Bouna, Les pas du Kroubi, danse de réjouissance exclusivement réservée aux jeunes filles et qui a lieu le 27 et 28 e jour du mois de ramadan, ont été exécutés dimanche par des centaines de jeunes filles devant la cour royale de Bouna.
Seules les jeunes filles qui n’ont jamais contracté de grossesse sont choisies pour exécuter les pas de cette danse. Pour la circonstance, ces jeunes filles sont parées de colliers ou de perles avec des coiffures traditionnelles « Djomo » faites avec des anciennes mèches. Elles s’habillent en tenues traditionnelles, le visage badigeonné de kaolin.
A partir de leurs quartiers respectifs, elles convergent toutes, accompagnées de leurs mères, vers le lieu des festivités à savoir l’esplanade de la cour royale. Là, à 9 heures, sur des barriques ou des podiums artisanaux, elles exécutent les pas cadencés du Kroubi sur le rythme frénétique des percussionnistes. La danse consiste en effet à balancer le « chiechiligo » queue de cheval, en avançant une jambe puis l’autre, dans un mouvement régulier du bassin.
« Le rois doit sortir pour saluer et féliciter toutes les danseuses qui en réalité témoignent, à travers cette danse, leur joie et leur admiration pour lui. Cette étape marque donc la fin des festivités », a souligné, Lilié Ouattara, notable à la cour royale.
Outre le mois de ramadan, le Kroubi est également en scène lors des grandes cérémonies officielles de réjouissance à savoir les visites de personnalités de l’Etat, l’inauguration d’édifices publics et bien d’autres, a-t-on appris.
(AIP)
on/fmo/ask
Seules les jeunes filles qui n’ont jamais contracté de grossesse sont choisies pour exécuter les pas de cette danse. Pour la circonstance, ces jeunes filles sont parées de colliers ou de perles avec des coiffures traditionnelles « Djomo » faites avec des anciennes mèches. Elles s’habillent en tenues traditionnelles, le visage badigeonné de kaolin.
A partir de leurs quartiers respectifs, elles convergent toutes, accompagnées de leurs mères, vers le lieu des festivités à savoir l’esplanade de la cour royale. Là, à 9 heures, sur des barriques ou des podiums artisanaux, elles exécutent les pas cadencés du Kroubi sur le rythme frénétique des percussionnistes. La danse consiste en effet à balancer le « chiechiligo » queue de cheval, en avançant une jambe puis l’autre, dans un mouvement régulier du bassin.
« Le rois doit sortir pour saluer et féliciter toutes les danseuses qui en réalité témoignent, à travers cette danse, leur joie et leur admiration pour lui. Cette étape marque donc la fin des festivités », a souligné, Lilié Ouattara, notable à la cour royale.
Outre le mois de ramadan, le Kroubi est également en scène lors des grandes cérémonies officielles de réjouissance à savoir les visites de personnalités de l’Etat, l’inauguration d’édifices publics et bien d’autres, a-t-on appris.
(AIP)
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