Plus de cinq mois après leur rencontre avec Andréas Lâmmel, député de la droite démocrate-chrétienne et conservatrice de l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne (CDU), siégeant au Bundestag (parlement allemand), les jeunes du District autonome d’Abidjan, réunis au sein du Conseil des jeunes du District d’Abidjan (Cojeda), ont échangé avec un autre allemand, Christoph Kannengisser, directeur de l’Association économique germano-Afrique pour parler de la politique de l’emploi des jeunes du District d’Abidjan.
Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Cojeda et la Fondation allemande Konrad Adenaeur présidée par Mme Elk Erlecker, a eu pour cadre la salle Delafosse de l’Hôtel du District au Plateau, le 16 juin 2016.
Pour le conférencier qui intervenait sur : "L’emploi des jeunes et le défi de l’immigration", l’économie de son pays est basée sur l’économie sociale du marché dans lequel l’Etat n’est pas directement impliqué pour la création de l’emploi. « Ce sont les entreprises qui sont chargées de créer les emplois. L’Etat allemand se charge de rendre le cadre favorable à leur création», confie M. Kannengisser.
Ce système permet donc à la première puissance économique européenne d’avoir un taux de chômage des plus bas dans le monde. En plus, l’école allemande forme les jeunes pour l’emploi. Formation dans laquelle les entreprises ont un regard très attentif pour détecter des jeunes très qualifiés. « Ceux qui ne travaillent pas pour la plupart sont mal formés », relève-t-il, car les entreprises allemandes consacrent plus d’attention à la formation des cadres.
Un autre maillon de ce succès, le taux de natalité qui est en dessous des 2%. Ce qui fait que la population demandeuse d’emploi est faible. Mais ce pays, dont le système économique a été fortement endommagé au cours de la Seconde guerre mondiale et qui a perdu plus de prestige et beaucoup d’avantages, a regagné en confiance grâce à une économie tournée et ouverte vers l’extérieur. Les entreprises allemandes sont des plus compétitives au monde. Avec un maillon de petites et moyennes entreprises (PME) très compétitives.
Pour le conférencier, plus d’un million de personnes ont migré dans ce pays dont une grande partie vient du Moyen-Orient. Et cela s’explique par la guerre civile, les conflits intérieurs dans lesquels beaucoup de personnes subissent des pressions politiques et, enfin, des migrants personnels. Il faut donc pour mettre un frein à cela en créer dans les pays d’origine, les conditions du maintien de la jeunesse mais aussi celles favorables à l’investissement, surtout des entreprises allemandes. Et ces conditions sont d’ordre politique. Il s’agit de rendre le cadre politique fiable à la prise des décisions, en évitant la corruption tous azimuts. Il faut également un cadre juridique viable afin de rassurer les investisseurs.
Face à ces paroles fort réjouissantes, le directeur de l’Emploi jeunes, M. Benson N’Krouma, a exhorté les jeunes à aller à la création de leur propre entreprise. « Les jeunes doivent arrêter de trop parler et passer à l’action. La Côte d’Ivoire offre des opportunités. Mais les jeunes sont-ils prêts à s’engager. (…) Soyez des entrepreneurs et abandonnez l’esprit de bureaucrate», a-t-il dit.
Quant au président du COJEDA, M. Soloman Sanago, il a s’est réjoui de la tenue de tels échanges entre les jeunes et des personnalités du monde de l’emploi, qui plus est, viennent d’un pays qui a un modèle de développement remarquable dans le monde. Il a déploré l’immigration clandestine qui fait plusieurs morts en mer. « Il ne s’agit pas d’empêcher l’immigration mais d’enrayer l’immigration clandestine», lance-t-il. Avant d’appeler les dirigeants africains à mettre l’accent sur l’emploi des jeunes et d’assainir le système d’implantation des entreprises en Côte d’Ivoire.
Notons que le Directeur de l’Emploi, M. Benson N’Krouma et le président du COJEDA ont rendu un vibrant hommage au Gouverneur du District autonome d’Abidjan, M. Robert Beugré Mambé qui, confient-ils, lutte personnellement pour l’emploi des jeunes dans le district. d’Abidjan.
D.Tagro
Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Cojeda et la Fondation allemande Konrad Adenaeur présidée par Mme Elk Erlecker, a eu pour cadre la salle Delafosse de l’Hôtel du District au Plateau, le 16 juin 2016.
Pour le conférencier qui intervenait sur : "L’emploi des jeunes et le défi de l’immigration", l’économie de son pays est basée sur l’économie sociale du marché dans lequel l’Etat n’est pas directement impliqué pour la création de l’emploi. « Ce sont les entreprises qui sont chargées de créer les emplois. L’Etat allemand se charge de rendre le cadre favorable à leur création», confie M. Kannengisser.
Ce système permet donc à la première puissance économique européenne d’avoir un taux de chômage des plus bas dans le monde. En plus, l’école allemande forme les jeunes pour l’emploi. Formation dans laquelle les entreprises ont un regard très attentif pour détecter des jeunes très qualifiés. « Ceux qui ne travaillent pas pour la plupart sont mal formés », relève-t-il, car les entreprises allemandes consacrent plus d’attention à la formation des cadres.
Un autre maillon de ce succès, le taux de natalité qui est en dessous des 2%. Ce qui fait que la population demandeuse d’emploi est faible. Mais ce pays, dont le système économique a été fortement endommagé au cours de la Seconde guerre mondiale et qui a perdu plus de prestige et beaucoup d’avantages, a regagné en confiance grâce à une économie tournée et ouverte vers l’extérieur. Les entreprises allemandes sont des plus compétitives au monde. Avec un maillon de petites et moyennes entreprises (PME) très compétitives.
Pour le conférencier, plus d’un million de personnes ont migré dans ce pays dont une grande partie vient du Moyen-Orient. Et cela s’explique par la guerre civile, les conflits intérieurs dans lesquels beaucoup de personnes subissent des pressions politiques et, enfin, des migrants personnels. Il faut donc pour mettre un frein à cela en créer dans les pays d’origine, les conditions du maintien de la jeunesse mais aussi celles favorables à l’investissement, surtout des entreprises allemandes. Et ces conditions sont d’ordre politique. Il s’agit de rendre le cadre politique fiable à la prise des décisions, en évitant la corruption tous azimuts. Il faut également un cadre juridique viable afin de rassurer les investisseurs.
Face à ces paroles fort réjouissantes, le directeur de l’Emploi jeunes, M. Benson N’Krouma, a exhorté les jeunes à aller à la création de leur propre entreprise. « Les jeunes doivent arrêter de trop parler et passer à l’action. La Côte d’Ivoire offre des opportunités. Mais les jeunes sont-ils prêts à s’engager. (…) Soyez des entrepreneurs et abandonnez l’esprit de bureaucrate», a-t-il dit.
Quant au président du COJEDA, M. Soloman Sanago, il a s’est réjoui de la tenue de tels échanges entre les jeunes et des personnalités du monde de l’emploi, qui plus est, viennent d’un pays qui a un modèle de développement remarquable dans le monde. Il a déploré l’immigration clandestine qui fait plusieurs morts en mer. « Il ne s’agit pas d’empêcher l’immigration mais d’enrayer l’immigration clandestine», lance-t-il. Avant d’appeler les dirigeants africains à mettre l’accent sur l’emploi des jeunes et d’assainir le système d’implantation des entreprises en Côte d’Ivoire.
Notons que le Directeur de l’Emploi, M. Benson N’Krouma et le président du COJEDA ont rendu un vibrant hommage au Gouverneur du District autonome d’Abidjan, M. Robert Beugré Mambé qui, confient-ils, lutte personnellement pour l’emploi des jeunes dans le district. d’Abidjan.
D.Tagro