Sur les marchés en Côte d’Ivoire où la fête de l’Aïd-el-Fitr marquant la fin du mois du jeûne musulman sera célébrée, mercredi, sur l’ensemble du territoire national, les populations se ruent vers la volaille, très prisée pour cette fête, a constaté APA sur place.
Abidjan, la capitale économique ivoirienne connaît une ambiance particulière à la veille de la fête de Ramadan. Supers marchés, salons de coiffure, marchés…. ne désemplissent pas. ‘’Je suis venue pour faire tresser mes enfants ‘’, explique Mme Doumbia rencontrée au marché Cocovico de Cocody, à l’Est de la capitale économique ivoirienne.
‘’ Les poulets vivants sont chers, je préfère prendre un carton de cuisse de poulets à 15 000 francs les 10kg. Le kilogramme de la viande est de 2400 francs CFA ici au marché de Cocovico avec des os’’, renchérit Moussa Yéo, un jeune fonctionnaire ivoirien.
A Treichville, Sud d’Abidjan, dans un super marché spécialisé dans la vente des produits vivriers, le monde est au rendez-vous. Parmi ce monde, se trouve Adja Fatôman. Elle est également venue faire ses courses pour le Ramadan où sera au menu du « Yassa poulet aux vermicelles ».
‘’ Je préfère venir acheter dans ce super marché parce que comparativement à nos marchés, les prix sont relativement mieux. Le kilogramme de la tomate boule est à 775 francs CFA, celui de l’ail est à 3300 francs CFA et pourtant au marché, le kilogramme est passé à 4200 francs CFA. La gousse de persil est à 525 francs CFA’’, confie-t-elle.
Au marché de Koumassi, toujours au Sud d’Abidjan, des jeunes gens dont l’âge varie entre 9 et 16 ans, déplument les poulets pour 200 francs CFA, le poulet. ‘’C’est une bonne affaire. On ne se plaint pas parce qu’il y a beaucoup de clients ces deux jours’’, se félicite l’un d’entre eux, dans une ambiance festive.
Pour Mme Touré, la quarantaine révolue et qui vient d’acheter 20 kilogrammes de poulets congelés à 2000 francs CFA par kilogramme, les poulets de chairs sont disponibles mais chères.
A contrario, Awa Sagno préfère quand à elle, le poulet de chair vivant. «Les poulets congelés n’ont aucun goût », commente-t-elle. ‘’C’est cher mais je préfère parce que la différence n’est pas trop grande’’, poursuit Mme Touré en brandissant un poulet qu’elle a acheté à 3500 francs CFA.
De leur côté, les commerçantes se félicitent de la bonne affaire qu’elles réalisent depuis quelques jours. ‘’On sent un peu le marché comme le mois vient de finir. Les femmes viennent faire le marché et pour cette fête de Ramadan depuis samedi les choses bougent ‘’, souligne Matata Coulibaly, vendeuse d’épices au marché de Koumassi.
‘’ Le marché coûte cher mais c’est la fête. Il faut qu’on fête’’, insiste Barakissa Traoré en dépit de la rareté de certains produits vivriers sur le marché tel que le haricot vert.
MC/ls/APA
Abidjan, la capitale économique ivoirienne connaît une ambiance particulière à la veille de la fête de Ramadan. Supers marchés, salons de coiffure, marchés…. ne désemplissent pas. ‘’Je suis venue pour faire tresser mes enfants ‘’, explique Mme Doumbia rencontrée au marché Cocovico de Cocody, à l’Est de la capitale économique ivoirienne.
‘’ Les poulets vivants sont chers, je préfère prendre un carton de cuisse de poulets à 15 000 francs les 10kg. Le kilogramme de la viande est de 2400 francs CFA ici au marché de Cocovico avec des os’’, renchérit Moussa Yéo, un jeune fonctionnaire ivoirien.
A Treichville, Sud d’Abidjan, dans un super marché spécialisé dans la vente des produits vivriers, le monde est au rendez-vous. Parmi ce monde, se trouve Adja Fatôman. Elle est également venue faire ses courses pour le Ramadan où sera au menu du « Yassa poulet aux vermicelles ».
‘’ Je préfère venir acheter dans ce super marché parce que comparativement à nos marchés, les prix sont relativement mieux. Le kilogramme de la tomate boule est à 775 francs CFA, celui de l’ail est à 3300 francs CFA et pourtant au marché, le kilogramme est passé à 4200 francs CFA. La gousse de persil est à 525 francs CFA’’, confie-t-elle.
Au marché de Koumassi, toujours au Sud d’Abidjan, des jeunes gens dont l’âge varie entre 9 et 16 ans, déplument les poulets pour 200 francs CFA, le poulet. ‘’C’est une bonne affaire. On ne se plaint pas parce qu’il y a beaucoup de clients ces deux jours’’, se félicite l’un d’entre eux, dans une ambiance festive.
Pour Mme Touré, la quarantaine révolue et qui vient d’acheter 20 kilogrammes de poulets congelés à 2000 francs CFA par kilogramme, les poulets de chairs sont disponibles mais chères.
A contrario, Awa Sagno préfère quand à elle, le poulet de chair vivant. «Les poulets congelés n’ont aucun goût », commente-t-elle. ‘’C’est cher mais je préfère parce que la différence n’est pas trop grande’’, poursuit Mme Touré en brandissant un poulet qu’elle a acheté à 3500 francs CFA.
De leur côté, les commerçantes se félicitent de la bonne affaire qu’elles réalisent depuis quelques jours. ‘’On sent un peu le marché comme le mois vient de finir. Les femmes viennent faire le marché et pour cette fête de Ramadan depuis samedi les choses bougent ‘’, souligne Matata Coulibaly, vendeuse d’épices au marché de Koumassi.
‘’ Le marché coûte cher mais c’est la fête. Il faut qu’on fête’’, insiste Barakissa Traoré en dépit de la rareté de certains produits vivriers sur le marché tel que le haricot vert.
MC/ls/APA