La table ronde régionale sur les obstacles liés aux mesures non tarifaires, organisée par la Banque africaine de développement (BAD) et le Centre du commerce international (ITC ) collaboration avec le ministère ivoirien du Commerce, a débouché, mercredi, sur des recommandations en faveur du renforcement de la coopération entre les pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)pour faciliter l’intégration commerciale de la région.
A l’issue des deux jours de travaux, les participants, venus des 15 pays de la CEDEAO, ont formulé des recommandations adressées à la CEDEAO et aux dirigeants de la région, qui les exhortent à mettre en place un système d’alerte pour répertorier ‘’les contraintes liées aux mesures non tarifaires, à améliorer la transparence des régulations et procédures et à rendre l’information plus accessible aux micros, petites et moyennes entreprises’’, indique le communiqué final, transmis, jeudi, à APA.
Les délégués, poursuit le document, ont, également, plaidé pour la mise en œuvre de politiques en matière de qualité des produits et pour que soit lancée une campagne de sensibilisation à l’endroit des décideurs politiques et des opérateurs économiques à travers plusieurs supports médiatiques.
Ils ont également émis le souhait d‘effectuer l’inventaire des services techniques disponibles pour aider les entreprises à se conformer aux exigences des marchés d’exportation.
En ce qui concerne les mesures non techniques, la Table ronde a préconisé plus de transparence et un meilleur accès à l’information pour les opérateurs économiques de même, il a été recommandé que le système de notifications de la CEDEAO soit amélioré et les restrictions d’exportations et d’importations soient progressivement éliminées.
La Table ronde a, aussi, souligné l’importance d’accélérer et de finaliser ‘’l’évaluation des besoins pour la ratification et la mise en œuvre de l’Accord sur la facilitation des échanges (AFE) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Les participants ont recommandé ‘’le renforcement des Comités nationaux de facilitation des échanges et l’introduction des groupes de travail inter-agences aux postes frontières’’, pour favoriser la coopération et faciliter la participation du secteur privé à la formulation et à la mise en œuvre de l’AFE.
A cet effet, dans sa déclaration de clôture, Aicha Agne Pouye, directrice de la Division des services d’appui aux entreprises et aux institutions de l’ITC, se félicitant de la qualité des travaux, a invité les pays à ‘’trouver un équilibre entre la collecte des recettes et la facilitation des échanges commerciaux transfrontaliers’’.
« Soyez nos avocats auprès des pays et du secteur privé pour fédérer la totalité des partenaires autour d’un cadre cohérent pour la mise en application coordonnée des recommandations de la table-ronde d’Abidjan » a-t-elle lancé à l’endroit des participants.
Pour sa part, Jean-Guy Afrika, expert principal en commerce au sein du Département du NEPAD, de l’intégration régionale et du commerce de la BAD, a estimé que la plateforme d’échange offerte par cette table ronde devrait se poursuivre au sein de la CEDEAO, afin que continue la diffusion de meilleures pratiques.
HS/ls/APA
A l’issue des deux jours de travaux, les participants, venus des 15 pays de la CEDEAO, ont formulé des recommandations adressées à la CEDEAO et aux dirigeants de la région, qui les exhortent à mettre en place un système d’alerte pour répertorier ‘’les contraintes liées aux mesures non tarifaires, à améliorer la transparence des régulations et procédures et à rendre l’information plus accessible aux micros, petites et moyennes entreprises’’, indique le communiqué final, transmis, jeudi, à APA.
Les délégués, poursuit le document, ont, également, plaidé pour la mise en œuvre de politiques en matière de qualité des produits et pour que soit lancée une campagne de sensibilisation à l’endroit des décideurs politiques et des opérateurs économiques à travers plusieurs supports médiatiques.
Ils ont également émis le souhait d‘effectuer l’inventaire des services techniques disponibles pour aider les entreprises à se conformer aux exigences des marchés d’exportation.
En ce qui concerne les mesures non techniques, la Table ronde a préconisé plus de transparence et un meilleur accès à l’information pour les opérateurs économiques de même, il a été recommandé que le système de notifications de la CEDEAO soit amélioré et les restrictions d’exportations et d’importations soient progressivement éliminées.
La Table ronde a, aussi, souligné l’importance d’accélérer et de finaliser ‘’l’évaluation des besoins pour la ratification et la mise en œuvre de l’Accord sur la facilitation des échanges (AFE) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Les participants ont recommandé ‘’le renforcement des Comités nationaux de facilitation des échanges et l’introduction des groupes de travail inter-agences aux postes frontières’’, pour favoriser la coopération et faciliter la participation du secteur privé à la formulation et à la mise en œuvre de l’AFE.
A cet effet, dans sa déclaration de clôture, Aicha Agne Pouye, directrice de la Division des services d’appui aux entreprises et aux institutions de l’ITC, se félicitant de la qualité des travaux, a invité les pays à ‘’trouver un équilibre entre la collecte des recettes et la facilitation des échanges commerciaux transfrontaliers’’.
« Soyez nos avocats auprès des pays et du secteur privé pour fédérer la totalité des partenaires autour d’un cadre cohérent pour la mise en application coordonnée des recommandations de la table-ronde d’Abidjan » a-t-elle lancé à l’endroit des participants.
Pour sa part, Jean-Guy Afrika, expert principal en commerce au sein du Département du NEPAD, de l’intégration régionale et du commerce de la BAD, a estimé que la plateforme d’échange offerte par cette table ronde devrait se poursuivre au sein de la CEDEAO, afin que continue la diffusion de meilleures pratiques.
HS/ls/APA