Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan a réaffirmé, jeudi, la volonté de son gouvernement de poursuivre ses efforts pour assainir l’environnement économique général, en instaurant un système de DUS (Droit de sortie unique) au profit des unités industrielles de transformation du cacao.
Il s’exprimait au cours d’une rencontre de Haut niveau, avec les entreprises de broyage de Cacao. Plusieurs points d’accord ont été trouvés au terme de cette troisième rencontre (après celles du 2 avril 2015 et 24 février 2016) marquant la clôture des travaux engagés dans le cadre de la mise en œuvre des mesures visant le développement de la transformation pour laquelle, la Côte d’Ivoire « veut atteindre un taux minimum de 50% à l’horizon 2020 ».
Selon le communiqué final de cette rencontre, lu par le ministre l’Industrie et des mines, Jean Claude Brou, « le Conseil Café-cacao reversera des droits d’exportations d’une partie importante de la
campagne intermédiaire aux broyeurs locaux », pour le déblocage des quantités nécessaires dans le l’optique du fonctionnement des unités installées.
« Le prix de cession sera fixé dans le cadre du mécanisme d’adjudication à travers la mise en place d’un marché secondaire réservé aux broyeurs », poursuit le communiqué.
Quant à la fiscalité, le gouvernement a décidé de l’instauration d’un système de DUS (Droit unique de sortie) différencié au profit des unités industrielles de transformation du cacao qui prennent
l’engagement de réaliser sur une période de 5 ans une augmentation des volumes transformés en moyenne par an.
Il s’agit à ce niveau d’au moins « 15% de la capacité installée pour les unités dont la capacité installée est inférieure ou égale à 50 000 tonnes, au moins 10% pour celle comprise entre 50 000 et 10 000
tonne et 7,5% de la capacité installée pour les unités dont la capacité est égale ou supérieure à 100 000 tonnes ».
« Les nouvelles unités industrielles de transformation bénéficieront également de cette mesure », ajoute le texte consensuel.
Pour rappel, les mesures déjà prises sont entre autres « la suppression de l’ajustement de certains postes du barème au profit des broyeurs notamment le poste de transit et le poste de sacherie, la
possibilité désormais offerte aux broyeurs de disposer d’ un stock équivalent à un mois et demi de leur capacité de broyage ,sans obligation pour eux de couvrir ce stock par des déblocages ,la possibilité pour les broyeurs de faire un report de stock d’une campagne à l’autre sans pénalité financière ».
Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Nabagné Koné à l’issue d’un Conseil de ministres présidé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, a annoncé mercredi, une baisse des achats de cacao et de café qui se situe entre 12 et 13% au premier trimestre 2016.
En effet « de janvier à mars 2016, le cumul des achats de cacao s’est établi à 362 000 tonnes contre 414 000 tonnes en 2015 sur la même période. Il y a donc une baisse de 12%. Les exportations de cacao se situent à peu près au même niveau que l’an dernier à 677 000 tonnes ». La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de Cacao.
SY/hs/ls
Il s’exprimait au cours d’une rencontre de Haut niveau, avec les entreprises de broyage de Cacao. Plusieurs points d’accord ont été trouvés au terme de cette troisième rencontre (après celles du 2 avril 2015 et 24 février 2016) marquant la clôture des travaux engagés dans le cadre de la mise en œuvre des mesures visant le développement de la transformation pour laquelle, la Côte d’Ivoire « veut atteindre un taux minimum de 50% à l’horizon 2020 ».
Selon le communiqué final de cette rencontre, lu par le ministre l’Industrie et des mines, Jean Claude Brou, « le Conseil Café-cacao reversera des droits d’exportations d’une partie importante de la
campagne intermédiaire aux broyeurs locaux », pour le déblocage des quantités nécessaires dans le l’optique du fonctionnement des unités installées.
« Le prix de cession sera fixé dans le cadre du mécanisme d’adjudication à travers la mise en place d’un marché secondaire réservé aux broyeurs », poursuit le communiqué.
Quant à la fiscalité, le gouvernement a décidé de l’instauration d’un système de DUS (Droit unique de sortie) différencié au profit des unités industrielles de transformation du cacao qui prennent
l’engagement de réaliser sur une période de 5 ans une augmentation des volumes transformés en moyenne par an.
Il s’agit à ce niveau d’au moins « 15% de la capacité installée pour les unités dont la capacité installée est inférieure ou égale à 50 000 tonnes, au moins 10% pour celle comprise entre 50 000 et 10 000
tonne et 7,5% de la capacité installée pour les unités dont la capacité est égale ou supérieure à 100 000 tonnes ».
« Les nouvelles unités industrielles de transformation bénéficieront également de cette mesure », ajoute le texte consensuel.
Pour rappel, les mesures déjà prises sont entre autres « la suppression de l’ajustement de certains postes du barème au profit des broyeurs notamment le poste de transit et le poste de sacherie, la
possibilité désormais offerte aux broyeurs de disposer d’ un stock équivalent à un mois et demi de leur capacité de broyage ,sans obligation pour eux de couvrir ce stock par des déblocages ,la possibilité pour les broyeurs de faire un report de stock d’une campagne à l’autre sans pénalité financière ».
Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Nabagné Koné à l’issue d’un Conseil de ministres présidé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, a annoncé mercredi, une baisse des achats de cacao et de café qui se situe entre 12 et 13% au premier trimestre 2016.
En effet « de janvier à mars 2016, le cumul des achats de cacao s’est établi à 362 000 tonnes contre 414 000 tonnes en 2015 sur la même période. Il y a donc une baisse de 12%. Les exportations de cacao se situent à peu près au même niveau que l’an dernier à 677 000 tonnes ». La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de Cacao.
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