Le premier Sommet humanitaire mondial est déterminé à s’attaquer en priorité aux causes profondes des conflits actuels plutôt qu’à leurs symptômes, a déclaré lundi le vice-secrétaire général de l’ONU Jan Eliasson.
Certains des responsables invités au Sommet humanitaire se sont réunis pour une table ronde sur le sujet "Une gouvernance politique pour prévenir et résoudre les conflits". Cette discussion fait partie d’une série d’échanges et de dialogues destinés à améliorer le système d’aide humanitaire actuel, afin de faire face à la pire crise que le monde ait connue depuis la Seconde Guerre mondiale en termes de souffrances humaines.
M. Eliasson, s’adressant à la presse après la discussion, a affirmé avoir constaté "une grande unité" parmi les responsables sur le fait que la communauté internationale s’était trop longtemps concentrée sur la gestion des crises en cours, tout en négligeant les phases pré-conflictuelles et la résolution des conflits.
"Nous commençons à comprendre que la vie des conflits est plus longue que ce que nous avions coutume de penser", a-t-il souligné, expliquant que "maisons en feu et enfants mourants" n’étaient en réalité que la partie visible d’un conflit.
Le vice-secrétaire général a fait remarquer que les leaders mondiaux avaient également compris la nécessité d’élargir la définition de la notion de conflit, de manière à y inclure "les premières vibrations avant-coureuses, et les moyens de réagir à ces signaux". La capacité à prévenir les conflits doit devenir un atout clé de l’ONU, selon M. Eliasson.
Le Premier ministre du Luxembourg Xavier Bettel a estimé à la presse qu’un esprit de solidarité allait se répandre en Europe, et qu’une "volonté commune" verrait bientôt le jour pour répondre à la crise humanitaire.
M. Bettel a invité la communauté internationale à se réunir chaque année pour évaluer les progrès accomplis, une condition essentielle pour que le Sommet soit une véritable réussite.
Le vice-président de l’Union Africaine (UA) Erastus Mwencha a dit à Xinhua qu’il était urgent de développer des mécanismes au niveau local pour répondre aux besoins des personnes déplacées et pour coordonner les efforts d’aide humanitaire en Afrique.
Il a souligné le besoin d’une véritable gouvernance politique pour aider les 15 millions de personnes dans le besoin en Afrique. "Sans quoi, l’aide devient elle-même un problème", a-t-il ajouté.
"Une gouvernance politique pour prévenir et résoudre les conflits" est considérée comme l’un des plus importants axes de travail définis par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon pour le sommet d’Istanbul. On attend de cette table ronde qu’elle débouche sur des mesures concrètes et des engagements fonctionnels.
Ce sommet de deux jours a attiré 5 200 participants, dont 65 chefs d’Etat ou de gouvernement.
Certains des responsables invités au Sommet humanitaire se sont réunis pour une table ronde sur le sujet "Une gouvernance politique pour prévenir et résoudre les conflits". Cette discussion fait partie d’une série d’échanges et de dialogues destinés à améliorer le système d’aide humanitaire actuel, afin de faire face à la pire crise que le monde ait connue depuis la Seconde Guerre mondiale en termes de souffrances humaines.
M. Eliasson, s’adressant à la presse après la discussion, a affirmé avoir constaté "une grande unité" parmi les responsables sur le fait que la communauté internationale s’était trop longtemps concentrée sur la gestion des crises en cours, tout en négligeant les phases pré-conflictuelles et la résolution des conflits.
"Nous commençons à comprendre que la vie des conflits est plus longue que ce que nous avions coutume de penser", a-t-il souligné, expliquant que "maisons en feu et enfants mourants" n’étaient en réalité que la partie visible d’un conflit.
Le vice-secrétaire général a fait remarquer que les leaders mondiaux avaient également compris la nécessité d’élargir la définition de la notion de conflit, de manière à y inclure "les premières vibrations avant-coureuses, et les moyens de réagir à ces signaux". La capacité à prévenir les conflits doit devenir un atout clé de l’ONU, selon M. Eliasson.
Le Premier ministre du Luxembourg Xavier Bettel a estimé à la presse qu’un esprit de solidarité allait se répandre en Europe, et qu’une "volonté commune" verrait bientôt le jour pour répondre à la crise humanitaire.
M. Bettel a invité la communauté internationale à se réunir chaque année pour évaluer les progrès accomplis, une condition essentielle pour que le Sommet soit une véritable réussite.
Le vice-président de l’Union Africaine (UA) Erastus Mwencha a dit à Xinhua qu’il était urgent de développer des mécanismes au niveau local pour répondre aux besoins des personnes déplacées et pour coordonner les efforts d’aide humanitaire en Afrique.
Il a souligné le besoin d’une véritable gouvernance politique pour aider les 15 millions de personnes dans le besoin en Afrique. "Sans quoi, l’aide devient elle-même un problème", a-t-il ajouté.
"Une gouvernance politique pour prévenir et résoudre les conflits" est considérée comme l’un des plus importants axes de travail définis par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon pour le sommet d’Istanbul. On attend de cette table ronde qu’elle débouche sur des mesures concrètes et des engagements fonctionnels.
Ce sommet de deux jours a attiré 5 200 participants, dont 65 chefs d’Etat ou de gouvernement.