Son nom à l’état civil est Doubailly Simon. Il s’est donné pour pseudonyme Beta Simon et il fait du reggea. A la faveur du festival international de reggae d’Abidjan où il a pris part, nous l’avons rencontré pour entretien.
Que devient Beta Simon ?
Non ! Ce n’est pas devenir. Devenir, ne m’intéresse pas. Je prends conscience de ce que je suis que de devenir. Et quand je prends conscience de ce que je suis plus que, auquel je pense, je l’ai. Je suis à Ibiza en Espagne sur une île, là-bas.
Que faites-vous là-bas ?
Je suis agriculteur pépiniériste. Je fais des savons, des huiles essentielles et je fais aussi des bougies. Et peut-être cela va faire rigoler. Mais, je chante aussi. De toutes les façons, on sait que je chante. Mais, à côté, de cela, j’ai beaucoup d’activités.
A quand remonte votre dernier concert en Côte d’Ivoire?
Il faut le reconnaître parce que ce jour j’ai accompagné Tiken Jah qui avait quelque chose à faire à Bouaké et ici à Abidjan. Donc, depuis ce temps, je n’ai pas encore tourné. Mais, mieux, avant moi, je suis parti en 1999. Maintenant cela fait 17 ans et mon dernier concert, je peux dire qu’il date de plus de 15 ans.
Peut-on revoir Beta Simon sur la scène en Côte d’Ivoire ?
Je vais jouer aujourd’hui (NDR : le vendredi 8 avril 2016). Donc, on me verra sur la scène. Et peut-être que ce sont ceux qui sont ici qui ne m’ont pas vu sur la scène. Sinon, là où je suis de l’autre côté, j’ai déjà fait beaucoup de concerts à Montriez, à Olympia, au Bataclan, un peu partout. Donc, c’est sûr, on pourra me voir sur scène parce que c’est mon retour au fait.
Quels sont les morceaux qui ont révélé Beta au grand public ?
Si je dis le titre, les gens ne vont pas savoir ce que c’est. Mais, comme c’est par un film que c’est écrit, c’est liste es-quadêta le titre chanté en Moré. Et le premier titre enregistré en 1991 est pour ‘’Diriger un pays c’est avec le sang froid et non la guerre’’, c’est chanté en Mossi et le deuxième titre, ‘’C’est pourquoi, l’Homme n’a pas peur de Dieu’’ qui est chanté en Bété, en Français et en Mossi et une chanson en Dioula ‘’Djolé Dolé Bakoroni Dolé’’. Donc, voilà les trois titres en dehors de mes six albums vraiment, les trois titres que les gens retiennent, il y a certaines personnes qui ne connaissent pas le nom Beta Simon. Mais, ils connaissent plus les chansons que la personne qui les chante.
Comptez-vous revenir un jour en Côte d’Ivoire ?
Je suis déjà là et je pense y revenir définitivement. Je ne suis pas vraiment loin. Depuis quelques mois, je viens. Je devrais revenir un peu plus qu’avant. Mais, il faut le reconnaître, c’est le critère de l’équilibre. Je me suis aussi dit si tu joues pour l’équilibre qui veut dire faut rester là-bas et si tu voudrais suivre l’équilibre, le pays est à sa place. Toi, tu es un musicien, tu es un chaneur, tu chantes les gens sont contents et pourquoi tu veux que les choses s’arrangent avant de revenir. Donc, j’ai l’impression que j’avais une graine dans le grenier en train de me balader. Donc, je ne peux pas dire la date exacte. Mais, en esprit, je suis déjà de retour.
Comment va Abi-reggae ?
Abi-reggae, je le vois comme une opportunité qui rend crédible l’Africain, qui rend crédible l’Ivoirien, qui n’a rien contre la sécurité des personnes qui ne sont pas Rastas comme le ministre Dosso Moussa qui s’est investi quand bien qu’il est toujours en cravate. Mais, le ministre pense au Rastafarisme et les gens doivent comprendre ce que c’est le Rastafarisme. Pour moi, l’Abi-reggae est une bonne initiative. Ce sont de bons boulangers qui font que le pain est bien apprécié.
Quelles sont les joies et peines de Beta Simon ?
Je préfère ne plus parler de mes joies parce que ce dont on parle se réalise. Ma joie, c’est le bonheur que je vois. La parole ne se retourne pas avec le temps, aussi. je préfère voir ma joie que de chercher mon malheur parce que de toutes les façons le malheur est toujours-là.
M.Ouattara
Que devient Beta Simon ?
Non ! Ce n’est pas devenir. Devenir, ne m’intéresse pas. Je prends conscience de ce que je suis que de devenir. Et quand je prends conscience de ce que je suis plus que, auquel je pense, je l’ai. Je suis à Ibiza en Espagne sur une île, là-bas.
Que faites-vous là-bas ?
Je suis agriculteur pépiniériste. Je fais des savons, des huiles essentielles et je fais aussi des bougies. Et peut-être cela va faire rigoler. Mais, je chante aussi. De toutes les façons, on sait que je chante. Mais, à côté, de cela, j’ai beaucoup d’activités.
A quand remonte votre dernier concert en Côte d’Ivoire?
Il faut le reconnaître parce que ce jour j’ai accompagné Tiken Jah qui avait quelque chose à faire à Bouaké et ici à Abidjan. Donc, depuis ce temps, je n’ai pas encore tourné. Mais, mieux, avant moi, je suis parti en 1999. Maintenant cela fait 17 ans et mon dernier concert, je peux dire qu’il date de plus de 15 ans.
Peut-on revoir Beta Simon sur la scène en Côte d’Ivoire ?
Je vais jouer aujourd’hui (NDR : le vendredi 8 avril 2016). Donc, on me verra sur la scène. Et peut-être que ce sont ceux qui sont ici qui ne m’ont pas vu sur la scène. Sinon, là où je suis de l’autre côté, j’ai déjà fait beaucoup de concerts à Montriez, à Olympia, au Bataclan, un peu partout. Donc, c’est sûr, on pourra me voir sur scène parce que c’est mon retour au fait.
Quels sont les morceaux qui ont révélé Beta au grand public ?
Si je dis le titre, les gens ne vont pas savoir ce que c’est. Mais, comme c’est par un film que c’est écrit, c’est liste es-quadêta le titre chanté en Moré. Et le premier titre enregistré en 1991 est pour ‘’Diriger un pays c’est avec le sang froid et non la guerre’’, c’est chanté en Mossi et le deuxième titre, ‘’C’est pourquoi, l’Homme n’a pas peur de Dieu’’ qui est chanté en Bété, en Français et en Mossi et une chanson en Dioula ‘’Djolé Dolé Bakoroni Dolé’’. Donc, voilà les trois titres en dehors de mes six albums vraiment, les trois titres que les gens retiennent, il y a certaines personnes qui ne connaissent pas le nom Beta Simon. Mais, ils connaissent plus les chansons que la personne qui les chante.
Comptez-vous revenir un jour en Côte d’Ivoire ?
Je suis déjà là et je pense y revenir définitivement. Je ne suis pas vraiment loin. Depuis quelques mois, je viens. Je devrais revenir un peu plus qu’avant. Mais, il faut le reconnaître, c’est le critère de l’équilibre. Je me suis aussi dit si tu joues pour l’équilibre qui veut dire faut rester là-bas et si tu voudrais suivre l’équilibre, le pays est à sa place. Toi, tu es un musicien, tu es un chaneur, tu chantes les gens sont contents et pourquoi tu veux que les choses s’arrangent avant de revenir. Donc, j’ai l’impression que j’avais une graine dans le grenier en train de me balader. Donc, je ne peux pas dire la date exacte. Mais, en esprit, je suis déjà de retour.
Comment va Abi-reggae ?
Abi-reggae, je le vois comme une opportunité qui rend crédible l’Africain, qui rend crédible l’Ivoirien, qui n’a rien contre la sécurité des personnes qui ne sont pas Rastas comme le ministre Dosso Moussa qui s’est investi quand bien qu’il est toujours en cravate. Mais, le ministre pense au Rastafarisme et les gens doivent comprendre ce que c’est le Rastafarisme. Pour moi, l’Abi-reggae est une bonne initiative. Ce sont de bons boulangers qui font que le pain est bien apprécié.
Quelles sont les joies et peines de Beta Simon ?
Je préfère ne plus parler de mes joies parce que ce dont on parle se réalise. Ma joie, c’est le bonheur que je vois. La parole ne se retourne pas avec le temps, aussi. je préfère voir ma joie que de chercher mon malheur parce que de toutes les façons le malheur est toujours-là.
M.Ouattara