d'accusation parmi lesquels "haute trahison", "attentat à la sûreté de l'Etat" et "collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure".
Selon des informations obtenues par l'AFP, la Chambre de contrôle de la Cour d'appel de Ouagadougou doit examiner vendredi un recours contre ces écoutes téléphoniques afin d'obtenir l'abandon des poursuites contre M. Soro.
Le président Kaboré, élu fin novembre 2015, est lui-même un ancien apparatchik du régime Compaoré, renversé en octobre 2014 par la rue après 27 ans de règne.
roh/ck/de
"Jusqu'à présent le mandat d'arrêt est toujours intact et les relations avec la Côte d'Ivoire sont suffisamment intactes", a déclaré M. Kaboré à la télévision nationale lors d'une émission interactive appelée "Dialogue citoyen".
"Il était important (...) que les rapports avec la Côte d'Ivoire soient consolidés, renforcés parce que ce sont des relations que nous ne pouvons pas rompre, parce qu'il y a simplement un mandat d'arrêt contre Guillaume Soro", a expliqué le chef de l'Etat burkinabè.
La justice militaire burkinabè a émis début janvier un mandat d'arrêt contre Guillaume Soro pour son implication présumée dans le coup d'Etat manqué contre le gouvernement de transition burkinabè en septembre.
La justice se base sur l'enregistrement d'une conversation téléphonique supposée entre Djibrill Bassolé, ex-ministre des Affaires étrangères du Burkina, et Guillaume Soro.
Djibrill Bassolé, homme clé du régime de Blaise Compaoré tombé en 2014, et Guillaume Soro, ancien chef de la rébellion ivoirienne (2002-2010) ont tous les deux nié avoir eu cette conversation, dénonçant une "manipulation".
Début mars, une expertise commanditée par l'avocat français de M. Bassolé, Me William Bourdon, a mis en doute l'authenticité de ces enregistrements téléphoniques qui empoisonnent depuis les relations entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire.
La justice burkinabè a indiqué qu'elle n'a jusque-là pas encore authentifié ces enregistrements, base des poursuites engagées contre l'ancien chef de la diplomatie burkinabè inculpé de six chefs d'accusation parmi lesquels "haute trahison", "attentat à la sûreté de l'Etat" et "collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure".
Selon des informations obtenues par l'AFP, la Chambre de contrôle de la Cour d'appel de Ouagadougou doit examiner vendredi un recours contre ces écoutes téléphoniques afin d'obtenir l'abandon des poursuites contre M. Soro.
Le président Kaboré, élu fin novembre 2015, est lui-même un ancien apparatchik du régime Compaoré, renversé en octobre 2014 par la rue après 27 ans de règne.
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