La représentante spéciale du Secrétaire des Nations Unies chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Mme Zainab Hawa Bangura, a fait récemment un plaidoyer aux autorités ivoiriennes pour la prise en compte efficiente de la question des violences sexuelles en Côte d’Ivoire. C’était à l’occasion d’une conférence de presse au siège de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) en présence de Mme Euphrasie Yao, ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l`Enfant. Mme Bangura s’est félicitée des progrès réalisés par la Côte d’Ivoire en matière de prise en charge des cas de violences sexuelles commises en période de conflit depuis trois ans. Elle a préconisé, notamment, que des poursuites judiciaires soient engagées à l’encontre des personnes coupables de violences sexuelles et qu’une stratégie nationale de lutte contre ces délits soient mises en œuvre pour aboutir à la tolérance zéro sur la question. L’organisation d’une rencontre régionale d’échanges d’expériences des forces armées avec lesquelles son institution travaille, notamment en République démocratique du Congo (RDC), en Somalie, au Sud Soudan, au Soudan, en Centrafrique et au Mali, sur la question des violences sexuelles, serait une grande opportunité pour juguler le sujet, a-t-elle ajouté.
Lors de l’audience que lui a accordée, Mme Euphrasie Yao, ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l`Enfant, le gouvernement ivoirien a détaillé les efforts tant juridiques, qu’institutionnels qu’il met en route pour lutter contre ce fléau.
OG
Lors de l’audience que lui a accordée, Mme Euphrasie Yao, ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l`Enfant, le gouvernement ivoirien a détaillé les efforts tant juridiques, qu’institutionnels qu’il met en route pour lutter contre ce fléau.
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