Le conseil d’administration du Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (BURIDA) a lancé un appel à candidature pour la désignation d’un nouveau directeur général. Les sociétaires s’opposent à la demande d’Irène Viera, l’actuelle patronne de la maison de rempiler.
Les sociétaires du Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (BURIDA) s’opposent à la candidature d’Irène Viera, l’actuelle directrice générale de l’institution. Dans un communiqué dont nous avons reçu copie, les sociétaires demandent purement et simplement la démission de la directrice générale pour divers motifs. Selon les sociétaires, il a été décidé que ceux qui nt déjà géré ne postulent ni à la présidence du conseil d’administration ni à la direction générale. Irène Viera a déjà occupé le poste de directeur général de 2002à 2006. Avant d’être nommée par le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman en 2011pour assurer l’intérim. A la surprise générale des sociétaires, elle a déposé son dossier de candidature. Pourtant ce sont ces décisions qui ont empêché Jack Dely de se présenter à la présidence du conseil d’administration . Ne voulant pas accepter cet état de fait, les sociétaires ont demandé à Irène Viera de rendre le tablier. Selon les sociétaires, l’actuelle directrice générale a non seulement institué une gestion opaque et cavalière au sein de la maison mais, elle a fragilisé les relations entre les sociétaires. Ceci fait qu’aujourd’hui, les uns et les autres se regardent en chien de faïence. «Nous ne voulons pas de la candidature d’Irène Viera parce qu’elle a déjà dirigé cette maison. C’est d’ailleurs pour cette raison que le dossier de Jack Dely a été rejeté. Nous nous opposons à la politique de deux poids deux mesures. Nous avons confié ce dossier au président du conseil d’administration. Nous sommes convaincus qu’il saura accorder une oreille attentive à ce problème dans le cas contraire, il nous trouvera sur son chemin. Tout a changé au sein de notre maison depuis le retour de l’actuelle directrice générale. Tout est devenu compliqué parce qu’elle n’a de comptes à rendre qu’à la tutelle. Le conseil d’administration qui vient de prendre fonction n’est pas compétent pour la rappeler à l’ordre. Elle règne donc en maître absolu », a déclaré un sociétaire. Renchérissant dans ce même sens, un autre sociétaire a révélé que le conseil d’administration roule pour l’actuelle directrice générale. M. Sery Sylvain, président du conseil d’administration et son équipe n’auront pas la tâche facile pour résoudre ce problème. « Nous savons tous que Sery Sylvain ne joue pas franc jeu. Mais, nous lui avons confié ce dossier. On ne peut pas accepter que les gens nous infantilisent à ce point. Irène Viera a passé plus de 10 ans à la tête de notre maison. Nous lui demandons de retirer sa candidature de la liste des postulants car le Burida n’est la propriété de personne. Nous voulons apporter du sang neuf pour relancer notre institution », a indiqué un mécène. Pour rappel, les candidats doivent avoir une connaissance approfondie en matière de propriété littéraire et artistique ou de gestion. Ils devront justifier d’une expérience professionnelle d’au moins 5 ans en matière de gestion ou d’administration et ne doivent en outre pas avoir la qualité d’associé au BURIDA. Les frais de dossier de 200 000F sont non remboursables. La date limite de dépôt des dossiers a été fixée au 20 mai dernier.
Ozouo Cecile
Les sociétaires du Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (BURIDA) s’opposent à la candidature d’Irène Viera, l’actuelle directrice générale de l’institution. Dans un communiqué dont nous avons reçu copie, les sociétaires demandent purement et simplement la démission de la directrice générale pour divers motifs. Selon les sociétaires, il a été décidé que ceux qui nt déjà géré ne postulent ni à la présidence du conseil d’administration ni à la direction générale. Irène Viera a déjà occupé le poste de directeur général de 2002à 2006. Avant d’être nommée par le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman en 2011pour assurer l’intérim. A la surprise générale des sociétaires, elle a déposé son dossier de candidature. Pourtant ce sont ces décisions qui ont empêché Jack Dely de se présenter à la présidence du conseil d’administration . Ne voulant pas accepter cet état de fait, les sociétaires ont demandé à Irène Viera de rendre le tablier. Selon les sociétaires, l’actuelle directrice générale a non seulement institué une gestion opaque et cavalière au sein de la maison mais, elle a fragilisé les relations entre les sociétaires. Ceci fait qu’aujourd’hui, les uns et les autres se regardent en chien de faïence. «Nous ne voulons pas de la candidature d’Irène Viera parce qu’elle a déjà dirigé cette maison. C’est d’ailleurs pour cette raison que le dossier de Jack Dely a été rejeté. Nous nous opposons à la politique de deux poids deux mesures. Nous avons confié ce dossier au président du conseil d’administration. Nous sommes convaincus qu’il saura accorder une oreille attentive à ce problème dans le cas contraire, il nous trouvera sur son chemin. Tout a changé au sein de notre maison depuis le retour de l’actuelle directrice générale. Tout est devenu compliqué parce qu’elle n’a de comptes à rendre qu’à la tutelle. Le conseil d’administration qui vient de prendre fonction n’est pas compétent pour la rappeler à l’ordre. Elle règne donc en maître absolu », a déclaré un sociétaire. Renchérissant dans ce même sens, un autre sociétaire a révélé que le conseil d’administration roule pour l’actuelle directrice générale. M. Sery Sylvain, président du conseil d’administration et son équipe n’auront pas la tâche facile pour résoudre ce problème. « Nous savons tous que Sery Sylvain ne joue pas franc jeu. Mais, nous lui avons confié ce dossier. On ne peut pas accepter que les gens nous infantilisent à ce point. Irène Viera a passé plus de 10 ans à la tête de notre maison. Nous lui demandons de retirer sa candidature de la liste des postulants car le Burida n’est la propriété de personne. Nous voulons apporter du sang neuf pour relancer notre institution », a indiqué un mécène. Pour rappel, les candidats doivent avoir une connaissance approfondie en matière de propriété littéraire et artistique ou de gestion. Ils devront justifier d’une expérience professionnelle d’au moins 5 ans en matière de gestion ou d’administration et ne doivent en outre pas avoir la qualité d’associé au BURIDA. Les frais de dossier de 200 000F sont non remboursables. La date limite de dépôt des dossiers a été fixée au 20 mai dernier.
Ozouo Cecile
