La Fédération Ivoirienne de football (FIF) aura un candidat au poste de membre du Comité Exécutif de la FIFA. Ainsi en a décidé le comité exécutif de la FIF au terme de sa réunion du 7 juin 2016. Le président Sidy Diallo et les membres de son comité veulent repositionner la Côte d’Ivoire dans le conseil du monde du football comme par le passé avec Jacques Anouma, membre du comité exécutif de la FIFA. Une place que l’ancien président de la FIF a perdue. Aussi dans la dynamique de la réforme de la FIFA avec l’octroi de 7 places au sein de son ‘’gouvernement’’ pour l’Afrique, la Côte d’Ivoire par la voix de la FIF espère obtenir une. Une initiative louée et saluée. D’autant plus que la Côte d’Ivoire qui compte parmi les grandes nations du football en Afrique ne peut rester en marge d’un tel processus. Cependant, le comité exécutif de la FIF qui est resté muet sur l’identité du candidat à présenter devra faire attention au choix de ce dernier. Le comité exécutif de la FIF devra faire choix judicieux, à la hauteur de l’ambition de la maison de verre. Car toute candidature sera soumise à test d’intégrité par les organes compétents de la FIFA comme le prescrivent désormais les statuts de la FIFA. Ce sous-entend que le candidat à présenter à ce poste devra avoir un ‘’casier judicaire footballistique’’ vierge. En clair, ne pas avoir été suspendu par les instances locales, africaines et mondiales sur une période d’au moins cinq ans. Ce test d’intégrité doit interpeler la FIF sur le choix du candidat à présenter. Car un mauvais choix, sans véritable investigation sur le profil du candidat mettra en péril les ambitions de la Côte d’Ivoire. La commission d’éthique de la mise devra être à contribution pour examiner dans les moindres détails le profil du ou des potentiels candidats. Fut-il Sidy Diallo ou toute autre candidature. L’erreur du choix de Vagba Alexis, copté dans le comité exécutif de la FIF à l’élection de Février 2016 à la FIF est un exemple à ne pas suivre.
Ange K
Ange K