En Afrique, en Europe et partout dans le monde, le constat est le même. Dans le faible taux de personnes qui osent créer leur propre affaire, les femmes occupent une place presqu’insignifiante. Toutefois, quelques recherches faites nous permettent de souligner que les femmes sont conscientes du rôle qu’elles peuvent jouer dans l’activité entrepreneuriale. Ainsi des organisations ou réseaux féminins voient de plus en plus le jour, surtout en Afrique, pour permettre aux femmes de se retrouver et partager leur expérience en matière d’entreprenariat. Mais les femmes restent confrontées à plusieurs difficultés qui ont pour noms : manque de confiance en soi, éducation entrepreneuriale insuffisante, absence de modèles à imiter, faible statut social, tracasseries administratives, manque de moyen financier, partage du temps entre les exigences familiales et professionnelles et bien d’autres facteurs handicapants pour la femme.
Volonté politique
Les femmes ont le potentiel, parfois la volonté mais elles ont besoin d’être encouragées et accompagnées dans leurs efforts. Aussi, la volonté politique doit-elle suivre. L’Etat, à travers la législation peut permettre des améliorations du climat général des affaires susceptibles de profiter à tous les entrepreneurs, indépendamment de leur sexe. Des initiatives soutenues par des gouvernements, des universités et des grandes entreprises pourraient encourager et nourrir l’entrepreneuriat féminin. En Côte d’Ivoire, il existe des structures capables de participer de façon active à la promotion de la femme tels que le Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI) dont l’objectif est de renforcer la visibilité, la participation et le leadership des femmes dans la gestion des affaires publiques et privées. Mme Euphrasie Kouassi Yao, ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l`Enfant est d’ailleurs la coordonnatrice nationale de cette organisation féminine.
La contribution des ONG
Il existe également des ONG et autres organisations dédiées au genre qui ne cessent de mener des actions dans le seul but de promouvoir l’entreprenariat féminin. Seulement, il faut susciter auprès des femmes l’envie et l’audace de vouloir entreprendre pour assurer leur autonomisation. L’autonomisation des femmes et des filles n’est pas seulement salutaire et équitable, elle se justifie également du point de vue économique. Il y va même du développement du pays : « Les pays qui investissent dans la promotion du statut social et économique des femmes ont généralement des taux de pauvreté plus bas; le fait de fournir des ressources aux femmes tout a des conséquences très considérables sur le développement.», souligne la Banque mondiale
JC ACKE
Volonté politique
Les femmes ont le potentiel, parfois la volonté mais elles ont besoin d’être encouragées et accompagnées dans leurs efforts. Aussi, la volonté politique doit-elle suivre. L’Etat, à travers la législation peut permettre des améliorations du climat général des affaires susceptibles de profiter à tous les entrepreneurs, indépendamment de leur sexe. Des initiatives soutenues par des gouvernements, des universités et des grandes entreprises pourraient encourager et nourrir l’entrepreneuriat féminin. En Côte d’Ivoire, il existe des structures capables de participer de façon active à la promotion de la femme tels que le Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI) dont l’objectif est de renforcer la visibilité, la participation et le leadership des femmes dans la gestion des affaires publiques et privées. Mme Euphrasie Kouassi Yao, ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l`Enfant est d’ailleurs la coordonnatrice nationale de cette organisation féminine.
La contribution des ONG
Il existe également des ONG et autres organisations dédiées au genre qui ne cessent de mener des actions dans le seul but de promouvoir l’entreprenariat féminin. Seulement, il faut susciter auprès des femmes l’envie et l’audace de vouloir entreprendre pour assurer leur autonomisation. L’autonomisation des femmes et des filles n’est pas seulement salutaire et équitable, elle se justifie également du point de vue économique. Il y va même du développement du pays : « Les pays qui investissent dans la promotion du statut social et économique des femmes ont généralement des taux de pauvreté plus bas; le fait de fournir des ressources aux femmes tout a des conséquences très considérables sur le développement.», souligne la Banque mondiale
JC ACKE