Le PDCI-RDA a célébré, ce vendredi 17 juin 2016, Mme Marie-Thérèse Houphouët-Boigny, l’épouse de Félix Houphouët-Boigny, Premier Président de la République de Côte d’Ivoire et fondateur du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), à l’hôtel Sofitel Hôtel Ivoire. Elle a été élevée au Grade de Grand Officier dans l’Ordre du Bélier et une voiture de luxe offerte lors du gala de clôture de la célébration du 70 ans du PDCI-RDA, lui a été remise. Ci-dessous l’intervention du Professeur Maurice Kakou Guikahué, Chef du Secrétariat Exécutif du PDCI-RDA.
Chers Frères, Chères Sœurs
« Qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble ! » nous dit le psalmiste.
C’est un grand honneur pour moi de prendre la parole au nom du Président Henri KONAN BEDIE, Président du PDCI-RDA, pour rendre hommage à une grande dame, une icône, une partie de l’histoire récente de notre Pays, la Cote d’Ivoire, à la toute Première dame de Côté d’Ivoire.
Cet honneur est d’autant plus agréable qu’il s’agit ce matin de parler devant le Président du Parti d’une personnalité de son vivant.
Aussi, me pardonnerez-vous quelques insuffisances, ayant été mis ces derniers temps à rude épreuve par des oraisons funèbres de très hautes personnalités de notre Parti.
Désigné par le Président Henri KONAN BEDIE pour dire cet hommage, je me suis senti personnellement honoré. Cependant, très vite ce sentiment a fait place à la crainte et au doute. Comment pourrais-je parler de l’épouse de Félix HOUPHOUET – BOIGNY à qui je continue de vouer un culte et qui reste pour nous autres, militants des jeunes générations, un véritable mythe ?
Quels mots choisir pour mieux décrire celle que notre défunt Président a choisie pour partager au quotidien ses joies et ses peines. L’exercice s’avère d’autant plus ardu que le Président Félix HOUPHOUET – BOIGNY lui – même, prononçait le nom de la Première dame avec beaucoup d’égard, de tendresse et d’amour.
Madame la Présidente,
Nous sommes très heureux de vous accueillir, en ce jour dans ce cadre agréable de la salle des fêtes du Sofitel Hôtel Ivoire qui vous est familier.
Qu’il me soit permis de vous rappeler que du 6 au 30 avril 2016, le PDCI – RDA, le parti du Père fondateur de la nation ivoirienne, le Président Félix HOUPHOUET – BOIGNY, a célébré avec faste son soixante – dixième anniversaire.
Cet événement qui a séduit la Côte d’Ivoire, l’Afrique et le monde a été marqué par plusieurs temps forts dont un pèlerinage sur la tombe de votre défunt époux, le Président Félix HOUPHOUET – BOIGNY.
De même, le 29 mai 2016, le monde entier a célébré la fête des mères, occasion par excellence de rendre un hommage mérité et appuyé à nos mères, à nos épouses et nos sœurs qui procurent à l’humanité, à la famille et aux enfants tant de bonheur.
Ces deux événements majeurs nous offrent l’opportunité de célébrer, ce matin, la grande militante du PDCI – RDA mais aussi la mère de la nation, la mère des enfants d’Afrique et la toute Première Première Dame de la Côte d’Ivoire que vous êtes.
Parti du bonheur partagé, Parti du Cœur des Ivoiriens, le PDCI – RDA sait toujours se souvenir de ses pionniers et exprimer sa gratitude à ses valeureux militants et militantes.
Comment alors ne pas se souvenir de vous, Madame la Présidente?
Vous qui avez consacré quarante et un ans de votre vie au service de la Côte d’Ivoire en général et du PDCI – RDA, en particulier. Pendant toutes ces années, vous avez symbolisé à la fois l’épouse, la conseillère et la confidente pour votre époux.
Pour le PDCI – RDA, militante vous avez été, militante vous l’êtes, militante vous le serez toujours parce devenue une véritable figure emblématique de notre Parti.
Déjà en 1963, vous avez, par vos soins créé, la toute première organisation féminine du PDCI – RDA, dénommée Association des Femmes Ivoiriennes (AFI), l’ancêtre de l’UFPDCI.
A ce titre vous avez contribué efficacement à l’émancipation de la femme ivoirienne. Vous demeurez donc la Première Présidente d’honneur de toutes les organisations féminines de notre grand Parti.
Permettez donc Madame la Présidente, dans l’extrême embarras, dut votre modestie en souffrir, que j’évoque la dualité que nous imposent les vicissitudes de la vie humaine, en revisitant avec vous et tous nos invités vos joies et vos peines qui ont été également celles du PDCI – RDA, de la Côte d’Ivoire et des Ivoiriens, en général.
Pour la circonstance, j’en retiens trois peines et sept joies. A travers le chiffre trois, j’ai voulu faire ressortir la créativité, la sociabilité et la sensibilité qui vous caractérisent tandis que le chiffre sept symbolise votre originalité, l’absolu de vos convictions et votre perfection.
Madame la Présidente
La première peine que j’ai retenue, et nous pouvons bien l’imaginer, c’est déjà au commencement de votre rencontre avec le Président Félix Houphouët - Boigny. En effet, votre union, scellée en 1952 s’est faite dans la période 1949 – 1956, qualifiée d’années de braise pour le PDCI – RDA, avec la répression sauvage et brutale de ses manifestations, l’emprisonnement et la mort de plusieurs de ses militants. L’on pourrait encore aujourd‘hui se demander comment en tant que jeune mariée, vous avez vécu ces moments et comment avez – vous affronté cette difficile mission d’épouse de responsable politique en charge de conduire les destinées d’un territoire, d’une nation et de tout un peuple.
La deuxième peine, c’est lorsque les difficultés sont apparues à la fin de la décennie 1980, non pas en raison d’une quelconque défaillance de votre époux dans la gestion des affaires de l’Etat mais du fait, comme le Président Félix HOUPHOURT - BOIGNY aimait bien à le dire, de la détérioration des termes de l’échange et donc de la mévente de nos matières premières. Pendant cette période, le pays a dû faire face à ses premières crises sociales.
Madame la Présidente, vous avez également connu la douleur. Le point culminant de votre peine, fut le 7 décembre 1993, lorsque le père de la Nation acheva sa course sur la terre des hommes pour rejoindre son Créateur. La Côte d’Ivoire, l’Afrique et le monde entier ont alors découvert la plus grande de vos qualités, à savoir la dignité dans l’épreuve.
Fort heureusement, votre vie ne fut pas que peines et larmes. Elle fut également bonheur et joies qui ont été partagées par la Nation tout entière.
La joie, Madame la Présidente, la toute première que vous avez partagée avec le peuple ivoirien, ce fut un jour de 1952 où à 21 ans, soit exactement six ans après votre départ à la métropole française avec vos camarades des compagnons de l’aventure 1946, vous avez épousé le député, Félix HOUPHOUET – BOIGNY, Président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire, Président du Rassemblement Démocratique Africain.
La deuxième joie fut vécue cet autre jour du 7 août 1960, jour mémorable pour la Côte d’Ivoire. Vous étiez là, lorsque le Président HOUPHOUET – BOIGNY a prononcé la formule sacramentelle et sacrée en ces termes : « en vertu du droit inaliénable qu’a tout peuple de disposer de lui – même, je proclame solennellement, en ce jour béni du 7 août 1960, l’indépendance de la Côte d’Ivoire ».
La troisième joie irradia votre visage, deux ans plus tard, en 1962. Le monde entier fut séduit par votre charme, votre extraordinaire beauté et votre prestance inégalée lors de la mémorable visite d’Etat que le Président Félix HOUPHOUET – BOIGNY effectua aux Etas Unis d’Amérique du 22 au 25 mai 1962. De cette visite, tous les Ivoiriens ont gardé jalousement en mémoire la célèbre image des deux couples présidentiels sur le perron de la Maison Blanche. C’est depuis cette date que vous avez été surnommée la « Jackie Kennedy noire », tant la ressemblance était frappante avec la mythique épouse du Président John Fitzgerald Kennedy.
La quatrième joie ce fut encore la marche glorieuse de la Côte d’Ivoire vers le progrès sous la direction éclairée de votre illustre époux, le Président Félix HOUPHOUET – BOIGNY.
Première dame au grand cœur, votre cinquième joie aura certainement été la création, en 1987, de la « fondation Internationale N’daya » destinée à améliorer la santé, le bien-être et l’éducation des enfants en Afrique. En qualité de Présidente de cette fondation et faisant vôtre la pensée du Président Félix Houphouët – Boigny qui disait : « Don du ciel et en même temps charge que nous impose notre condition d’homme, l’enfant représente notre capital le plus précieux et la société se doit de le prémunir d’abord contre les dangers et les aléas de la vie », vous avez mené de nombreux projets au bénéfice des enfants, en témoignent la création et production, en 1990, du dessin animé, Kimboo, afin d’offrir des héros de dessin animé aux enfants africains.
Ayant semé la bonne graine, votre sixième joie réside présentement dans la poursuite de votre œuvre. En effet, à votre suite et sur vos traces, vos jeunes sœurs Henriette KONAN BEDIE et Dominique OUATTARA, ont respectivement mis en place les fondations Servir et Children of Africa pour continuer de donner le sourire aux déshérités et aux plus démunis.
Votre septième et dernière joie, c’est aujourd’hui la régénérescence du parti bâtisseur de la Côte d’Ivoire moderne incarnée par le Renouveau, le rajeunissement et la Renaissance, amorcés depuis le douzième congrès qui a vu la réélection du Président Henri KONAN BEDIE. En digne héritier de Félix HOUPHOUET – BOIGNY, le Président Bédié aura définitivement épargné à notre pays l’instabilité et l’aventure à travers l’Appel historique de Daoukro qui a permis le plébiscite du Président Alassane Ouattara, à l’élection présidentielle pacifique de 2015.
Madame la Président,
Témoin vivant de notre histoire commune, vous demeurez assurément la seule à en détenir encore des secrets jamais dévoilés. Véritable bibliothèque du PDCI – RDA, vous constituez le ciment qui doit forger la chaînes des générations au sein du Parti parce que votre vie se confond avec l’histoire du PDCI – RDA et de la Côte d’Ivoire tout entière.
Le PDCI – RDA, votre parti a voulu, en ce jour vous rendre hommage et vous dire merci pour ce que vous faites et pour ce que vous êtes pour la Côte d’Ivoire et pour les Ivoiriens. Pour le PDCI – RDA, votre seule présence irradiera toujours les cœurs des militants. Le bonheur de vous compter parmi nous illuminera toujours nos visages. Dorénavant, votre complicité positive avec le Président KONAN BEDIE devra guider les militants et militantes pour un PDCI – RDA plus fort et plus conquérant.
Que Dieu Tout – Puissant, dans son infinie bonté vous couvre de ses grâces et de ses bienfaits. Qu’il vous donne en abondance la santé et vous garde encore longtemps parmi nous afin que le pays tout entier continue de bénéficier des ondes positives, de la lumière intérieure et de la joie de vivre que vous incarnez.
Je vous remercie
Fait à Abidjan, le 17 Juin 2016
Pr Maurice KAKOU GUIKAHUÉ
Secrétaire Exécutif du PDCI – RDA
Chers Frères, Chères Sœurs
« Qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble ! » nous dit le psalmiste.
C’est un grand honneur pour moi de prendre la parole au nom du Président Henri KONAN BEDIE, Président du PDCI-RDA, pour rendre hommage à une grande dame, une icône, une partie de l’histoire récente de notre Pays, la Cote d’Ivoire, à la toute Première dame de Côté d’Ivoire.
Cet honneur est d’autant plus agréable qu’il s’agit ce matin de parler devant le Président du Parti d’une personnalité de son vivant.
Aussi, me pardonnerez-vous quelques insuffisances, ayant été mis ces derniers temps à rude épreuve par des oraisons funèbres de très hautes personnalités de notre Parti.
Désigné par le Président Henri KONAN BEDIE pour dire cet hommage, je me suis senti personnellement honoré. Cependant, très vite ce sentiment a fait place à la crainte et au doute. Comment pourrais-je parler de l’épouse de Félix HOUPHOUET – BOIGNY à qui je continue de vouer un culte et qui reste pour nous autres, militants des jeunes générations, un véritable mythe ?
Quels mots choisir pour mieux décrire celle que notre défunt Président a choisie pour partager au quotidien ses joies et ses peines. L’exercice s’avère d’autant plus ardu que le Président Félix HOUPHOUET – BOIGNY lui – même, prononçait le nom de la Première dame avec beaucoup d’égard, de tendresse et d’amour.
Madame la Présidente,
Nous sommes très heureux de vous accueillir, en ce jour dans ce cadre agréable de la salle des fêtes du Sofitel Hôtel Ivoire qui vous est familier.
Qu’il me soit permis de vous rappeler que du 6 au 30 avril 2016, le PDCI – RDA, le parti du Père fondateur de la nation ivoirienne, le Président Félix HOUPHOUET – BOIGNY, a célébré avec faste son soixante – dixième anniversaire.
Cet événement qui a séduit la Côte d’Ivoire, l’Afrique et le monde a été marqué par plusieurs temps forts dont un pèlerinage sur la tombe de votre défunt époux, le Président Félix HOUPHOUET – BOIGNY.
De même, le 29 mai 2016, le monde entier a célébré la fête des mères, occasion par excellence de rendre un hommage mérité et appuyé à nos mères, à nos épouses et nos sœurs qui procurent à l’humanité, à la famille et aux enfants tant de bonheur.
Ces deux événements majeurs nous offrent l’opportunité de célébrer, ce matin, la grande militante du PDCI – RDA mais aussi la mère de la nation, la mère des enfants d’Afrique et la toute Première Première Dame de la Côte d’Ivoire que vous êtes.
Parti du bonheur partagé, Parti du Cœur des Ivoiriens, le PDCI – RDA sait toujours se souvenir de ses pionniers et exprimer sa gratitude à ses valeureux militants et militantes.
Comment alors ne pas se souvenir de vous, Madame la Présidente?
Vous qui avez consacré quarante et un ans de votre vie au service de la Côte d’Ivoire en général et du PDCI – RDA, en particulier. Pendant toutes ces années, vous avez symbolisé à la fois l’épouse, la conseillère et la confidente pour votre époux.
Pour le PDCI – RDA, militante vous avez été, militante vous l’êtes, militante vous le serez toujours parce devenue une véritable figure emblématique de notre Parti.
Déjà en 1963, vous avez, par vos soins créé, la toute première organisation féminine du PDCI – RDA, dénommée Association des Femmes Ivoiriennes (AFI), l’ancêtre de l’UFPDCI.
A ce titre vous avez contribué efficacement à l’émancipation de la femme ivoirienne. Vous demeurez donc la Première Présidente d’honneur de toutes les organisations féminines de notre grand Parti.
Permettez donc Madame la Présidente, dans l’extrême embarras, dut votre modestie en souffrir, que j’évoque la dualité que nous imposent les vicissitudes de la vie humaine, en revisitant avec vous et tous nos invités vos joies et vos peines qui ont été également celles du PDCI – RDA, de la Côte d’Ivoire et des Ivoiriens, en général.
Pour la circonstance, j’en retiens trois peines et sept joies. A travers le chiffre trois, j’ai voulu faire ressortir la créativité, la sociabilité et la sensibilité qui vous caractérisent tandis que le chiffre sept symbolise votre originalité, l’absolu de vos convictions et votre perfection.
Madame la Présidente
La première peine que j’ai retenue, et nous pouvons bien l’imaginer, c’est déjà au commencement de votre rencontre avec le Président Félix Houphouët - Boigny. En effet, votre union, scellée en 1952 s’est faite dans la période 1949 – 1956, qualifiée d’années de braise pour le PDCI – RDA, avec la répression sauvage et brutale de ses manifestations, l’emprisonnement et la mort de plusieurs de ses militants. L’on pourrait encore aujourd‘hui se demander comment en tant que jeune mariée, vous avez vécu ces moments et comment avez – vous affronté cette difficile mission d’épouse de responsable politique en charge de conduire les destinées d’un territoire, d’une nation et de tout un peuple.
La deuxième peine, c’est lorsque les difficultés sont apparues à la fin de la décennie 1980, non pas en raison d’une quelconque défaillance de votre époux dans la gestion des affaires de l’Etat mais du fait, comme le Président Félix HOUPHOURT - BOIGNY aimait bien à le dire, de la détérioration des termes de l’échange et donc de la mévente de nos matières premières. Pendant cette période, le pays a dû faire face à ses premières crises sociales.
Madame la Présidente, vous avez également connu la douleur. Le point culminant de votre peine, fut le 7 décembre 1993, lorsque le père de la Nation acheva sa course sur la terre des hommes pour rejoindre son Créateur. La Côte d’Ivoire, l’Afrique et le monde entier ont alors découvert la plus grande de vos qualités, à savoir la dignité dans l’épreuve.
Fort heureusement, votre vie ne fut pas que peines et larmes. Elle fut également bonheur et joies qui ont été partagées par la Nation tout entière.
La joie, Madame la Présidente, la toute première que vous avez partagée avec le peuple ivoirien, ce fut un jour de 1952 où à 21 ans, soit exactement six ans après votre départ à la métropole française avec vos camarades des compagnons de l’aventure 1946, vous avez épousé le député, Félix HOUPHOUET – BOIGNY, Président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire, Président du Rassemblement Démocratique Africain.
La deuxième joie fut vécue cet autre jour du 7 août 1960, jour mémorable pour la Côte d’Ivoire. Vous étiez là, lorsque le Président HOUPHOUET – BOIGNY a prononcé la formule sacramentelle et sacrée en ces termes : « en vertu du droit inaliénable qu’a tout peuple de disposer de lui – même, je proclame solennellement, en ce jour béni du 7 août 1960, l’indépendance de la Côte d’Ivoire ».
La troisième joie irradia votre visage, deux ans plus tard, en 1962. Le monde entier fut séduit par votre charme, votre extraordinaire beauté et votre prestance inégalée lors de la mémorable visite d’Etat que le Président Félix HOUPHOUET – BOIGNY effectua aux Etas Unis d’Amérique du 22 au 25 mai 1962. De cette visite, tous les Ivoiriens ont gardé jalousement en mémoire la célèbre image des deux couples présidentiels sur le perron de la Maison Blanche. C’est depuis cette date que vous avez été surnommée la « Jackie Kennedy noire », tant la ressemblance était frappante avec la mythique épouse du Président John Fitzgerald Kennedy.
La quatrième joie ce fut encore la marche glorieuse de la Côte d’Ivoire vers le progrès sous la direction éclairée de votre illustre époux, le Président Félix HOUPHOUET – BOIGNY.
Première dame au grand cœur, votre cinquième joie aura certainement été la création, en 1987, de la « fondation Internationale N’daya » destinée à améliorer la santé, le bien-être et l’éducation des enfants en Afrique. En qualité de Présidente de cette fondation et faisant vôtre la pensée du Président Félix Houphouët – Boigny qui disait : « Don du ciel et en même temps charge que nous impose notre condition d’homme, l’enfant représente notre capital le plus précieux et la société se doit de le prémunir d’abord contre les dangers et les aléas de la vie », vous avez mené de nombreux projets au bénéfice des enfants, en témoignent la création et production, en 1990, du dessin animé, Kimboo, afin d’offrir des héros de dessin animé aux enfants africains.
Ayant semé la bonne graine, votre sixième joie réside présentement dans la poursuite de votre œuvre. En effet, à votre suite et sur vos traces, vos jeunes sœurs Henriette KONAN BEDIE et Dominique OUATTARA, ont respectivement mis en place les fondations Servir et Children of Africa pour continuer de donner le sourire aux déshérités et aux plus démunis.
Votre septième et dernière joie, c’est aujourd’hui la régénérescence du parti bâtisseur de la Côte d’Ivoire moderne incarnée par le Renouveau, le rajeunissement et la Renaissance, amorcés depuis le douzième congrès qui a vu la réélection du Président Henri KONAN BEDIE. En digne héritier de Félix HOUPHOUET – BOIGNY, le Président Bédié aura définitivement épargné à notre pays l’instabilité et l’aventure à travers l’Appel historique de Daoukro qui a permis le plébiscite du Président Alassane Ouattara, à l’élection présidentielle pacifique de 2015.
Madame la Président,
Témoin vivant de notre histoire commune, vous demeurez assurément la seule à en détenir encore des secrets jamais dévoilés. Véritable bibliothèque du PDCI – RDA, vous constituez le ciment qui doit forger la chaînes des générations au sein du Parti parce que votre vie se confond avec l’histoire du PDCI – RDA et de la Côte d’Ivoire tout entière.
Le PDCI – RDA, votre parti a voulu, en ce jour vous rendre hommage et vous dire merci pour ce que vous faites et pour ce que vous êtes pour la Côte d’Ivoire et pour les Ivoiriens. Pour le PDCI – RDA, votre seule présence irradiera toujours les cœurs des militants. Le bonheur de vous compter parmi nous illuminera toujours nos visages. Dorénavant, votre complicité positive avec le Président KONAN BEDIE devra guider les militants et militantes pour un PDCI – RDA plus fort et plus conquérant.
Que Dieu Tout – Puissant, dans son infinie bonté vous couvre de ses grâces et de ses bienfaits. Qu’il vous donne en abondance la santé et vous garde encore longtemps parmi nous afin que le pays tout entier continue de bénéficier des ondes positives, de la lumière intérieure et de la joie de vivre que vous incarnez.
Je vous remercie
Fait à Abidjan, le 17 Juin 2016
Pr Maurice KAKOU GUIKAHUÉ
Secrétaire Exécutif du PDCI – RDA