La représentante spéciale du Secrétaire générale des Nations-Unies chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Zainab Hawa Bangura, a déclaré vendredi qu’il y a encore "beaucoup à faire" pour la prise en charge des victimes de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, à Abidjan.
"L’apport d’assistance aux victimes de violences sexuelles" est un "défi qui reste à relever", a dit Mme Bangura, admettant qu’"il y a encore beaucoup à faire à ce sujet" en Côte d’Ivoire, comme "au plan international", face à la presse au siège de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).
Selon elle, la "prise en charge" des victimes de violences sexuelles en période de conflit, notamment en terme "d’appui médical et psycho-social (…) manque dans la plupart des pays" du monde.
"Nous encourageons les autorités (ivoiriennes) à mener des enquêtes et à (engager) des poursuites judiciaires pour s’assurer que tous ceux qui sont impliqués soient poursuivis", a ajouté Zainab Hawa Bangura, indiquant avoir "discuté" avec le gouvernement ivoirien "de l’importance de s’assurer que les victimes de violences sexuelles soient assistées pour leur réinsertion".
Zainab Hawa Bangura a par ailleurs déploré que les victimes, dont le "nombre exact" n’a pas été défini, "doivent payer" le certificat médical auprès des médecins, regrettant également que ce document ne figure pas parmi les "conditions pour porter plainte" en Côte d’Ivoire.
"Nous allons continuer à travailler avec la Côte d’Ivoire", a-t-elle assuré, évoquant la possibilité d’"organiser une réunion d’échange d’expérience" sur les violences sexuelles en période de conflit, entre les forces armées de divers pays dont le Congo, le Soudan, la Centrafrique ou encore le Mali.
MYA
"L’apport d’assistance aux victimes de violences sexuelles" est un "défi qui reste à relever", a dit Mme Bangura, admettant qu’"il y a encore beaucoup à faire à ce sujet" en Côte d’Ivoire, comme "au plan international", face à la presse au siège de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).
Selon elle, la "prise en charge" des victimes de violences sexuelles en période de conflit, notamment en terme "d’appui médical et psycho-social (…) manque dans la plupart des pays" du monde.
"Nous encourageons les autorités (ivoiriennes) à mener des enquêtes et à (engager) des poursuites judiciaires pour s’assurer que tous ceux qui sont impliqués soient poursuivis", a ajouté Zainab Hawa Bangura, indiquant avoir "discuté" avec le gouvernement ivoirien "de l’importance de s’assurer que les victimes de violences sexuelles soient assistées pour leur réinsertion".
Zainab Hawa Bangura a par ailleurs déploré que les victimes, dont le "nombre exact" n’a pas été défini, "doivent payer" le certificat médical auprès des médecins, regrettant également que ce document ne figure pas parmi les "conditions pour porter plainte" en Côte d’Ivoire.
"Nous allons continuer à travailler avec la Côte d’Ivoire", a-t-elle assuré, évoquant la possibilité d’"organiser une réunion d’échange d’expérience" sur les violences sexuelles en période de conflit, entre les forces armées de divers pays dont le Congo, le Soudan, la Centrafrique ou encore le Mali.
MYA