Abidjan – Soixante-six pour cent des victimes des viols en Côte d’Ivoire du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2015 sont des enfants, révèle un nouveau rapport conjoint de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) publié lundi à Genève, en Suisse.
Selon ce rapport, sur la période allant de janvier 2012 à décembre 2015, quelque 1.129 cas de viols ont été enregistrés en Côte d’Ivoire, en dépit de la fin de la crise post-élecotrale et de l’accalmie engendrée par la stabilisation progressive des institutions.
Le rapport de l’ONU met toutefois en évidence certains progrès réalisés par les autorités ivoiriennes et les appelle à redoubler d’efforts dans la prévention et la répression des viols, "un fléau qui continue de faire de nombreuses victimes dans le pays", soutient-il.
Comme recommandations, les auteurs dudit rapport invitent les autorités ivoiriennes, les organisations non gouvernementales et la communauté internationale à renforcer les actions de prévention et la lutte contre l’impunité à l’égard des violences sexuelles et surmonter les obstacles persistants dans ce domaine.
L’élaboration du rapport conjoint s’inscrit dans le cadre du mandat de l’ONUCI, tel que stipulé par la résolution 1528 (2004) et rappelé dans les résolutions subséquentes du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui est de contribuer à la promotion et à la protection des droits de l’homme en Côte
d’Ivoire en prêtant une attention particulière aux actes de violence commis contre les femmes et les enfants et d’enquêter sur les violations graves des droits de l’homme en vue de mettre fin à l’impunité qui prévaut à leur égard, rappelle-t-on.
kp
Selon ce rapport, sur la période allant de janvier 2012 à décembre 2015, quelque 1.129 cas de viols ont été enregistrés en Côte d’Ivoire, en dépit de la fin de la crise post-élecotrale et de l’accalmie engendrée par la stabilisation progressive des institutions.
Le rapport de l’ONU met toutefois en évidence certains progrès réalisés par les autorités ivoiriennes et les appelle à redoubler d’efforts dans la prévention et la répression des viols, "un fléau qui continue de faire de nombreuses victimes dans le pays", soutient-il.
Comme recommandations, les auteurs dudit rapport invitent les autorités ivoiriennes, les organisations non gouvernementales et la communauté internationale à renforcer les actions de prévention et la lutte contre l’impunité à l’égard des violences sexuelles et surmonter les obstacles persistants dans ce domaine.
L’élaboration du rapport conjoint s’inscrit dans le cadre du mandat de l’ONUCI, tel que stipulé par la résolution 1528 (2004) et rappelé dans les résolutions subséquentes du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui est de contribuer à la promotion et à la protection des droits de l’homme en Côte
d’Ivoire en prêtant une attention particulière aux actes de violence commis contre les femmes et les enfants et d’enquêter sur les violations graves des droits de l’homme en vue de mettre fin à l’impunité qui prévaut à leur égard, rappelle-t-on.
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