Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a échangé, ce mercredi 08 juin 2016, au Palais de la Présidence de la République, avec la Chambre nationale des Rois et Chefs traditionnels ainsi que les Guides religieux dans le cadre du processus d’élaboration de la Constitution de la 3ème République.
Dans son propos liminaire, le Président de la République a indiqué avoir initié cette rencontre afin de partager avec ses interlocuteurs ses réflexions sur l’élaboration de la Constitution de la 3ème République.
A ce propos, il a rappelé la mise en place, le mardi 31 mai 2016, d’un Comité d’Experts, composé de spécialistes du Droit et présidé par le professeur OUARA Obou Boniface qui avait, en 2000, sous la transition militaire, présidé la sous-commission Constitution à l’occasion des travaux de la Commission Consultative Constitutionnelle Electorale.
Le Chef de l’Etat a ensuite révélé avoir fait part au Gouvernement, le vendredi 03 juin dernier, à l’occasion d’un Conseil des Ministres, de sa vision et de ses grandes orientations relativement à l’élaboration de cette nouvelle Constitution.
La rencontre de ce jour tout comme celle d’hier avec les Partis politiques de l’opposition et celles à venir avec la Société civile, les Associations des Jeunes et des Femmes ainsi que les partis politique membres du RHDP ont pour objet, selon lui, d’enrichir les réflexions et de prendre en compte les avis et observations qui seront ensuite transmis au Comité d’Experts chargé de proposer un avant-projet de Constitution de la 3ème République.
Ce Document, a ajouté le Président de la République, sera étudié par le Gouvernement puis transmis à l’Assemblée Nationale pour examen, avant la tenue d’un référendum au cours duquel le peuple se prononcera.
Le calendrier envisagé, a-t-il conclu, serait d’organiser cette consultation référendaire en septembre ou octobre 2016.
Notons que dans l’après-midi, le Chef de l’Etat a présidé le Conseil des Ministres hebdomadaire. Ce Conseil, selon le porte-parole du Gouvernement, le Ministre de l’Economie numérique et de la Poste, M. Bruno Nabagné KONE, a pris plusieurs
décisions, notamment l’adoption d’une communication relative à l’exécution du budget à fin mars 2016. Les ressources mobilisées à fin mars s’élèvent à 1161 milliards de F CFA pour un objectif qui était de 1127 milliards de F CFA; soit un taux
de réalisation de 103 %. Les dépenses exécutées à fin mars s’élèvent à 1007,4 milliards de F CFA pour un objectif qui était de 1164,7 milliards de F CFA; soit un taux de réalisation de 86,5 %.
L’on peut donc dire qu’à la fin du 1er trimestre 2016, la mobilisation des ressources intérieures, notamment fiscales, est en phase avec les objectifs fixés et l’exécution des dépenses a été maîtrisée dans les limites autorisées.
Quant aux dépenses d’investissements, le Gouvernement entend poursuivre et intensifier ses efforts en vue d’améliorer le rythme de leur exécution à partir du second trimestre de l’année 2016. A fin mars, les exécutions se chiffraient à 349 milliards de F CFA pour une dotation annuelle de 1755 milliards de F CFA. Les dépenses pro-pauvres se sont élevées à 358 milliards de F CFA pour un objectif annuel qui demeure à 1998 milliards de F CFA.
Le Conseil a, en outre, adopté une communication relative à création d’une base de données sur les compétences des jeunes, dénommée ‘’répertoire des compétences jeunes’’. Ce répertoire, à en croire le porte-parole du Gouvernement, sera un nouvel outil au service du Gouvernement pour faciliter l’insertion professionnelle et l’inclusion des jeunes dans les instances de prise de décisions. Il constitue une base de référence qui sera régulièrement actualisée et comprendra les compétences techniques des jeunes Ivoiriens sans distinction de qualifications, de métiers, de lieux de résidence…
Le Conseil a également adopté une communication relative au financement de projets d’insertion des jeunes vulnérables. Ce dispositif vise, selon le Ministre Bruno Nabagné KONE, à développer l’épanouissement de la personnalité et la socialisation des jeunes pour en faire un citoyen conscient de ses devoirs envers l’Etat et de ses responsabilités envers la Communauté. Il s’agit précisément d’une opération de resocialisation des jeunes dont l’âge oscille entre 14 et 21 ans et qui s’adonnent à des activités subversives qui sont de nature à exposer leur vie, à perturber l’ordre public ou à mettre en péril la sécurité des personnes et des biens.
Dans son propos liminaire, le Président de la République a indiqué avoir initié cette rencontre afin de partager avec ses interlocuteurs ses réflexions sur l’élaboration de la Constitution de la 3ème République.
A ce propos, il a rappelé la mise en place, le mardi 31 mai 2016, d’un Comité d’Experts, composé de spécialistes du Droit et présidé par le professeur OUARA Obou Boniface qui avait, en 2000, sous la transition militaire, présidé la sous-commission Constitution à l’occasion des travaux de la Commission Consultative Constitutionnelle Electorale.
Le Chef de l’Etat a ensuite révélé avoir fait part au Gouvernement, le vendredi 03 juin dernier, à l’occasion d’un Conseil des Ministres, de sa vision et de ses grandes orientations relativement à l’élaboration de cette nouvelle Constitution.
La rencontre de ce jour tout comme celle d’hier avec les Partis politiques de l’opposition et celles à venir avec la Société civile, les Associations des Jeunes et des Femmes ainsi que les partis politique membres du RHDP ont pour objet, selon lui, d’enrichir les réflexions et de prendre en compte les avis et observations qui seront ensuite transmis au Comité d’Experts chargé de proposer un avant-projet de Constitution de la 3ème République.
Ce Document, a ajouté le Président de la République, sera étudié par le Gouvernement puis transmis à l’Assemblée Nationale pour examen, avant la tenue d’un référendum au cours duquel le peuple se prononcera.
Le calendrier envisagé, a-t-il conclu, serait d’organiser cette consultation référendaire en septembre ou octobre 2016.
Notons que dans l’après-midi, le Chef de l’Etat a présidé le Conseil des Ministres hebdomadaire. Ce Conseil, selon le porte-parole du Gouvernement, le Ministre de l’Economie numérique et de la Poste, M. Bruno Nabagné KONE, a pris plusieurs
décisions, notamment l’adoption d’une communication relative à l’exécution du budget à fin mars 2016. Les ressources mobilisées à fin mars s’élèvent à 1161 milliards de F CFA pour un objectif qui était de 1127 milliards de F CFA; soit un taux
de réalisation de 103 %. Les dépenses exécutées à fin mars s’élèvent à 1007,4 milliards de F CFA pour un objectif qui était de 1164,7 milliards de F CFA; soit un taux de réalisation de 86,5 %.
L’on peut donc dire qu’à la fin du 1er trimestre 2016, la mobilisation des ressources intérieures, notamment fiscales, est en phase avec les objectifs fixés et l’exécution des dépenses a été maîtrisée dans les limites autorisées.
Quant aux dépenses d’investissements, le Gouvernement entend poursuivre et intensifier ses efforts en vue d’améliorer le rythme de leur exécution à partir du second trimestre de l’année 2016. A fin mars, les exécutions se chiffraient à 349 milliards de F CFA pour une dotation annuelle de 1755 milliards de F CFA. Les dépenses pro-pauvres se sont élevées à 358 milliards de F CFA pour un objectif annuel qui demeure à 1998 milliards de F CFA.
Le Conseil a, en outre, adopté une communication relative à création d’une base de données sur les compétences des jeunes, dénommée ‘’répertoire des compétences jeunes’’. Ce répertoire, à en croire le porte-parole du Gouvernement, sera un nouvel outil au service du Gouvernement pour faciliter l’insertion professionnelle et l’inclusion des jeunes dans les instances de prise de décisions. Il constitue une base de référence qui sera régulièrement actualisée et comprendra les compétences techniques des jeunes Ivoiriens sans distinction de qualifications, de métiers, de lieux de résidence…
Le Conseil a également adopté une communication relative au financement de projets d’insertion des jeunes vulnérables. Ce dispositif vise, selon le Ministre Bruno Nabagné KONE, à développer l’épanouissement de la personnalité et la socialisation des jeunes pour en faire un citoyen conscient de ses devoirs envers l’Etat et de ses responsabilités envers la Communauté. Il s’agit précisément d’une opération de resocialisation des jeunes dont l’âge oscille entre 14 et 21 ans et qui s’adonnent à des activités subversives qui sont de nature à exposer leur vie, à perturber l’ordre public ou à mettre en péril la sécurité des personnes et des biens.