La politique de l’emploi demeure trop souvent à la périphérie des politiques transversales. Or, celles-ci déterminent la croissance et les équilibres macroéconomiques et macro financiers qui influencent en définitive l’activité économique et l’emploi. Tel est le constat de Dramane Haidara, Directeur pays de l’Organisation internationale du travail (OIT). Il s’est prononcé ce vendredi 8 juillet 2016, à l’atelier de restitution du rapport d’évaluation de la politique nationale de l’emploi (PNE) 2012-2015 et du lancement de la PNE 2016-2020.
L’emploi, a relevé M. Haidara, traverse tout le champ de l’économie et du social et intéresse des volets importants de l’action publique comme l’éducation et la formation. Pour lui, la question de l’emploi, ne doit pas relever du seul ministère en charge de la question mais devrait plutôt impliquer dans une démarche inclusive tant le secteur privé que public ainsi que la population cible et les organismes internationaux.
« Pour relever le défi de l’emploi, il faut que tous, gouvernement, dirigeants d’entreprises et syndicaux ainsi que les organisations internationales compétentes unissent leur efforts, en coopération étroite avec les autres parties prenantes de la sociétés (collectivités locales, organisations citoyennes). A lui seul, aucun de ces acteurs ne pourra régler le problème», a-t-il conseillé.
Sidi Touré, ministre de la Jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du service civique a dressé, quant à lui, un sombre tableau de l’emploi en Côte d’Ivoire. Selon l’enquête emploi AGEPE/INS de février 2014, une grande parie des chômeurs se trouve à Abidjan (43,9%), avec un taux de chômage 11%. Ces chômeurs sont en majorité, des femmes (53,4%), et des jeunes (avec un taux de chômage respectif de 9,3% pour les 15-25 ans et 7,3% pour les 14-35 ans. Les 14-35 ans font près des trois quarts des chômeurs et des personnes faiblement instruites (près de 52% des chômeurs ont au plus, le niveau primaire). Selon les résultats de cette même enquête, rapportés par le ministre Sidi Touré, le marché des emplois de faible qualité (91,2% d’emplois informels et 74,6% d’emplois indépendants), notamment chez les jeunes. Compte tenu du poids démographique prépondérant de la jeunesse et du rôle économique important qu’elle joue dans le processus de développement de notre pays, « il est impérieux de mettre en œuvre des actions urgentes en vue du renforcement de l’employabilité des jeunes, de l’amélioration de l’accès a la formation professionnelle et de la création d’emplois décents à leur profit», a exhorté le ministre.
La question de l’emploi est un défi mondial qui nécessite une synergie d’actions en direction de plusieurs axes a confié, pour sa part, Moussa Dosso, ministre de l’Emploi et de la protection sociale. Ce sont notamment, la promotion des investissements publics et privés, moteurs de la croissance, de la création des richesses et d’emplois ; la promotion de politiques ciblées d’aides directes à l’intention de groupes spécifiques de personnes notamment les jeunes et les personnes vulnérables en occurrence les femmes.
Danielle Tagro
L’emploi, a relevé M. Haidara, traverse tout le champ de l’économie et du social et intéresse des volets importants de l’action publique comme l’éducation et la formation. Pour lui, la question de l’emploi, ne doit pas relever du seul ministère en charge de la question mais devrait plutôt impliquer dans une démarche inclusive tant le secteur privé que public ainsi que la population cible et les organismes internationaux.
« Pour relever le défi de l’emploi, il faut que tous, gouvernement, dirigeants d’entreprises et syndicaux ainsi que les organisations internationales compétentes unissent leur efforts, en coopération étroite avec les autres parties prenantes de la sociétés (collectivités locales, organisations citoyennes). A lui seul, aucun de ces acteurs ne pourra régler le problème», a-t-il conseillé.
Sidi Touré, ministre de la Jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du service civique a dressé, quant à lui, un sombre tableau de l’emploi en Côte d’Ivoire. Selon l’enquête emploi AGEPE/INS de février 2014, une grande parie des chômeurs se trouve à Abidjan (43,9%), avec un taux de chômage 11%. Ces chômeurs sont en majorité, des femmes (53,4%), et des jeunes (avec un taux de chômage respectif de 9,3% pour les 15-25 ans et 7,3% pour les 14-35 ans. Les 14-35 ans font près des trois quarts des chômeurs et des personnes faiblement instruites (près de 52% des chômeurs ont au plus, le niveau primaire). Selon les résultats de cette même enquête, rapportés par le ministre Sidi Touré, le marché des emplois de faible qualité (91,2% d’emplois informels et 74,6% d’emplois indépendants), notamment chez les jeunes. Compte tenu du poids démographique prépondérant de la jeunesse et du rôle économique important qu’elle joue dans le processus de développement de notre pays, « il est impérieux de mettre en œuvre des actions urgentes en vue du renforcement de l’employabilité des jeunes, de l’amélioration de l’accès a la formation professionnelle et de la création d’emplois décents à leur profit», a exhorté le ministre.
La question de l’emploi est un défi mondial qui nécessite une synergie d’actions en direction de plusieurs axes a confié, pour sa part, Moussa Dosso, ministre de l’Emploi et de la protection sociale. Ce sont notamment, la promotion des investissements publics et privés, moteurs de la croissance, de la création des richesses et d’emplois ; la promotion de politiques ciblées d’aides directes à l’intention de groupes spécifiques de personnes notamment les jeunes et les personnes vulnérables en occurrence les femmes.
Danielle Tagro
