Les dirigeants des grandes puissances mondiales devraient travailler de concert pour chercher des solutions politiques aux crises humanitaires actuelles, a déclaré mardi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
Le secrétaire général, qui s'est exprimé au cours de la conférence de presse finale du Sommet humanitaire mondial, a salué cet événement et les résultats qu'il avait permis d'obtenir, mais a également exprimé sa déception devant l'absence de certains décideurs.
"Plus de 400 Etats membres, organisations et groupes en tous genres ont pris plus de 1 500 engagements au cours de ce sommet. Mais il est décevant de voir que certains responsables n'ont pas pu venir au sommet, notamment les dirigeants du G7, tous absents à l'exception d'Angela Merkel", a-t-il déclaré.
M. Ban a rendu hommage à l'hospitalité de la Turquie, ainsi qu'à son travail de première ligne dans le domaine humanitaire - un travail qui a fait de ce sommet un événement absolument unique, à un moment où le monde est confronté à un niveau de souffrance humaine sans précédent depuis la fondation de l'ONU.
"Nous avons la richesse, les connaissances et la conscience nécessaires pour prendre soin les uns des autres ; mais nous avons maintenant besoin d'actions concrètes pour assumer nos responsabilités", a-t-il souligné.
"J'ai adressé un plaidoyer spécial à tous les hauts dirigeants mondiaux pour qu'ils prennent des mesures au plus haut niveau, car ils ont un rôle unique à jouer dans la poursuite de la paix et de la stabilité, ainsi que dans la protection des plus vulnérables", a poursuivi M. Ban.
D'autres forums et réunions de haut niveau seront organisés sur la question des mouvements massifs de réfugiés et de migrants, notamment le 19 septembre à New York.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a également appelé à une coopération d'envergure mondiale pour trouver des solutions politiques aux crises humanitaires.
"Nous ne pouvons pas nous soustraire aux crises humanitaires. Ni les frontières ni les murs ne seront capables de nous dispenser de régler ces problèmes", a-t-il déclaré, rappelant que la crise syrienne seule avait déjà déplacé 12 millions de personnes. La ville d Istanbul compte déjà 500 000 réfugiés, alors que les 26 camps de réfugiés turcs ne peuvent accueillir au maximum que 280 000 personnes.
"Nous souhaitons établir une zone de sécurité échappant au contrôle des terroristes dans le nord de la Syrie. Nous voulons y construire une ville où nous pourrions transférer les réfugiés qui vivent dans des camps en Turquie", a-t-il expliqué.
Le président turc a également espéré que l'Union européenne tiendrait sa promesse d'aider financièrement la Turquie, à hauteur de 3 milliards d'euros (3,34 milliards de dollars américains) en 2016, plus 3 milliards d'euros supplémentaires pour gérer la crise des réfugiés. Faute de quoi, la Turquie ne prendra pas les mesures nécessaires pour rapatrier en Turquie les réfugiés actuellement installés en Europe.
Le Sommet humanitaire mondial, qui a duré deux jours, s'est achevé mardi à Istanbul. Il a attiré la participation de 173 Etats membres de l'ONU, 55 chefs d'Etat et de gouvernement, 350 représentants du secteur privé, et des milliers de représentants de la société civile et des ONG.
Le secrétaire général, qui s'est exprimé au cours de la conférence de presse finale du Sommet humanitaire mondial, a salué cet événement et les résultats qu'il avait permis d'obtenir, mais a également exprimé sa déception devant l'absence de certains décideurs.
"Plus de 400 Etats membres, organisations et groupes en tous genres ont pris plus de 1 500 engagements au cours de ce sommet. Mais il est décevant de voir que certains responsables n'ont pas pu venir au sommet, notamment les dirigeants du G7, tous absents à l'exception d'Angela Merkel", a-t-il déclaré.
M. Ban a rendu hommage à l'hospitalité de la Turquie, ainsi qu'à son travail de première ligne dans le domaine humanitaire - un travail qui a fait de ce sommet un événement absolument unique, à un moment où le monde est confronté à un niveau de souffrance humaine sans précédent depuis la fondation de l'ONU.
"Nous avons la richesse, les connaissances et la conscience nécessaires pour prendre soin les uns des autres ; mais nous avons maintenant besoin d'actions concrètes pour assumer nos responsabilités", a-t-il souligné.
"J'ai adressé un plaidoyer spécial à tous les hauts dirigeants mondiaux pour qu'ils prennent des mesures au plus haut niveau, car ils ont un rôle unique à jouer dans la poursuite de la paix et de la stabilité, ainsi que dans la protection des plus vulnérables", a poursuivi M. Ban.
D'autres forums et réunions de haut niveau seront organisés sur la question des mouvements massifs de réfugiés et de migrants, notamment le 19 septembre à New York.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a également appelé à une coopération d'envergure mondiale pour trouver des solutions politiques aux crises humanitaires.
"Nous ne pouvons pas nous soustraire aux crises humanitaires. Ni les frontières ni les murs ne seront capables de nous dispenser de régler ces problèmes", a-t-il déclaré, rappelant que la crise syrienne seule avait déjà déplacé 12 millions de personnes. La ville d Istanbul compte déjà 500 000 réfugiés, alors que les 26 camps de réfugiés turcs ne peuvent accueillir au maximum que 280 000 personnes.
"Nous souhaitons établir une zone de sécurité échappant au contrôle des terroristes dans le nord de la Syrie. Nous voulons y construire une ville où nous pourrions transférer les réfugiés qui vivent dans des camps en Turquie", a-t-il expliqué.
Le président turc a également espéré que l'Union européenne tiendrait sa promesse d'aider financièrement la Turquie, à hauteur de 3 milliards d'euros (3,34 milliards de dollars américains) en 2016, plus 3 milliards d'euros supplémentaires pour gérer la crise des réfugiés. Faute de quoi, la Turquie ne prendra pas les mesures nécessaires pour rapatrier en Turquie les réfugiés actuellement installés en Europe.
Le Sommet humanitaire mondial, qui a duré deux jours, s'est achevé mardi à Istanbul. Il a attiré la participation de 173 Etats membres de l'ONU, 55 chefs d'Etat et de gouvernement, 350 représentants du secteur privé, et des milliers de représentants de la société civile et des ONG.