Les défenseurs de l'environnement de l'ONU ont appelé jeudi les gouvernements africains à intensifier leurs efforts pour inverser la tendance des menaces environnementales qui s'intensifient rapidement dans de nombreuses régions du continent.
Clever Mafuta, directeur du programme Transboundary Waters (eaux transfrontalières), partagé entre plusieurs agences de l'ONU, a déclaré que la dégradation des sols, la pollution de l'air, la mauvaise qualité des systèmes sanitaires et la pollution de l'eau potable comptaient parmi les problèmes environnementaux les plus graves en Afrique.
L'expert de l'ONU a indiqué que la dépendance de l'Afrique sur la biomasse pour la cuisson, l'éclairage et le chauffage générait des dangers pour la santé pour 90% de la population du continent en conséquence de la pollution de l'air, responsable de 600.000 morts prématurées chaque année en Afrique.
"La solution à la pollution de l'air n'est pas coûteuse et cette situation pourrait être résolue juste par un développement des énergies solaire et géothermique", a déclaré M. Mafuta jeudi.
Des choix de technologies à faibles émissions carboniques et résistants au climat permettraient au continent d'accélérer son industrialisation, d'augmenter la production d'énergie et de nourriture, enfin de promouvoir une gestion durable des ressources naturelles.
"Le continent a une opportunité de tirer parti de son importante population jeune pour stimuler sa croissance et aider à inverser la tendance actuelle", a-t-il dit à l'occasion du lancement du 6ème rapport des Perspectives mondiales sur l'environnement à Nairobi, capitale du Kenya.
Le directeur général du Programme des Nations unies sur l'environnement (PNUE), Achim Steiner, a déclaré que ce rapport fournissait les informations les plus récentes sur la situation mondiale de l'environnement, et qu'il fournissait des outils susceptibles d'être utilisés pour éviter d'endommager la planète.
"Si la tendance actuelle se poursuit et que le monde ne met pas en place des solutions qui améliorent les schémas de production et de consommation ainsi que d'utilisation des ressources naturelles dans une perspective durable, alors la situation mondiale de l'environnement continuera de se dégrader", a-t-il dit.
Jacqueline McGlade, Directrice scientifique du PNUE, a déclaré que l'Afrique devrait tirer parti de la découverte d'énergie verte sur le continent.
Le développement de l'énergie géothermique apporte une contribution immense à l'utilisation d'énergie propre pour remplacer le bois de chauffage, source de maladies sur le continent, a déclaré M. McGlade.
La proportion de la population bénéficiant de l'eau potable augmente en Afrique mais elle n'a progressé que de 64% en 2005 à 68% en 2012, et le nombre absolu de personnes n'ayant pas accès à une eau potable sûre reste élevé, indique ce rapport.
Plus de la moitié de la population d'Afrique sub-saharienne n'a pas accès à un système de sanitation mis à niveau, tandis que le taux de couverture en Afrique du Nord s'élève à 90%, et la différence entre régions urbaines et rurales reste énorme.
Clever Mafuta, directeur du programme Transboundary Waters (eaux transfrontalières), partagé entre plusieurs agences de l'ONU, a déclaré que la dégradation des sols, la pollution de l'air, la mauvaise qualité des systèmes sanitaires et la pollution de l'eau potable comptaient parmi les problèmes environnementaux les plus graves en Afrique.
L'expert de l'ONU a indiqué que la dépendance de l'Afrique sur la biomasse pour la cuisson, l'éclairage et le chauffage générait des dangers pour la santé pour 90% de la population du continent en conséquence de la pollution de l'air, responsable de 600.000 morts prématurées chaque année en Afrique.
"La solution à la pollution de l'air n'est pas coûteuse et cette situation pourrait être résolue juste par un développement des énergies solaire et géothermique", a déclaré M. Mafuta jeudi.
Des choix de technologies à faibles émissions carboniques et résistants au climat permettraient au continent d'accélérer son industrialisation, d'augmenter la production d'énergie et de nourriture, enfin de promouvoir une gestion durable des ressources naturelles.
"Le continent a une opportunité de tirer parti de son importante population jeune pour stimuler sa croissance et aider à inverser la tendance actuelle", a-t-il dit à l'occasion du lancement du 6ème rapport des Perspectives mondiales sur l'environnement à Nairobi, capitale du Kenya.
Le directeur général du Programme des Nations unies sur l'environnement (PNUE), Achim Steiner, a déclaré que ce rapport fournissait les informations les plus récentes sur la situation mondiale de l'environnement, et qu'il fournissait des outils susceptibles d'être utilisés pour éviter d'endommager la planète.
"Si la tendance actuelle se poursuit et que le monde ne met pas en place des solutions qui améliorent les schémas de production et de consommation ainsi que d'utilisation des ressources naturelles dans une perspective durable, alors la situation mondiale de l'environnement continuera de se dégrader", a-t-il dit.
Jacqueline McGlade, Directrice scientifique du PNUE, a déclaré que l'Afrique devrait tirer parti de la découverte d'énergie verte sur le continent.
Le développement de l'énergie géothermique apporte une contribution immense à l'utilisation d'énergie propre pour remplacer le bois de chauffage, source de maladies sur le continent, a déclaré M. McGlade.
La proportion de la population bénéficiant de l'eau potable augmente en Afrique mais elle n'a progressé que de 64% en 2005 à 68% en 2012, et le nombre absolu de personnes n'ayant pas accès à une eau potable sûre reste élevé, indique ce rapport.
Plus de la moitié de la population d'Afrique sub-saharienne n'a pas accès à un système de sanitation mis à niveau, tandis que le taux de couverture en Afrique du Nord s'élève à 90%, et la différence entre régions urbaines et rurales reste énorme.